«En 2012, nous avions estimé le nombre d'exilés souffrant de troubles psychologiques à 125 000. Aujourd'hui, on serait plutôt autour de 140 000», affirme Sibel Agrali, directrice du Centre Primo Levi
En France, seule une quinzaine de centres de soins proposent aux exilés un suivi psychologique «adapté», selon un rapport publié en 2018 par ce centre avec Médecins du monde
MM. Blinken et Austin veulent discuter à Doha d'un dossier devenu à la fois un enjeu géopolitique majeur et une crise humanitaire potentielle, qui mobilisent la communauté internationale
Par ailleurs, La Turquie mène des discussions avec les talibans à Kaboul, où elle a toujours une présence diplomatique, sur les conditions dans lesquelles elle pourrait aider à ce que l'aéroport de la capitale afghane rouvre
Depuis 2012, la société US permet à des hôtes de mettre gratuitement à disposition des chambres pour les demandeurs d'asile ou réfugiés, grâce à sa plateforme «Open Homes»
Airbnb «paiera pour ces séjours», mais «ne pourra pas (agir) sans la générosité de (ses) hôtes»
Depuis la prise du pouvoir des talibans dimanche, des milliers d'Afghans se sont précipités à l'aéroport de Kaboul pour tenter de quitter leur pays, donnant lieu à des scènes de détresse
La question de l'accueil de migrants reste hautement délicate dans l'Union européenne, en particulier en Allemagne où la politique d'accueil des migrants de 2015 a déstabilisé Angela Merkel et son camp conservateur
«Les talibans patrouillent dans la ville en petits convois. Ils n'importunent personne, mais bien sûr les gens ont peur»
Prudemment, certains ont commencé à s'aventurer hors de leur domicile, curieux de voir à quoi ressemble la vie sous le nouveau régime des talibans, deux jours après leur retour au pouvoir
L'agence des Nations unies appelle à «interdire les retours forcés de ressortissants afghans» et se félicite des récentes mesures prises par plusieurs Etats
Le Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'homme a demandé à la communauté internationale d'apporter tout son soutien aux Afghans qui se trouvent confrontés à un «risque imminent» dans leur pays, sous le nouveau régime taliban
«Les talibans assurent qu'ils sont plus modérés qu'auparavant mais personne n'est dupe. Avec eux au pouvoir, les Afghans vont être privés de leurs droits fondamentaux», dit Nosar Ahmad.
Comme beaucoup d'Afghans, il redoute que les talibans imposent à nouveau la version ultra-rigoriste de la loi islamique en vigueur lorsqu'ils ont dirigé le pays entre 1996 et 2001
Les États-Unis et le Royaume-Uni ont envoyé en Afghanistan des troupes et un appui aérien dans le but d’évacuer les civils et le personnel de l’ambassade avant que Kaboul ne tombe aux mains des militants
Bien que la date de reprise ait été fixée pour l’automne 2022, il n’est pas encore sûr que les boursiers puissent garder leurs places, si jamais le pays est soumis au contrôle des talibans