Alors que la compétition internationale s’accroît autour du continent noir et que l’influence française est contestée, M. Macron développe une nouvelle stratégie diplomatique et militaire, en décrétant la fin du système de la Françafrique
Le président français prône «une nouvelle relation équilibrée, réciproque et responsable» avec les pays du continent africain
Lors d’un entretien exclusif avec Arab News en français, Christophe Lecourtier, l’ambassadeur de France au Maroc, rejette le terme de crise diplomatique entre les deux pays. Il évoque des «incompréhensions, des «quiproquos», voire de «petites turbulences»
«Quel intérêt la France aurait à utiliser le Parlement européen contre le Maroc, un partenaire majeur ?», explique Christophe Lecourtier, réagissant à une polémique après le vote par Bruxelles d’une résolution critique à l’égard du Maroc
Ce type d'accord avait été signé par la France avec la plupart de ses anciennes colonies en Afrique au lendemain de leurs indépendances au début des années 1960
Le Burkina donne «un délai d'un mois» suivant la réception de ce courrier pour «le départ définitif de tous les personnels militaires français en service dans les administrations militaires burkinabè»
Le chef de l'Etat a atterri en début de soirée dans la capitale gabonaise et immédiatement pris la direction de la présidence pour un dîner avec son homologue Ali Bongo
Lundi, deux jours avant ce dix-huitième déplacement en Afrique depuis le début de son premier quinquennat en 2017, M. Macron a exposé depuis Paris sa stratégie africaine pour les quatre ans à venir
Le chef de l'Etat est attendu en fin d'après-midi dans la capitale gabonaise, première étape d'un périple qui le conduira ensuite en Angola, au Congo et en RDC
Il effectue son dix-huitième déplacement en Afrique depuis le début de son premier quinquennat en 2017
«On va avancer, la période n’est pas la meilleure mais ça ne m’arrêtera pas», a-t-il martelé lors d'une conférence de presse sur sa stratégie en Afrique
«Je pense qu’il y a beaucoup de gens qui ont intérêt à ce que l’on fait depuis des années maintenant avec l'Algérie n’aboutisse pas», a-t-il souligné sans aller plus loin