Un sommet de la Cedeao doit se tenir jeudi à Abuja, la capitale nigériane, pour évaluer la situation au regard de l'intransigeance dont les militaires au pouvoir à Niamey font pour le moment preuve
Le Mali et le Burkina Faso, également dirigés par des militaires ayant pris le pouvoir par la force respectivement depuis 2020 et 2022, ont affiché leur solidarité avec le Niger
Niamey semble insensible aux offres de négociations venues d'Afrique de l'Ouest et des Etats-Unis en vue d'éviter une intervention militaire pour rétablir l'ordre constitutionnel, qui reste une option
La Cedeao a menacé d'intervenir militairement au Niger pour rétablir dans ses fonctions le président Mohamed Bazoum, renversé par un coup d'Etat le 26 juillet
Le Nigeria, qui assure la présidence tournante de l'organisation régionale ouest-africaine, s'exprimait pour la première fois depuis l'expiration dimanche de son ultimatum aux putschistes
Un nouveau sommet des chefs d'Etat de la Cedeao sur la situation au Niger est prévu jeudi à Abuja, capitale du Nigeria
Les dirigeants ouest-africains avaient donné jusqu'à dimanche soir aux militaires nigériens pour rétablir le président élu Mohamed Bazoum, retenu prisonnier depuis le 26 juillet
Paris peine «à se repositionner sur l'échiquier», observe Jean-Hervé Jézéquel, directeur du projet Sahel à l'International Crisis Group
Le Nigeria a annoncé couper l'approvisionnement en électricité à son voisin, en ligne avec les sanctions décidées par les voisins ouest-africains du Niger
Dans le quartier voisin de Dan Zama, Mohamed tente de rassurer des enfants fatigués d'attendre le retour du courant pour se faire coiffer
Vendredi, les chefs d'état-major de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'ouest ont «défini les contours d'une «éventuelle intervention militaire» contre la junte nigérienne
Le 30 juillet, quatre jours après le coup d'Etat qui a renversé le président élu Mohamed Bazoum, la Cédéao avait donné sept jours aux putschistes, soit jusqu'à dimanche soir, pour le rétablir dans ses fonctions, sous peine d'utiliser «la force»
Les contours d'une «éventuelle intervention militaire» contre la junte nigérienne ont été «définis», a affirmé vendredi à la presse un responsable de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l'Ouest
Les putschistes avaient auparavant promis une «riposte immédiate» à «toute agression» du bloc ou d'un de ses pays.
La tension est encore montée d'un cran dans le pays, alors que la date butoir donnée par la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) pour rétablir l'ordre constitutionnel approche
Tard jeudi, dans un communiqué lu à la télévision, les putschistes ont dénoncé «les accords de coopération dans le domaine de la sécurité et de la défense avec la France», dont un contingent militaire est déployé au Niger
A Niamey, capitale du Niger, plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées sur la place de la Concertation, avant de se disperser sans incident à la mi-journée.
Ils sont venus à l'appel du M62, une coalition d'organisations de la société civile "souverainistes", le jour de la fête des 63 ans de l'indépendance du Niger de la France