Trois mois après le début de la contestation, le Conseil constitutionnel se prononcera vendredi sur l'impopulaire et emblématique projet du deuxième quinquennat d'Emmanuel Macron
Depuis le 19 janvier, onze journées de mobilisation ont été organisées, avec des cortèges rassemblant des centaines de milliers de personnes dans toute la France
Les «Sages» doivent annoncer vendredi en fin de journée s'ils valident le projet décrié du gouvernement, ou s'ils le censurent en partie ou dans sa totalité
Ils jugeront aussi si la demande de référendum d'initiative partagée (RIP) de la gauche est recevable ou non
L'exécutif reste intransigeant sur le report à 64 ans de l’âge légal de départ, refusant de mettre sur pause une réforme «nécessaire»
Le gouvernement cherche aussi à gagner du temps dans l'attente des décisions du Conseil constitutionnel, le 14 avril, misant sur la lassitude des manifestants
Le texte souligne que toutes les grandes interviews de Une du quotidien avaient été faites «soit avec des membres du gouvernement», ou «en tout cas uniquement avec des partisans de cette réforme»
Au-delà des interviews, la SDJ s'est notamment émue des éditos dans «leur grande majorité favorables» à la réforme