Cette réunion intervient après l'annonce du président turc et du leader chypriote turc de rouvrir la ville fantôme chypriote de Varosha, en violation de la résolution du Conseil de Sécurité des Nations unies
«Nous sommes des Nations qui partageons la Méditerranée orientale et je crois que nous allons continuer à jouer un rôle vital et à approfondir notre coopération»
A Athènes, le Premier ministre grec a indiqué que «les nouvelles actions illégales turques à Chypre doivent être condamnées d'une façon incontournable»
Les dirigeants de l'UE se sont dits déterminés à «utiliser les instruments et les options» à leur disposition «en cas d'actions unilatérales de la Turquie contraires au droit international»
Au cours d'une visite à Chypre-nord mardi, le président Erdogan a estimé que «nul progrès dans les négociations ne (pouvait) être fait sans accepter qu'il y ait deux peuples et deux Etats»
Les négociations en vue d'un règlement de conflit sont dans l'impasse depuis 2017
Les membres du Conseil "condamnent l'annonce faite à Chypre par les dirigeants turc et chypriote turc le 20 juillet 2021 de la nouvelle réouverture d'une partie de la zone clôturée de Varosha
"Le Conseil de sécurité souligne l'importance du plein respect et de la mise en œuvre de ses résolutions, y compris le transfert de Varosha sous une administration de l'ONU" souligne la déclaration
« Nous pensons que seul un processus mené par les Chypriotes, bizonal et bicommunautaire, peut apporter la paix et la stabilité à Chypre », insisté la numéro trois de la diplomatie américaine Victoria Nuland
Lors d'une visite à Chypre-nord mardi, le président turc Recep Tayyip Erdogan a notamment estimé que « nul progrès dans les négociations ne (pouvait) être fait sans accepter qu'il y ait deux peuples et deux Etats » dans l'île
«L'UE souligne une nouvelle fois la nécessité d'éviter les actions unilatérales contraires au droit international et les nouvelles provocations (...) » déclare Josep Borell
Le président turc a réaffirmé mardi lors d'une visite à Chypre-Nord son attachement à une solution à deux Etats et a accusé le gouvernement chypriote-grec de «malhonnêteté»