Erdogan à Chypre: une solution à deux Etats, ou rien

M. Erdogan défend une solution dite à deux Etats, impliquant la reconnaissance par la communauté internationale de Chypre-Nord. (AFP)
M. Erdogan défend une solution dite à deux Etats, impliquant la reconnaissance par la communauté internationale de Chypre-Nord. (AFP)
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Publié le Mardi 20 juillet 2021

Erdogan à Chypre: une solution à deux Etats, ou rien

  • «La souveraineté et un statut à égalité (avec celui de la République de Chypre, NDLR) doivent être confirmés»
  • «Nul progrès dans les négociations ne peut être fait sans l'acceptation qu'il y a deux peuples et deux Etats»

NICOSIE: Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a réaffirmé mardi lors d'une visite à Chypre-Nord son attachement à une solution à deux Etats et accusé le gouvernement chypriote-grec de "malhonnêteté" pour résoudre le problème de la partition de l'île méditerranéenne.


Depuis son invasion par l'armée turque en 1974, l'île est divisée entre la République de Chypre -- Etat souverain membre de l'Union européenne -- qui exerce son autorité au sud, et la République turque de Chypre-Nord (RTCN) autoproclamée en 1983, uniquement reconnue par Ankara, au nord.


"Un nouveau processus de négociation peut seulement reprendre entre deux Etats", a-t-il déclaré lors d'un discours à Nicosie-Nord. "Pour cela, la souveraineté et un statut à égalité (avec celui de la République de Chypre, NDLR) doivent être confirmés", a-t-il insisté.


"Nul progrès dans les négociations ne peut être fait sans l'acceptation qu'il y a deux peuples et deux Etats (...) Nous n'avons pas cinquante ans à perdre sur des modèles dont l'invalidité a été prouvée", a-t-il ajouté.


Après l'échec de plusieurs séries de négociations, notamment celles en 2017 menée sous l'égide de l'ONU à Crans-Montana (Suisse), M. Erdogan défend une solution dite à deux Etats, impliquant la reconnaissance par la communauté internationale de Chypre-Nord. 


En visite sur l'île pour le 47e anniversaire de l'invasion de Chypre par la Turquie, en réaction à un coup d'Etat visant à rattacher l'île à la Grèce, M. Erdogan a accusé les Chypriotes-grecs de "bloquer la route à toute solution".


"Les Chypriotes-grecs insistent pour adopter une posture maximaliste, non sincère et incomplète qui est déconnectée de la réalité (...), ils ne sont pas honnêtes", a-t-il lancé devant une foule qui l'acclamait en agitant des drapeaux de la Turquie.


Il a aussi insisté sur les "mensonges" de l'Union européenne, qui a prévenu qu'elle "n'accepterait jamais, jamais, une solution à deux Etats".


Mardi, à 05H30 (02H30 GMT), Nicosie, capitale de la République de Chypre au sud, s'est réveillée aux sons des sirènes qui ont marqué le début de l'invasion turque, le 20 juillet 1974.


Au nord, des avions turcs ont tracé dans le ciel le croissant et l'étoile du drapeau turc et du drapeau chypriote-turc, et des hélicoptères ont rasé les immeubles tandis que M. Erdogan assistait au défilé des forces turques stationnées dans cette partie de l'île.


Sisi rencontre Burhan au Caire pour discuter du rétablissement de la stabilité au Soudan

 La présidence égyptienne montre le président égyptien Abdel Fattah al-Sisi (à droite) lors d'une réunion avec le chef de l'armée soudanaise Abdel Fattah al-Burhan au Caire, le 4 novembre 2024. (File/AFP)
La présidence égyptienne montre le président égyptien Abdel Fattah al-Sisi (à droite) lors d'une réunion avec le chef de l'armée soudanaise Abdel Fattah al-Burhan au Caire, le 4 novembre 2024. (File/AFP)
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  • Les 2 dirigeants ont également prévu de se consulter sur le renforcement des liens bilatéraux
  • La visite de M. Al-Burhan intervient dans un contexte de conflit permanent au Soudan, où les combats entre l'armée soudanaise et les forces de soutien rapide ont dévasté le pays

DUBAI : Le président égyptien Abdel Fattah El-Sisi et le président du Conseil souverain transitoire du Soudan, le général Abdel Fattah Al-Burhan, se sont rencontrés lundi au Caire pour discuter des moyens de rétablir la stabilité et de promouvoir le développement au Soudan.

Les deux dirigeants ont également prévu de se consulter sur le renforcement des liens bilatéraux et d'aborder diverses questions régionales, a rapporté Ahram Online.

La visite de M. Al-Burhan intervient dans un contexte de conflit permanent au Soudan, où les combats entre l'armée soudanaise et les forces de soutien rapide ont dévasté le pays.

M. Al-Burhan a déclaré Khartoum "libérée" du contrôle des forces de soutien rapide en mars, après une importante poussée militaire.

La guerre, qui a éclaté en avril 2023 en raison de différends concernant l'intégration des forces de soutien rapide dans l'armée, a fait des dizaines de milliers de morts, les deux parties étant accusées d'avoir commis des atrocités.

Le Soudan reste profondément divisé, l'armée contrôlant le nord et l'est du pays, tandis que les forces de sécurité soudanaises détiennent la majeure partie du Darfour et certaines parties du sud.


Le chef de la lutte antiterroriste irakienne s'entretient avec les émissaires égyptien et jordanien

M. Al-Tamimi a rencontré l'attaché militaire égyptien, le colonel Akram Sharif, et l'attaché militaire jordanien, le général de brigade Anwar Al-Bashbasha. (INA)
M. Al-Tamimi a rencontré l'attaché militaire égyptien, le colonel Akram Sharif, et l'attaché militaire jordanien, le général de brigade Anwar Al-Bashbasha. (INA)
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  • Les réunions ont porté sur le renforcement de la coopération, l'échange d'expertise et le partage des perspectives sur les questions de sécurité
  • Al-Tamimi a rencontré l'attaché militaire égyptien, le colonel Akram Sharif, et l'attaché militaire jordanien, le général de brigade Anwar Al-Bashbasha, selon un communiqué du service de lutte contre le terrorisme

DUBAI : Le chef du service irakien de lutte contre le terrorisme, le général de corps d'armée Karim Al-Tamimi, a tenu lundi des réunions séparées avec les envoyés militaires égyptien et jordanien afin de discuter des moyens de renforcer la coopération en matière de sécurité.

Al-Tamimi a rencontré l'attaché militaire égyptien, le colonel Akram Sharif, et l'attaché militaire jordanien, le général de brigade Anwar Al-Bashbasha, selon un communiqué du service de lutte contre le terrorisme.

Les réunions ont porté sur le renforcement de la coopération, l'échange d'expertise et le partage de perspectives sur les questions de sécurité entre les trois pays.


Le ministre saoudien des Affaires étrangères discute des négociations entre les États-Unis et l'Iran avec son homologue iranien

 Une photo fournie par le ministère saoudien des Affaires étrangères montre le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal bin Farhan (R), rencontrant le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, à Riyad, le 9 octobre 2024. (AFP)
Une photo fournie par le ministère saoudien des Affaires étrangères montre le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal bin Farhan (R), rencontrant le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, à Riyad, le 9 octobre 2024. (AFP)
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  • Le ministre saoudien des Affaires étrangères Faisal ben Farhane a discuté avec son homologue iranien Abbas Araghchi des derniers développements dans les pourparlers entre les Etats-Unis et l'Iran lors d'un appel téléphonique
  • Le prince Faisal a reçu lundi un appel téléphonique de M. Araghchi au cours duquel ils ont discuté du troisième cycle de négociations entre les Etats-Unis et l'Iran, qui s'est tenu samedi à Mascate, la capitale d'Oman

RIYADH : Le ministre saoudien des Affaires étrangères Faisal ben Farhane a discuté avec son homologue iranien Abbas Araghchi des derniers développements dans les pourparlers entre les Etats-Unis et l'Iran lors d'un appel téléphonique, a déclaré le ministère saoudien des Affaires étrangères le 28 avril.

Le prince Faisal a reçu lundi un appel téléphonique de M. Araghchi au cours duquel ils ont discuté du troisième cycle de négociations entre les Etats-Unis et l'Iran, qui s'est tenu samedi à Mascate, la capitale d'Oman.

Les ministres ont également discuté des liens bilatéraux et des questions d'intérêt commun, a ajouté le communiqué du ministère.