Après deux évènements autorisés à Stockholm durant lesquels le Coran a été profané par le réfugié irakien Salwan Momika, l'ambassade suédoise à Bagdad a été incendiée jeudi par des manifestants sadristes
Tôt samedi, réagissant cette fois à l'incident de Copenhague, plusieurs centaines de manifestants se sont rassemblés sur la place Tahrir au centre de Bagdad scandant «Oui, oui au Coran» et brandissant pour certains des portraits de Moqtada Sadr
Le livre saint est «sacré pour les musulmans et devrait l'être pour les autres», déclare le dirigeant russe après avoir rencontré des représentants d'une république à majorité musulmane.
Ces propos ont été tenus alors qu'un homme a déchiré et brûlé le Coran devant la mosquée centrale de Stockholm
L'accusé avait été arrêté en janvier après avoir proféré des menaces et tiré avec une arme à feu devant un restaurant de Stockholm
Selon le parquet suédois, l'objectif de l'homme de 40 ans inculpé vendredi était d'exercer un racket et d'utiliser les fonds pour financer le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), classé comme organisation terroriste
C'est la première fois qu'une telle accusation est instruite dans le pays nordique, où elle débouchera soit sur des audiences publiques soit sur une procédure sous forme écrite
A l'origine de la plainte administrative déposée en novembre, l'association Aurora demande à l'Etat de «faire sa part dans la lutte mondiale» pour limiter le réchauffement climatique à 1,5°C
Samedi dernier, le politicien d'extrême droite Rasmus Paludan a brûlé le Livre saint devant l'ambassade de Turquie à Stockholm lors d'une manifestation
«La liberté d'expression ne doit pas servir de prétexte aux extrémistes pour attiser le feu de la haine entre les adeptes des différentes religions», a déclaré M. Aboul Gheit