Toute opération d'évacuation lancée par les Etats-Unis viserait à sortir uniquement le personnel diplomatique et les employés gouvernementaux
Washington s'est dit vendredi «très préoccupé par les informations faisant état de la poursuite des affrontements, d'attaques visant des civils et pillages»
En voyant les terribles scènes à la télévision ou sur leurs portables, des habitants d'al-Jazirah ont voulu aider les habitants de la capitale
Ils ont posté en ligne leurs numéros de téléphone, les voitures qu'ils pouvaient mettre à disposition et les indications pour rejoindre depuis chaque quartier l'autoroute qui relie Khartoum à leur Etat
Il n'était pas immédiatement clair quand la trêve commencerait. Des coups de feu ont été entendus sans interruption toute la journée, ponctués par le bruit sourd de l'artillerie et des frappes aériennes
L'aéroport étant pris dans les combats et le ciel dangereux, des pays comme les États-Unis, le Japon, la Corée du Sud, l'Allemagne et l'Espagne n'ont pas pu évacuer leur personnel diplomatique
«La situation est catastrophique (...), il y a tellement de patients qu'ils sont soignés à même le sol dans les couloirs parce qu'il n'y a tout simplement pas assez de lits», raconte M. Paye
Plus de 400 personnes ont été tuées et 3 500 blessées en presque une semaine, selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS). L'hôpital Sud où opère MSF a traité 279 patients, dont 44 sont décédés, selon le communiqué
Cet appel intervient quelques heures après celui, similaire, du secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres qui multiplie lui aussi les consultations diplomatiques pour décrocher une pause dans les combats
Les Etats-Unis avaient annoncé plus tôt jeudi envoyer des renforts militaires dans la région, à Djibouti, au cas où une évacuation de l'ambassade américaine à Khartoum serait nécessaire