Les efforts de médiation déployés jusqu'à présent pour mettre fin aux affrontements n'ont pas abouti, les nombreuses trêves n'ayant quasiment jamais été appliquées
Des combats font rage au Soudan depuis la mi-avril entre l'armée commandée par le général Abdel Fattah al-Burhane et les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) du général Mohamed Hamdane Daglo
Les médiateurs sont prêts à reprendre les pourparlers officiels une fois que les parties auront démontré leur engagement à respecter leurs obligations en vertu de la Déclaration de Djeddah
Plus de 1 800 personnes auraient été tuées depuis le début des hostilités
Emanuela C. Del Re est «très attristée par la crise», mais souligne la nécessité d'aider les pays, en particulier ceux qui se trouvent «dans une situation très difficile»
Elle a fait ces commentaires en marge de la conférence sur la lutte contre le terrorisme qui s'est tenue à Riyad, affirmant qu’elle aura «une grande importance pour longtemps»
Depuis le début du conflit au Soudan, le 15 avril, entre l'armée et les paramilitaires, quelque 200 000 Soudanais fuyant la guerre sont entrés en Egypte, la plupart par voie terrestre
Les autorités égyptiennes avaient jusqu'à présent exempté les femmes soudanaises, les enfants de moins de 16 ans et les personnes de plus de 50 ans de l'obligation d'obtenir un visa
Il s'agit d'un énième cessez-le-feu dans cette guerre déclenchée le 15 avril entre l'armée, dirigée par le général Abdel Fattah al-Burhane, et les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) du général Mohamed Hamdane Daglo
«Si les parties ne respectent pas le cessez-le-feu de 24 heures, les médiateurs devront envisager d'ajourner les discussions de Jeddah», ont prévenu les médiateurs saoudiens et américains qui supervisent des négociations depuis des semaines à Jeddah