Les Brigades du Hezbollah, influent groupe armé pro-Iran en Irak, ont annoncé mardi «suspendre» leurs opérations militaires contre les troupes américaines
Réagissant à cette annonce lors d'un point presse à Washington, le porte-parole du Pentagone Pat Ryder a estimé que «les actions parlent plus fort que les mots»
Interrogé au sujet de l'Iran, le président américain a dit: «Je les tiens pour responsables dans la mesure où ils fournissent les armes aux gens qui ont fait ça»
La veille, le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken avait évoqué des représailles «à plusieurs niveaux, menées par étapes et étalées dans le temps»
«Nous sommes ici à la demande du gouvernement irakien et nous partirons quand le gouvernement irakien l'envisagera», a précisé le chef de la diplomatie espagnole
Depuis la mi-octobre, plus de 150 attaques de drones ou tirs de roquettes ont visé, en Irak et en Syrie, des soldats de la coalition
Les frappes ont visé les Brigades du Hezbollah, turbulente faction affiliée aux anciens paramilitaires du Hachd al-Chaabi, dans le secteur de Jurf al-Sakhr à une soixantaine de kilomètres au sud de la capitale Bagdad
Le ministre américain de la Défense Lloyd Austin a confirmé dans un communiqué «des frappes nécessaires et proportionnées»
Il est reproché à la compagnie aérienne et à son PDG, Basheer Abdulkadhim Alwan al-Shabbani, d'avoir «fourni une assistance» à la Force Qods, la branche des opérations extérieures des Gardiens de la Révolution
Washington fait état de «la menace permanente que la Force Qods et son réseau représentent pour le personnel américain et la région», avec «une série d'attaques de drones et de missiles contre le personnel américain en Irak et en Syrie»