La conquête de leur vallée mythique par les talibans a empiré le calvaire des habitants des grottes taillées dans les falaises qui abritaient les bouddhas géants
Plusieurs centaines de familles Hazaras, une minorité chiite persécutée depuis des siècles, vivent dans une misère moyenâgeuse, constamment menacés par la famine
A Kaboul, six jeunes Afghanes ont brièvement tenté de manifester pour revendiquer leur droit à l'éducation, avant d'en être violemment empêchées par des talibans qui ont tiré en l'air
«Je respecte les journalistes, mais cette manifestation n'avait pas été autorisée. Si elles avaient demandé l'autorisation de manifester, elles l'auraient eue»
Depuis quelques semaines, les gardes-frontières talibans refusent de laisser passer les Afghans qui veulent fuir au Pakistan et n'ont pas de visa pour
«Chaque jour, 8 000 à 9 000 personnes essaient de traverser la frontière sans avoir les papiers pour, donc ils sont éconduits», explique l'un des officiers talibans
«Ça n'a pas de sens, mais au moins la France a sauvé ma famille», philosophe le jeune homme de 28 ans
«J'avais peur d'être expulsé donc j'ai fui pour vivre dans l'illégalité. Parfois, tu dois enfreindre la loi pour sauver ta vie», confie-t-il dans son squat de Seine-Saint-Denis
L'enquête avait été suspendue en 2020 après que le gouvernement, désormais renversé, de Kaboul avait assuré qu'il tenterait d'enquêter lui-même sur les allégations de crimes de guerre
La CPI avait entamé un examen préliminaire sur l'Afghanistan en 2006, avec pour mandat d'enquêter sur des crimes remontant à trois ans plus tôt, lorsque l'Afghanistan a rejoint la cour
Les étudiants ont affirmé à Lucas avoir reçu des messages WhatsApp des talibans menaçant la vie des personnes âgées et celle de leurs frères et sœurs à leur charge
Lucas a accusé le gouvernement britannique de n'avoir offert aucune assurance claire aux personnes qui tentaient de quitter l'Afghanistan
Ce quartier autrefois en pleine effervescence, où employés des ONG et touristes audacieux déambulaient est désormais vide, au grand dam des marchands
Les tapis les plus anciens peuvent atteindre des milliers de dollars, une somme que seuls des étrangers et les Afghans les plus riches peuvent débourser