«La confiance (entre les dirigeants des trois groupes, NDLR) n'a jamais été aussi bonne» depuis son arrivée à la tête de Renault et de l'alliance début 2019, a déclaré M. Senard à Tokyo
M. Senard s'est brièvement exprimé en marge du forum financier Paris Europlace dans la capitale japonaise, dont il était l'un des invités à la tribune
Le groupe va lancer une nouvelle filiale baptisée «Ampere» --sans accent-- qui rassemblera 10 000 salariés en France, pour produire un million de véhicules électriques sous marque Renault à horizon 2031
Renault va s'associer à 50/50 au géant chinois Geely, déjà propriétaire de Volvo Cars et Lotus, dans une nouvelle filiale appelée «Horse»
Plusieurs médias ont rapporté la semaine dernière que Renault, dont l'Etat détient 15%, pourrait réduire sa part au capital de Nissan à 15% contre 43% actuellement, bouleversant ainsi l'«Alliance» qui les unit depuis 1999
En contrepartie, le constructeur japonais, qui détient lui-même 15% de Renault, investirait dans Ampère, la future entité qui réunira en France les activités électriques de Renault
Le constructeur a enregistré un bon premier semestre, poussé par Dacia et avec des prix en hausse, en pleine pénurie de puces électroniques
Mais sa santé financière reste fragile: ses comptes ont été plombés par son retrait de Russie et il doit, comme tous les constructeurs, financer une coûteuse transition vers l'électrique
Cette absence de Carlos Ghosn, qui l'a justifiée par son interdiction de quitter le Liban, ouvre la voie à l'émission d'un second mandat d'arrêt de la justice française
En France, M. Ghosn est visé par deux instructions, à Paris et à Nanterre, deux enquêtes dans lesquelles Renault est partie civile