Renault produira la 4L et le Scénic électriques dans les Hauts-de-France

La marque au losange vise la production de 700.000 véhicules en France à horizon 2024, et des ventes 100% électriques en 2030. (AFP).
La marque au losange vise la production de 700.000 véhicules en France à horizon 2024, et des ventes 100% électriques en 2030. (AFP).
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Publié le Jeudi 06 octobre 2022

Renault produira la 4L et le Scénic électriques dans les Hauts-de-France

  • La marque au losange vise la production de 700.000 véhicules en France à horizon 2024, et des ventes 100% électriques en 2030
  • Son nouveau pôle "ElectriCity", qui rassemble trois de ses usines dans le nord de la France, produit déjà la Mégane électrique à Douai

MAUBEUGE: Renault a confirmé jeudi qu'il produirait ses futurs modèles électriques Scénic et 4L, en plus de la R5, dans ses usines de Douai et Maubeuge (Nord).

Le groupe Renault souligne avec cette annonce qu'il "place définitivement la France au cœur de ses activités industrielles électriques", a souligné le groupe dans un communiqué.

Le constructeur a fait ces annonces alors qu'il doit préciser début novembre les détails de sa révolution interne, la scission de ses activités thermiques qui rétrogradent et de l'électrique qui accélère.

Son nouveau pôle "ElectriCity", qui rassemble trois de ses usines dans le nord de la France, produit déjà la Mégane électrique (à Douai), auxquels s'ajouteront le nouveau Kangoo à batterie, et le modèle électrique qui remplacera la Micra de Nissan, le partenaire de Renault.

La marque au losange vise la production de 700.000 véhicules en France à horizon 2024, et des ventes 100% électriques en 2030.

"Par le dialogue social constructif et par l’amélioration de notre outil industriel, nous sommes en train de montrer qu’il est possible de mener en France la bataille de la compétitivité", a déclaré le directeur général du groupe, Luca De Meo.

Le groupe a souligné qu'il avait réalisé près de 1.000 embauches en France depuis le début de l’année 2022, sur les 2.500 prévues sur la période 2022-2024. Elles font suite à un énorme plan d’économies lancé en 2020 pour sortir le groupe de la zone rouge, avec 2.500 suppressions de postes, notamment dans l'ingénierie.

Pres de l'"ElectriCity", l'usine Alpine de Dieppe (Seine-Maritime) fabriquera le futur SUV de la marque sportive.

Du côté des utilitaires, l’usine de Sandouville (Seine-Maritime) s'occupera du nouveau fourgon Trafic électrique, et Batilly (Meurthe-et-Moselle) du remplaçant du Master ainsi que du véhicule d'un partenaire. Le Mans (Sarthe) construira les châssis liés aux nouveaux véhicules.

Après des discussions sur l'inflation, marquées par des grèves dans de nombreux sites, le groupe a signé avec trois syndicats (CFE-CGC, CFDT et FO) fin septembre un accord de "soutien au pouvoir d’achat" qui comprend une prime exceptionnelle de 500 euros (une "prime Macron", sans contributions sociales).

S'y ajoutent une prime transport de 100 euros, la gratuité de la mutuelle santé pendant trois mois et la possibilité de revendre trois jours de RTT avec une majoration de 25%, soit un total de 1.000 euros pour "la majorité des salariés", selon Renault.

La CGT n'a pas signé l'accord, jugeant ces mesures "insuffisantes" et demandant une augmentation générale de 5.000 euros par an.

Le groupe a souligné qu'il avait également avancé les négociations salariales annuelles de février 2023 à décembre 2022.


Condamnation de Marine Le Pen: Macron rappelle au gouvernement l'indépendance de la justice

Le président français Emmanuel Macron (Photo AFP)
Le président français Emmanuel Macron (Photo AFP)
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  • Le président français Emmanuel Macron a « rappelé » que l'autorité judiciaire est indépendante et que les magistrats doivent être protégés
  • Le chef de l'État a également affirmé que « tous les justiciables ont droit au recours ».

PARIS : Mercredi en Conseil des ministres, le président français Emmanuel Macron a « rappelé » que l'autorité judiciaire est indépendante et que les magistrats doivent être protégés, après la condamnation de la cheffe de l'extrême droite Marine Le Pen qui a suscité des attaques contre les juges, ont rapporté des participants.

Le chef de l'État a également affirmé que « tous les justiciables ont droit au recours », selon ces sources. La justice a déjà fait savoir qu'un nouveau procès en appel pourrait se tenir dans des délais qui laissent une porte ouverte à une éventuelle candidature présidentielle en 2027 de la leader du Rassemblement national (RN), principale formation d'extrême droite française. 

Devant la presse, à l'issue du Conseil des ministres, la porte-parole du gouvernement Sophie Primas a rapporté mercredi les propos du chef de l'État.

« La première chose qu'il a rappelée, a poursuivi Mme Primas, est que la justice est évidemment indépendante et prend ses décisions en toute indépendance, et qu'il faut donc la respecter comme l'un des piliers de notre démocratie. La première, a-t-elle dit, est que la justice est indépendante et qu'elle prend ses décisions en toute indépendance et qu'il faut donc la respecter comme un pilier de notre démocratie.

« La troisième chose, pour rappeler que les menaces qui sont faites à l'encontre des magistrats sont absolument insupportables et intolérables, puisque nous sommes encore une fois dans une démocratie. Et la justice est tout à fait indépendante et doit être respectée », a-t-elle ajouté.

« Et la troisième chose, pour rappeler que chacun a le droit à une justice équivalente et que le droit est le même pour tous. »


Bac: l'épreuve de maths en première se précise pour l'an prochain

La ministre de l'Education nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, Elisabeth Borne, lors d'une conférence de presse à l'issue d'une visite à l'école élémentaire Claude-Monnet à Rueil-Malmaison, en banlieue parisienne, le 28 mars 2025. (Photo Thomas SAMSON / AFP)
La ministre de l'Education nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, Elisabeth Borne, lors d'une conférence de presse à l'issue d'une visite à l'école élémentaire Claude-Monnet à Rueil-Malmaison, en banlieue parisienne, le 28 mars 2025. (Photo Thomas SAMSON / AFP)
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  • Le Conseil supérieur de l'éducation (CSE, qui rassemble syndicats, associations de parents, collectivités, etc.) a majoritairement voté contre le projet de décret et d'arrêté
  • L'ex-ministre de l'Éducation nationale, Gabriel Attal, avait annoncé en décembre 2023 la création de cet examen sur le modèle de l'épreuve anticipée de français pour le baccalauréat en fin de première,

PARIS : Le projet d'épreuve de mathématiques en classe de première pour l'an prochain, qui vise à mettre en œuvre le « choc des savoirs » annoncé par l'ex-ministre de l'Éducation nationale Gabriel Attal, a été présenté mardi devant une instance consultative de l'Éducation nationale, étape-clé avant sa publication.

Le Conseil supérieur de l'éducation (CSE, qui rassemble syndicats, associations de parents, collectivités, etc.) a majoritairement voté contre le projet de décret et d'arrêté instaurant cette « épreuve terminale de culture mathématique aux baccalauréats général et technologique ».

Ils ont recueilli 0 voix pour, 27 contre, 31 abstentions et 4 refus de prendre part au vote (l'administration ne votant pas dans cette instance), un vote indicatif qui n'empêche pas la mise en œuvre de la réforme, selon des sources syndicales.

Cette épreuve écrite d'une durée de deux heures, qui entrera en vigueur au printemps 2026, sera « affectée d'un coefficient 2 » (points pris sur l’épreuve du Grand oral en terminale), selon ces textes, consultés par l'AFP.

L'ex-ministre de l'Éducation nationale, Gabriel Attal, avait annoncé en décembre 2023 la création de cet examen sur le modèle de l'épreuve anticipée de français pour le baccalauréat en fin de première, un projet confirmé en novembre 2024 par sa successeure, Anne Genetet.

Sophie Vénétitay, secrétaire générale du Snes-FSU, principal syndicat du second degré (collèges et lycées), qualifie auprès de l'AFP la mesure de « rafistolage supplémentaire du bac Blanquer », décidé en 2019 par l'ex-ministre Jean-Michel Blanquer.

Pour Jérôme Fournier, secrétaire national du SE Unsa, la nouvelle épreuve « alourdit la fin de l'année pour les élèves et les correcteurs ».

La première partie, qui est commune à tous les élèves, sera sous forme de QCM et pourrait être corrigée automatiquement, ce à quoi « de nombreuses organisations syndicales sont opposées », a-t-il ajouté, tandis que la deuxième partie devrait consister en des résolutions de problèmes.

Des projets de textes ont par ailleurs été votés au CSE relatif à « la mise en place du +parcours renforcé+ en classe de seconde générale et technologique » ou professionnelle à partir de la rentrée 2026, avec trois votes pour, 45 contre et 13 abstentions.

Mis en place par la ministre Élisabeth Borne, ce parcours est destiné aux élèves n’ayant pas obtenu le diplôme du brevet. Son organisation relèvera « de l’autonomie de l’établissement sur la base indicative de deux heures hebdomadaires sur tout ou partie de l’année », selon le projet d'arrêté.

Sophie Vénétitay déplore « une coquille vide » tandis que Tristan Brams (CFDT Éducation) regrette l'absence de « moyens supplémentaires ».  


Boualem Sansal fait appel de sa condamnation en Algérie, indique son avocat français

Son annonce intervient deux jours après un appel entre Emmanuel Macron et le président algérien Abdelmadjid Tebboune pour relancer le dialogue entre les deux pays, au cours duquel le sort de Boualem Sansal a été évoqué. (AFP)
Son annonce intervient deux jours après un appel entre Emmanuel Macron et le président algérien Abdelmadjid Tebboune pour relancer le dialogue entre les deux pays, au cours duquel le sort de Boualem Sansal a été évoqué. (AFP)
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  • L'écrivain franco-algérien Boualem Sansal a fait appel de sa condamnation à cinq ans de prison en Algérie, a indiqué à l'AFP mercredi son avocat français, François Zimeray
  • Cet appel, a précisé Me Zimeray, qui a appelé à un "geste humanitaire" pour libérer son client âgé de 80 ans, n'empêche pas de le gracier

PARIS: L'écrivain franco-algérien Boualem Sansal a fait appel de sa condamnation à cinq ans de prison en Algérie, a indiqué à l'AFP mercredi son avocat français, François Zimeray.

Cet appel, a précisé Me Zimeray, qui a appelé à un "geste humanitaire" pour libérer son client âgé de 80 ans, n'empêche pas de le gracier. Son annonce intervient deux jours après un appel entre Emmanuel Macron et le président algérien Abdelmadjid Tebboune pour relancer le dialogue entre les deux pays, au cours duquel le sort de Boualem Sansal a été évoqué.