Le président du RN a notamment reconnu des mauvais choix dans certaines investitures de candidats controversés, dont les propos ou comportements passés ont parasité la fin de campagne.
la polémique sur les binationaux et leur impossibilité à exercer certains postes clés en France, une mesure de campagne qui a beaucoup fait parler.
"Les Français ont choisi une Assemblée avec trois blocs de taille relativement comparable", a souligné le député, au lendemain du second tour des élections législatives.
"On n'a pas cette culture de la coalition en France. On a commencé les différents contacts. Il faut arrêter cette fadaise de croire que la gauche va construire une majorité", a-t-il poursuivi.
sondage après sondage, c'est vers le camp du tout-sauf-RN que la dynamique a basculé, coupant net l'élan de l'extrême droite, jusqu'au résultat de dimanche soir.
Le député sortant Sébastien Chenu - réélu au premier tour - avait mis le feu au poudre en expliquant que les Français disposant d'une autres nationalité seraient exclus d'une liste d'emplois jugés sensibles.
A 52 ans, cette mère de deux filles qui siège également à l'Assemblée polynésienne depuis 2023, a été élue avec 55,88% des voix contre le sortant indépendantiste Steve Chailloux.
En 2023, son parti s'est imposé comme la principale voix d'opposition autonomiste au président sortant Edouard Fritch aux élections territoriales, obtenant trois sièges à l'Assemblée de la Polynésie française.
"La cérémonie d'investiture du président aura lieu le 4 ou 5 août", a indiqué l'agence de presse officielle IRNA, citant Mojtaba Yosefi, membre de la présidence du Parlement. Il aura ensuite "15 jours pour présenter les ministres pour un vote de confiance
M. Pezeshkian, un réformateur de 69 ans, a remporté vendredi le second tour de l'élection présidentielle contre l'ultraconservateur Saeed Jalili.
Selon Ipsos Talan pour Le Monde, Radio France et France Télévisions, le RN devance l'alliance de gauche Nouveau Front populaire, qui arrive en deuxième position avec 145 à 175 sièges (151 dans l'Assemblée dissoute), devant le bloc macroniste estimé entre
Ipsos estime la participation entre 66 et 70%. 66,7% des inscrits se sont rendus aux urnes dimanche dernier pour le premier tour.
L'instabilité politique qui secoue l'Hexagone depuis l'annonce de la dissolution de l'Assemblée nationale le 9 juin est venue amplifier les risques d'embardée pesant sur les comptes du pays.
Au rang des mauvais élèves européens, la deuxième économie de la zone euro est dans le viseur de la Commission européenne dans le cadre d'une procédure pour déficit excessif.
La campagne des législatives s'achève officiellement vendredi et chacun délivre ses derniers messages de mobilisation pour tenter de forcer le destin d'un scrutin historique, pour lequel le Rassemblement national espère encore la majorité absolue.
Cette campagne éclair, la plus courte de l'histoire de la Ve République pour des législatives, est en effet émaillée de violences.
Les candidats encore en lice ont jusqu'à mardi 18H00 pour décider de se retirer et réduire ainsi drastiquement le nombre potentiel de triangulaires, plus de 300 du fait de la forte participation du premier tour (66,7%).
Pour discuter de ces désistements, Emmanuel Macron, qui a appelé dimanche à un "large rassemblement clairement démocrate et républicain", a convoqué ses ministres à l'Elysée lundi midi.
le Rassemblement national (RN, extrême droite) et ses alliés obtiennent leur meilleur score au premier tour d'un scrutin, avec 33,14% des suffrages et 10,6 millions de voix.
Cependant, le scénario d'une Assemblée nationale bloquée, sans alliances majoritaires envisageables parmi les trois blocs en présence, reste aussi une possibilité.