Les candidats pour les élections législatives du 12 juin prochain sont en campagne depuis une semaine. Cette année, l’utilisation des réseaux sociaux s’est accrue pour faire entendre leur voix et toucher de nouveaux électeurs. Conviction profonde sur le rôle des réseaux sociaux ou simple effet de mode passager ?
La première observation relevée est relative au manque d’affichage par rapport aux précédents scrutins. Les espaces réservés à cet effet dans les différentes artères des grandes villes restent désespérément vides. Seules quelques formations politiques placardent leurs affiches. Par contre, les réseaux sociaux sont investis en force.
Sur les réseaux sociaux, ils peuvent prendre le temps d’aborder plusieurs sujets d’actualité à caractère social ou économique, faire un live (direct) et suivre la popularité de chacune des publications (taux d’engagement, nombre de partages, nombre de vues…). Mais le rendez-vous direct avec les électeurs n’est pas très répandu.
La majorité ne postant que des photos et des vidéos de sorties sur le terrain, de prise de paroles lors des meetings et de passage à la télévision. C’est le cas des partis traditionnels, tels que le RND et le FLN. Les candidats indépendants optent plus facilement pour le digital et le virtuel. L’enjeu est de «renouveler le discours politique» et de lui permettre de retrouver une audience perdue.
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