Le développement des énergies renouvelables peine à prendre forme. Malgré l’annonce d’une politique nationale ambitieuse en ce domaine, les lenteurs et les contraintes de financement et de réalisation sont lourdes et nombreuses, alors que l’amorce d’une transition devient urgente car il y va de la sécurité énergétique du pays.
La composante financement est la clé de la réussite du déploiement massif des énergies renouvelables en Algérie, estiment, unanimement, les experts. La maîtrise de la structuration financière des projets est indispensable. C’est un prérequis. Selon Ryadh Boudjemadi, expert et président de la commission “Énergie” à la Confédération algérienne du patronat citoyen (CAPC), un projet photovoltaïque est avant tout financier et non technologique.
« Dans un projet de renouvelable, le financement (taux d’intérêt, durée d’emprunt et le coût moyen pondéré du capital) représente une grande partie du prix de l’électricité », soutient la CAPC, qui vient de rendre publique sa contribution à la stratégie de transition énergétique en Algérie. Sur les projets réalisés dans le monde, un gigawatt coûte en moyenne 600 à 800 millions de dollars, soit une moyenne de 10 milliards de dollars pour les 15 gigawatts projetés par les pouvoirs publics à l’horizon 2030.
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