Une ode aux Algériens de la Seconde Guerre mondiale

«La guerre tue les rêves de jeunesse (…)» Akli Tadjer l’a brillamment démontré dans son dernier roman, D’amour et de guerre. (Photo, AFP)
«La guerre tue les rêves de jeunesse (…)» Akli Tadjer l’a brillamment démontré dans son dernier roman, D’amour et de guerre. (Photo, AFP)
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Publié le Lundi 03 mai 2021

Une ode aux Algériens de la Seconde Guerre mondiale

  • L'écrivain parvient avec finesse à éveiller nos sentiments, à faire conjuguer la joie, la tristesse et la colère à la lecture de chaque ligne, de chaque page
  • «La guerre, je m’étais juré de ne jamais la faire en refermant les yeux de mon père sur son lit de mort»

Dans son dernier roman, Akli Tadjer revient sur le sort des jeunes Algériens enrôlés de force par l’armée française en 1939. Ainsi, le lecteur devient témoin de cette période oubliée de l’histoire.

«La guerre tue les rêves de jeunesse (…)» Akli Tadjer l’a brillamment démontré dans son dernier roman, D’amour et de guerre, paru en France le 4 mars dernier aux éditions Escales (la parution algérienne est prévue pour le 20 mai aux éditions Casbah). Dans ce roman tendre et révoltant à la fois, l’écrivain parvient avec finesse à éveiller nos sentiments, à faire conjuguer la joie, la tristesse et la colère à la lecture de chaque ligne, de chaque page. En fait, l’intérêt d’Akli Tadjer pour l’Histoire du pays l’a mené sur un pan de notre passé souvent occulté dans les manuels scolaires ou encore au cinéma et en littérature. Il s’agit de ces Algériens enrôlés de force par l’armée française pour combattre les Allemands durant la Seconde Guerre mondiale. Afin de raconter cet épisode tragique à travers la fiction, l’auteur embarque son lecteur dans les abysses d’Adam. Ce jeune de vingt ans menait une vie paisible dans les montagnes de Kabylie, plus précisément à Bousoulem (Bougie), où il aspirait à épouser sa dulcinée, Zina. Mais la vie en a voulu autrement ! Nous sommes en 1939 ; la guerre éclate de l’autre côté de la Méditerranée. Alors qu’il redoutait ce jour, Adam reçoit une convocation de la gendarmerie. 

«La guerre, je m’étais juré de ne jamais la faire en refermant les yeux de mon père sur son lit de mort.» Ce paternel avait souffert le martyre (amputé de son pied droit), en endossant l’uniforme kaki en 14-18. Adam se retrouve ainsi malgré lui embarqué dans cette guerre qui ne le «concerne» pas. Arraché à son village, à sa fiancée et à ses rêves de jeunesse, il se retrouve en France, dans ce pays méconnu pour lequel il devra se sacrifier pour la liberté de ses colonisateurs. Cette mésaventure le lie d’amitié à Tarik (futur imam de la mosquée de Fenaïa) et à Samuel (futur rabbin de la mosquée des juifs d’El-Kseur). Malgré leurs différences idéologiques, ces trois personnages partageront le même enfer et les mêmes désirs de liberté. En parcourant le récit, le lecteur devient témoin de cette période oubliée de l’histoire et ce, des deux côtés de la rive.

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NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en Français se contente d’une publication très sommaire, revoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.


Attaque terroriste à Moscou : L'Ukraine est-elle responsable ?

Vue de la salle de concert Crocus City Hall incendiée à Krasnogorsk, près de Moscou, le 26 mars 2024. (Photo, AFP)
Vue de la salle de concert Crocus City Hall incendiée à Krasnogorsk, près de Moscou, le 26 mars 2024. (Photo, AFP)
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  • Depuis plus de deux ans, l'Ukraine a pris en otage l'appareil d'État russe, l'empêchant d'accomplir les tâches essentielles de tout État bien organisé
  • Les hommes qui dirigent le FSB, le service de sécurité russe, ont détourné leurs ressources pour chasser les ombres liées à l'Ukraine dans un monde imaginaire

Il a fallu plusieurs jours à Vladimir Poutine pour admettre que l'attentat terroriste perpétré contre une salle de concert à Crocus, près de Moscou, était l'œuvre d'agents de l'ISIS originaires d'Asie centrale. Pourtant, il a continué à faire voler son ancien cerf-volant en affirmant que l'Ukraine était responsable.

Cette affirmation, dans le sens où l'entend le dirigeant russe, est trop ridicule pour mériter d'être réfutée. Néanmoins, examinée sous d'autres angles, elle contient plus qu'un grain de vérité.

Depuis plus de deux ans, l'Ukraine a pris en otage l'appareil d'État russe, l'empêchant d'accomplir les tâches essentielles de tout État bien organisé, notamment d'assurer la sécurité des citoyens. Les hommes qui dirigent le FSB, le service de sécurité russe, ont détourné leurs ressources pour chasser les ombres liées à l'Ukraine dans un monde imaginaire.

Des unités spéciales ont été envoyées au Kazakhstan, en Turquie, en Serbie, à Chypre et en Slovaquie, où environ 2,2 millions de Russes ont fui pour éviter d'être enrôlés dans une guerre qu'ils désapprouvent.

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Wydad Casablanca : Abdelmajid Bernaki succède à Said Naciri

Abdelmajid Bernaki, nouveau président du WAC. (Photo, X)
Abdelmajid Bernaki, nouveau président du WAC. (Photo, X)
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  • Son élection a lieu sur la base 81 votes pour et 3 abstentions
  • «Nous entamons un nouveau chapitre dans l'histoire du club. J'espère que nous allons mettre de côté les divergences pour pouvoir relever les grands défis qui nous attendent.»

Abdelmajid Bernaki, qui occupait la direction du Wydad Casablanca par intérim, est désormais le président officiel du club. Son élection a lieu sur la base 81 votes pour et 3 abstentions. Le nouveau bureau directeur du club casablancais est composé de 12 membres : Abdessadek Mourchid, Hicham El Mellakh, Kamal Lahlou, Mustapha Mellouki, Nabil Lahlou, Saad Drieb, Brahim Laassri, Mohamed Idrissi, Abdellah Bennani, Mouhcine Benssouda et El Kassri Mohamed Adil.

"Nous entamons un nouveau chapitre dans l'histoire du club. J'espère que nous allons mettre de côté les divergences pour pouvoir relever les grands défis qui nous attendent. La porte est ouverte pour accueillir de nouveaux adhérents dès demain au sein de notre grande famille. Tout wydadi portant un projet au profit du club est le bienvenu", a déclaré le nouveau patron des Rouges.

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Plusieurs pays se disent prêts à reconnaître l’État palestinien : L’autodétermination, après la paix à Gaza…

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  • A la faveur du soutien de plus en plus fervent affiché à l’égard de la population civile de Ghaza et, par ricochet, envers la cause palestinienne, l’idée de reconnaissance de l’Etat de Palestine est en train de faire son chemin
  • Alors que le Conseil de sécurité de l’ONU s’est décidé enfin à réagir après plus de cinq mois de massacres et à appeler à un cessez-le-feu immédiat à Gaza, un véritable front diplomatique est en train de se constituer

A la faveur du soutien de plus en plus fervent affiché à l’égard de la population civile de Gaza et, par ricochet, envers la cause palestinienne, l’idée de reconnaissance de l’Etat de Palestine (qui a vu le jour à Alger en 1988) est en train de faire son chemin en gagnant de plus en plus de terrain à l’échelle mondiale.

Alors que le Conseil de sécurité de l’ONU s’est décidé enfin à réagir après plus de cinq mois de massacres et à appeler à un cessez-le-feu immédiat à Gaza, un véritable front diplomatique est en train de se constituer sur la scène internationale pour élever le niveau des revendications entourant la question palestinienne.

Ce front diplomatique gagne de plus en plus de terrain à la faveur de l’élan de sympathie auquel l’on assiste à l’échelle mondiale envers les Palestiniens.

Un peu partout, en effet, les sociétés civiles et les opinions publiques, y compris dans les capitales occidentales, montent au créneau pour dénoncer les crimes de masse perpétrés chaque jour contre la population civile de Gaza, et dont la preuve la plus irréfutable est le massacre de plus de 13 000 enfants et adolescents depuis le 7 octobre, selon les chiffres de l’Unicef.

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