Algérie: La police empêche la marche des étudiants à Alger

L'interdiction de la manifestation intervient dans un contexte d'intensification de la répression contre des militants hirakistes, des opposants politiques et des journalistes, à l'approche des élections législatives anticipées organisées par le régime le 12 juin.(AFP)
L'interdiction de la manifestation intervient dans un contexte d'intensification de la répression contre des militants hirakistes, des opposants politiques et des journalistes, à l'approche des élections législatives anticipées organisées par le régime le 12 juin.(AFP)
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Publié le Mercredi 28 avril 2021

Algérie: La police empêche la marche des étudiants à Alger

  • Des policiers, déployés en grand nombre dans le centre de la capitale, ont dispersé les protestataires et procédé à de nombreuses interpellations sur la place des Martyrs, au pied de la célèbre Casbah, point de départ du défilé hebdomadaire
  • Les personnes arrêtées ont été ensuite conduites dans des fourgons de la police vers des commissariats de la wilaya (préfecture) d'Alger, a témoigné Karim, un commerçant habitué des marches étudiantes

ALGER: La police a empêché les étudiants de manifester à Alger, comme ils le font chaque mardi, pour la première fois depuis la reprise fin février des marches du mouvement prodémocratie du Hirak, selon des journalistes de l'AFP et des témoins.

Des policiers, déployés en grand nombre dans le centre de la capitale, ont dispersé les protestataires et procédé à de nombreuses interpellations sur la place des Martyrs, au pied de la célèbre Casbah (vieille ville), point de départ du défilé hebdomadaire des étudiants. 

Les personnes arrêtées ont été ensuite conduites dans des fourgons de la police vers des commissariats de la wilaya (préfecture) d'Alger, a témoigné Karim, un commerçant habitué des marches étudiantes.

A la mi-journée, seuls des policiers étaient présents place des Martyrs et dans les ruelles qu'emprunte traditionnellement le cortège, selon un photographe de l'AFP.

La Ligue algérienne des droits de l'Homme (LADDH) s'est élevée contre la répression policière et a dénoncé une "nouvelle dérive autoritaire".

L'interdiction de la manifestation intervient dans un contexte d'intensification de la répression contre des militants hirakistes, des opposants politiques et des journalistes, à l'approche des élections législatives anticipées organisées par le régime le 12 juin.

Selon le site spécialisé Algerian Detainees, 66 détenus d'opinion sont actuellement incarcérés dans le pays, poursuivis en lien avec le Hirak et/ou les libertés individuelles.

Né en février 2019 du rejet massif d'un cinquième mandat du président Abdelaziz Bouteflika, le Hirak réclame un changement radical du "système" politique en place depuis l'indépendance en 1962.


Sisi rencontre Burhan au Caire pour discuter du rétablissement de la stabilité au Soudan

 La présidence égyptienne montre le président égyptien Abdel Fattah al-Sisi (à droite) lors d'une réunion avec le chef de l'armée soudanaise Abdel Fattah al-Burhan au Caire, le 4 novembre 2024. (File/AFP)
La présidence égyptienne montre le président égyptien Abdel Fattah al-Sisi (à droite) lors d'une réunion avec le chef de l'armée soudanaise Abdel Fattah al-Burhan au Caire, le 4 novembre 2024. (File/AFP)
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  • Les 2 dirigeants ont également prévu de se consulter sur le renforcement des liens bilatéraux
  • La visite de M. Al-Burhan intervient dans un contexte de conflit permanent au Soudan, où les combats entre l'armée soudanaise et les forces de soutien rapide ont dévasté le pays

DUBAI : Le président égyptien Abdel Fattah El-Sisi et le président du Conseil souverain transitoire du Soudan, le général Abdel Fattah Al-Burhan, se sont rencontrés lundi au Caire pour discuter des moyens de rétablir la stabilité et de promouvoir le développement au Soudan.

Les deux dirigeants ont également prévu de se consulter sur le renforcement des liens bilatéraux et d'aborder diverses questions régionales, a rapporté Ahram Online.

La visite de M. Al-Burhan intervient dans un contexte de conflit permanent au Soudan, où les combats entre l'armée soudanaise et les forces de soutien rapide ont dévasté le pays.

M. Al-Burhan a déclaré Khartoum "libérée" du contrôle des forces de soutien rapide en mars, après une importante poussée militaire.

La guerre, qui a éclaté en avril 2023 en raison de différends concernant l'intégration des forces de soutien rapide dans l'armée, a fait des dizaines de milliers de morts, les deux parties étant accusées d'avoir commis des atrocités.

Le Soudan reste profondément divisé, l'armée contrôlant le nord et l'est du pays, tandis que les forces de sécurité soudanaises détiennent la majeure partie du Darfour et certaines parties du sud.


Le chef de la lutte antiterroriste irakienne s'entretient avec les émissaires égyptien et jordanien

M. Al-Tamimi a rencontré l'attaché militaire égyptien, le colonel Akram Sharif, et l'attaché militaire jordanien, le général de brigade Anwar Al-Bashbasha. (INA)
M. Al-Tamimi a rencontré l'attaché militaire égyptien, le colonel Akram Sharif, et l'attaché militaire jordanien, le général de brigade Anwar Al-Bashbasha. (INA)
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  • Les réunions ont porté sur le renforcement de la coopération, l'échange d'expertise et le partage des perspectives sur les questions de sécurité
  • Al-Tamimi a rencontré l'attaché militaire égyptien, le colonel Akram Sharif, et l'attaché militaire jordanien, le général de brigade Anwar Al-Bashbasha, selon un communiqué du service de lutte contre le terrorisme

DUBAI : Le chef du service irakien de lutte contre le terrorisme, le général de corps d'armée Karim Al-Tamimi, a tenu lundi des réunions séparées avec les envoyés militaires égyptien et jordanien afin de discuter des moyens de renforcer la coopération en matière de sécurité.

Al-Tamimi a rencontré l'attaché militaire égyptien, le colonel Akram Sharif, et l'attaché militaire jordanien, le général de brigade Anwar Al-Bashbasha, selon un communiqué du service de lutte contre le terrorisme.

Les réunions ont porté sur le renforcement de la coopération, l'échange d'expertise et le partage de perspectives sur les questions de sécurité entre les trois pays.


Le ministre saoudien des Affaires étrangères discute des négociations entre les États-Unis et l'Iran avec son homologue iranien

 Une photo fournie par le ministère saoudien des Affaires étrangères montre le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal bin Farhan (R), rencontrant le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, à Riyad, le 9 octobre 2024. (AFP)
Une photo fournie par le ministère saoudien des Affaires étrangères montre le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal bin Farhan (R), rencontrant le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, à Riyad, le 9 octobre 2024. (AFP)
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  • Le ministre saoudien des Affaires étrangères Faisal ben Farhane a discuté avec son homologue iranien Abbas Araghchi des derniers développements dans les pourparlers entre les Etats-Unis et l'Iran lors d'un appel téléphonique
  • Le prince Faisal a reçu lundi un appel téléphonique de M. Araghchi au cours duquel ils ont discuté du troisième cycle de négociations entre les Etats-Unis et l'Iran, qui s'est tenu samedi à Mascate, la capitale d'Oman

RIYADH : Le ministre saoudien des Affaires étrangères Faisal ben Farhane a discuté avec son homologue iranien Abbas Araghchi des derniers développements dans les pourparlers entre les Etats-Unis et l'Iran lors d'un appel téléphonique, a déclaré le ministère saoudien des Affaires étrangères le 28 avril.

Le prince Faisal a reçu lundi un appel téléphonique de M. Araghchi au cours duquel ils ont discuté du troisième cycle de négociations entre les Etats-Unis et l'Iran, qui s'est tenu samedi à Mascate, la capitale d'Oman.

Les ministres ont également discuté des liens bilatéraux et des questions d'intérêt commun, a ajouté le communiqué du ministère.