En plus de la forte mobilisation au sein même de la wilaya, la contagion a gagné plusieurs régions du pays, telles que Khenchela, Oum El Bouaghi, Mila, Mostaganem, Aïn Témouchent et Souk Ahras. Des informations circulent déjà quant à l’adhésion des enseignants de Béjaïa et des autres wilayas de la Kabylie à ce mouvement de protestation. A Alger, quelques écoles primaires suivent déjà le mouvement. Cette protestation éparse devrait devenir plus intense dès aujourd’hui avec une grève générale illimitée.
Sur les raisons de ce mouvement, les enseignants grévistes citent le pouvoir d’achat érodé, les salaires bas qui ne suffisent à rien, la surcharge horaire et les conditions socioprofessionnelles détériorées. Les protestataires mentionnent dans un communiqué une série de revendications, à leur tête la protection du pouvoir d’achat et la revalorisation du point indiciaire pour qu’il passe de 45 à 90 DA.
Ils demandent aussi le classement de l’enseignement comme un métier pénible et bénéficier de la retraite sans condition d’âge. Sans aucune couverture syndicale, cette grève, qui rassemble les enseignants des trois paliers de l’éducation, témoigne d’un profond malaise et d’un ras-le-bol général dans le département de Ouadjaout.
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