Mais en plein mois du Ramadan, le combat contre le coronavirus n’est pas l’unique souci des citoyens. En effet, les Tunisiens sont contraints de serrer la ceinture. Leur pouvoir d’achat s’érode à vue d’œil. Les conséquences économiques et sociales de la pandémie sont désastreuses pour la bourse des familles. Des emplois ont été perdus, des entreprises ont été fermées, des vies ont été brisées.
Tout cela se passe sous le regard médusé des hommes politiques. L’indifférence glacée qu’opposent nos gouvernants face aux souffrances du peuple est révoltante. C’est d’ailleurs ce qui explique leur impopularité chronique dans les sondages.
En effet, les clivages politiques l’emportent, pour eux, sur les priorités économiques. On continue à se livrer bataille alors qu’on danse sur un volcan. La faute incombe à qui ? A tous ceux qui ont glissé le mauvais bulletin de vote dans l’urne, le jour du scrutin. Oui il faut reconnaître qu’on a mal choisi nos élus. Pire encore, parmi eux, il y a même des personnes dangereuses qui ne font que précipiter la faillite de l’Etat. Le dernier acte en date nous en dit long sur ces députés pyromanes comme Rached Khiari qui a accusé le Chef de l’Etat et chef suprême des forces armées de «haute trahison». Cet élu avait prétendu, dans une séquence vidéo publiée sur sa page facebook, que le Président Saïed avait reçu des financements de parties américaines pour multiplier ses chances d’accéder à la magistrature suprême lors de l’élection présidentielle de 2019.
NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en français se contente d’une publication très sommaire, revoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.