Le CPJ a rappelé dans son communiqué qu’“en avril 2020, le gouvernement algérien a criminalisé la diffusion de fausses nouvelles” qui “nuisent à l'unité national”, annonçant qu’un “courriel a été envoyé au ministère algérien de la Communication pour commentaires mais n'a reçu aucune réponse”. “Le 18 avril, la police judiciaire de la ville de Tamanrasset a arrêté Karèche, correspondant du quotidien Liberté, après avoir répondu à une convocation pour interrogatoire”, a rappelé le CPJ, avant d’ajouter : “Lors d'une audience devant le tribunal de Tamanrasset, les autorités ont accusé le journaliste de diffuser de fausses nouvelles nuisibles à l'ordre public, de porter atteinte à la sécurité et à l'unité nationales, et d'utiliser un compte électronique pour diffuser des informations susceptibles de provoquer la ségrégation et la haine dans la société”.
La Ligue algérienne de défense des droits de l’homme (LADDH) a appelé, via sa page Facebook, à la libération du journaliste détenu. Dans son texte, la LADDH a estimé que “le journalisme n’est pas un crime”. Même réaction de la presse tant nationale qu’internationale. En effet, l’arrestation du journaliste Rabah Karèche a été dénoncée par plusieurs titres de presse internationale. La presse nationale a fait écho de l’arrestation du journaliste et a appelé à sa libération. La presse française, américaine et même de l’Amérique du Sud, dont des titres ont repris une dépêche de l’AFP, ont appelé, à l’unanimité, à la libération du journaliste.
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