Malgré tout ce dont a souffert l’Initiative Arabe pour la Paix, et malgré son incapacité à jusqu’à l’heure actuelle à faire progresser le processus de paix israélo-arabe et israélo-palestinien, il est néanmoins nécessaire qu’elle reste d’actualité vu sa fonction de feuille de route. Cela s’applique également au plan « Obama-Kerry » pour la paix.
Même si mes propos paraissent obsolètes pour certains, conserver ces acquis parait logique en politique. Le Moyen-Orient était et restera un laboratoire de guerres qui commencent et s’arrêtent, ainsi qu’un champ d’expériences pour les initiatives de paix dont certaines, seulement, aboutiront.
Dans cet esprit, revenons aux deux traités des paix égyptien et jordanien comme référence en termes d’aboutissements des initiatives de paix. Ces deux traités se sont limités au stricte cadre bilatéral sans faire tache d’huile et sans lancer une nouvelle dynamique de paix comme l’avait promis l’ancien président égyptien Anouar Al Sadate.
Même si nous considérons que ces deux accords de paix cités comme étant les plus aboutis dans la région, le fait qu’ils ne se soient pas étendus a des pays voisins d’Israël comme le Liban, la Syrie la Palestine et dans une certaine mesure l’Irak, a ouvert la voie à des conflits armés qui diffèrent de par leur très différentes nature des guerres classiques d’armées réglementaires sur des fronts classiques.