AlUla voit dans la durabilité la clé de sa croissance

La Commission Royale d'AlUla (RCU) a annoncé qu'elle se lancera dans ses futurs projets en adhérant à des pratiques durables. (Fourni)
La Commission Royale d'AlUla (RCU) a annoncé qu'elle se lancera dans ses futurs projets en adhérant à des pratiques durables. (Fourni)
Dr Maliha Hashmi, directrice exécutive de la santé, du bien-être et de la biotechnologie chez NEOM. (Fourni)
Dr Maliha Hashmi, directrice exécutive de la santé, du bien-être et de la biotechnologie chez NEOM. (Fourni)
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Publié le Vendredi 14 mai 2021

AlUla voit dans la durabilité la clé de sa croissance

  • La RCU poursuit une stratégie neutre en carbone qui repose sur les principes de base d'une économie circulaire
  • La nouvelle approche durable d’AlUla par rapport à son avenir fera l’objet d’une discussion lors d’une réunion intitulée «Crossroads - les peuples et la planète: AlUla peut-elle ouvrir la voie à un avenir durable?»

AlUla, l’ancienne vallée de la région de Médine en Arabie saoudite, qui recèle 200000 ans d’histoire humaine encore inexplorée, continue de jouer un rôle central dans la stratégie touristique du Royaume.

Afin d’ouvrir la voie à une croissance future de la région, la Commission royale d’AlUla (RCU) a annoncé qu’elle compte adopter des pratiques durables dans ses futurs projets.

«À la RCU, nous sommes constamment à la recherche de nouvelles façons de nous impliquer et de travailler avec nos partenaires, experts et actionnaires, ainsi qu’avec la communauté d’AlUla», explique à Arab News Amr Almadani, PDG de la Commission. «Notre succès est guidé par des collaborations toujours plus approfondies. Ces perspectives locales et mondiales nous poussent continuellement à aller de l’avant, tandis que nous travaillons pour atteindre nos objectifs visant à parvenir au développement durable à AlUla, et de façon plus étendue, en contribuant aux efforts de diversification décrits dans la Vision 2030».

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Dr Maliha Hashmi, directrice exécutive de la santé, du bien-être et de la biotechnologie chez NEOM. (Fourni)

La RCU poursuit une stratégie neutre en carbone qui repose sur les principes de base d'une économie circulaire. Elle a également annoncé qu'elle construirait une infrastructure qui va contribuer à créer des dizaines de milliers d'emplois, et dynamiser la communauté locale en lui offrant des formations et des opportunités pour de nouveaux parcours professionnels.

La nouvelle approche durable d’AlUla par rapport à son avenir fera l’objet d’une discussion lors d’une réunion le 2 avril, la première d’une série intitulée «Crossroads - les peuples et la planète: AlUla peut-elle ouvrir la voie à un avenir durable?». Les panelistes participeront soit d’AlUla, soit virtuellement. La réunion se penchera sur des approches intégrées et évolutives sur la durabilité, et les experts discuteront des niveaux complexes, des synergies et des conflits portant sur la durabilité sociale, économique et environnementale.

Parmi les panelistes, on compte l'homme d'affaires et entrepreneur Alejandro Agag, l'ancien premier ministre italien Matteo Renzi, l'architecte et leader en conception durable, William McDonough, James Hardcastle, directeur de la Liste verte de l’UICN, Carlos Duarte, chef de file dans de multiples branches de l'océanographie biologique, et Gérard Mestrallet, président exécutif d'Afalula, l'agence française de développement d'Alula. Renzi et Mestrallet sont tous deux membres du conseil consultatif de la RCU.

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La Commission Royale d'AlUla (RCU) a annoncé qu'elle se lancera dans ses futurs projets en adhérant à des pratiques durables. (Fourni)

«Quand nous pensons à la durabilité, nous nous tournons vers les civilisations du passé pour nous en inspirer», poursuit Almadani. «Notre but est d’appliquer des approches innovantes à la sagesse des anciens afin de trouver de nouvelles façons de protéger le paysage naturel d’AlUla et ses habitants, et de préserver son héritage pour les années à venir. C’est la source d’inspiration de Crossroads, qui utilise le passé pour tracer la meilleure voie vers l’avenir».

Grâce à Crossroads, la RCU compte rassembler des experts mondiaux de tous les domaines, pour constituer et parfaire ses idées concernant la durabilité relatives à la croissance future de cette région antique.

Lancées par la RCU comme des discussions «axées sur les solutions», ces réunions aborderont les éléments clés de son plan directeur «Voyage à Travers le Temps», décrivant la première et la plus importante phase du développement d'AlUla.

«Le thème de la durabilité intégrée est débattu au premier plan de tous les projets de développement actuellement en cours dans le Royaume d'Arabie saoudite», précise à Arab News Dr Maliha Hashmi, directrice exécutive de la santé, du bien-être et de la biotechnologie à NEOM, la ville transfrontalière planifiée par l'Arabie saoudite dans la province de Tabuk, de même que modératrice de la première réunion de Crossroads.

«Alors que nous travaillons pour un avenir meilleur et plus durable pour notre peuple, notre environnement et nos systèmes économiques, nous devons adopter les nouvelles technologies et les nouvelles solutions, tout en retenant aussi les leçons et les traditions du passé».


Ce texte est la traduction d’un article paru sur arabnews.com


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
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  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
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  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
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  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.