Comment les plus grands dinosaures volants supportaient leur cou démesuré

Vue d'un dinosaure pendant le Jurassic Quest Drive Thru au Pomona Fairplex le 19 février 2021 à Pomona, Californie. (Rich Fury / Getty Images via AFP)
Vue d'un dinosaure pendant le Jurassic Quest Drive Thru au Pomona Fairplex le 19 février 2021 à Pomona, Californie. (Rich Fury / Getty Images via AFP)
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Publié le Jeudi 15 avril 2021

Comment les plus grands dinosaures volants supportaient leur cou démesuré

  • La clé de l'énigme semble résider dans un assemblage complexe de rayons à l'intérieur de ces vertèbres qui, bien qu'ultra-légers, supportaient le poids de la tête et du cou du ptérosaure
  • La structure n'a pas d'équivalent connu dans le règne animal, moderne ou éteint, et la chercheuse s'est dite "surprise que personne ne l'ait découverte avant"

WASHINGTON : Immenses reptiles volants, les ptérosaures de la famille des Azhdarchidae fendaient les cieux à l'époque des dinosaures, utilisant leur énorme bec pour chasser poissons et autres animaux.

Mais c'est un autre élément de leur anatomie qui a toujours intrigué les scientifiques: leur cou. Les chercheurs estiment que ce dernier pouvait mesurer jusqu'à trois mètres de long - soit plus que celui d'une girafe - soulevant ainsi le mystère de comment ces animaux pouvaient en supporter le poids.

Grâce à l'analyse d'échantillons de vertèbres bien conservées, issues de fouilles au Maroc, une équipe de scientifiques pense détenir la réponse. 

La clé de l'énigme semble résider dans un assemblage complexe de rayons à l'intérieur de ces vertèbres qui, bien qu'ultra-légers, supportaient le poids de la tête et du cou du ptérosaure.

Cariad Williams, autrice principale de l'article paru dans la revue iScience, a déclaré à l'AFP qu'avant un examen approfondi, l'équipe de recherche se doutait déjà que l'intérieur de la colonne vertébrale de l'animal abritait une structure interne sophistiquée.

Mais après l'analyse des résultats d'un passage au scanner, "nous n'arrivions pas à croire ce que nous avions découvert - c'est l'une des structures les plus singulières que nous ayons jamais vues", a affirmé cette doctorante de l'université de l'Illinois à Urbana-Champaign, aux Etats-Unis.

La structure n'a pas d'équivalent connu dans le règne animal, moderne ou éteint, et la chercheuse s'est dite "surprise que personne ne l'ait découverte avant".

« Formidablement complexes »

Le tube neural, qui héberge les nerfs à travers la colonne vertébrale, se situe au centre de la vertèbre et se relie aux parois extérieurs de cette dernière via de fins os nommés trabécules, disposés en rayons et se croisant l'un et l'autre, à l'instar d'une roue de vélo.

Les rayons sont également disposés dans la longueur de la vertèbre, lui donnant une apparence d'hélice et ajoutant plus de robustesse à la structure.

L'équipe de chercheurs a ensuite collaboré avec des ingénieurs en biomécanique, dont les calculs amènent à penser qu'avec seulement une cinquantaine de ces os en forme de rayons, le poids que les ptérosaures pouvaient supporter était augmenté de 90%.

Co-auteur de l'étude, David Martill de l'université de Portsmouth au Royaume-Uni a déclaré dans un communiqué que la découverte permettait de résoudre "beaucoup de questions de biomécanique sur comment ces créatures étaient capables de soutenir leurs têtes massives - longues de plus d'1,5 mètre - montées sur des cous plus longs que ceux de la girafe moderne - tout en conservant la capacité de voler".

On ne connaît que relativement peu de choses à propos des ptérosaures, qui ont été délaissés précédemment dans les études scientifiques car considérés comme peu intéressants dans la recherche sur l'évolution.

Pourtant, cette découverte les révèle comme "formidablement complexes" et dignes d'études bien plus approfondies, ont souligné David Martill et l'équipe de recherche.


La French touch pour un voyage de renouveau et de bien-être à Dubaï

Le Retreat Palm Dubai MGallery vous propose une expérience unique (fournie)
Le Retreat Palm Dubai MGallery vous propose une expérience unique (fournie)
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  • La journée commence un petit déjeuner et une activité de poterie; c’est le point de départ d’une journée entièrement consacrée au bien-être holistique
  • Situé sur les rives de Palm Jumeirah, à Dubaï, l’hôtel bénéficie d'une vue imprenable sur le golfe Arabique

DUBAÏ: Le Retreat Palm Dubai MGallery propose à ses clients un véritable voyage avec le programme intitulé «MGallery Memorable Moments», récemment dévoilé.

Le MGallery fait partie de la chaîne hôtelière française Sofitel Hotels, basée à Paris.

Conçu pour offrir une journée inoubliable de relaxation et de rajeunissement, le MGallery offre aux touristes et aux résidents des Émirats arabes unis une expérience inoubliable de bien-être, loin de l'agitation de la ville et de la vie quotidienne.

La journée commence un petit déjeuner et une activité de poterie; c’est le point de départ d’une journée entièrement consacrée au bien-être holistique. Qu'il s'agisse de s'immerger dans le royaume de la thérapie «color and sound», de s'adonner à des expériences sportives ou de prendre soin de son visage, la chaîne française offre une expérience qui répond à tous les goûts.

«Ces rituels servent de marqueurs profonds dans votre voyage. Ils revigorent le corps, l'esprit et l'âme», confie ainsi Samir Arora, directeur général de MGallery.

«Chaque moment de ce séjour exceptionnel est soigneusement conçu pour vous laisser un sentiment d'équilibre intérieur et de renouveau», ajoute-t-il.

Le Retreat Palm Dubai MGallery est un hôtel de luxe marqué par la French touch.

Situé sur les rives de Palm Jumeirah, à Dubaï, l’hôtel bénéficie d'une vue imprenable sur le golfe Arabique et il offre à ses clients un espace serein où ils peuvent profiter d'un service personnalisé et d'expériences culinaires exquises.

Avec son mélange inimitable d'élégance contemporaine, le Retreat Palm Dubai MGallery offre une retraite inoubliable aux voyageurs exigeants qui sont à la recherche d'une expérience unique et enrichissante.

 


Soprano se lance dans le cinéma

Le rappeur français comorien Said M'Roumbaba, AKA. Soprano (Photo, AFP).
Le rappeur français comorien Said M'Roumbaba, AKA. Soprano (Photo, AFP).
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  • Le rappeur, très apprécié du jeune public et qui est l'une des personnalités préférées des Français
  • «Marius et les gardiens de la cité phocéenne» doit sortir en 2025

PARIS: Le rappeur marseillais Soprano se lance dans le cinéma et tiendra le rôle principal d'une comédie d'aventure familiale dont le tournage vient de débuter, ont annoncé mardi les producteurs.

"Marius et les gardiens de la cité phocéenne" doit sortir en 2025.

Le rappeur, très apprécié du jeune public et qui est l'une des personnalités préférées des Français, y joue le rôle d'un guide touristique autoproclamé "Roi de Marseille", "qui trimballe ses clients dans son bus panoramique".

Virage artistique 

"Le jour où son véhicule tombe en panne, mettant en péril son petit business, il fait la rencontre de trois gamins du quartier qui prétendent être sur la piste d'un trésor. Marius se retrouve alors engagé dans une dangereuse aventure", résume le synopsis.

De nombreuses personnalités populaires du rap se sont essayées au cinéma, certains étant devenus des habitués des plateaux comme Joeystarr ou plus récemment, alias Fianso.


L'Américain Paul Auster, auteur de la «Trilogie new-yorkaise», disparaît à l'âge de 77 ans

L'écrivain américain Paul Auster regarde à Lyon le 16 janvier 2018. Paul Auster, l'auteur américain prolifique dont les œuvres incluent « La trilogie new-yorkaise », est décédé des suites d'un cancer du poumon, a rapporté le New York Times le 30 avril 2024. (AFP)
L'écrivain américain Paul Auster regarde à Lyon le 16 janvier 2018. Paul Auster, l'auteur américain prolifique dont les œuvres incluent « La trilogie new-yorkaise », est décédé des suites d'un cancer du poumon, a rapporté le New York Times le 30 avril 2024. (AFP)
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  • Né en 1947 dans l'Etat du New Jersey, Paul Auster est devenu une icône littéraire de New York. Auteur d'une trentaine de livres, il a été traduit dans plus de 40 langues
  • Ecrivain vénéré en France qu'il considère comme son "deuxième pays", il reçoit le Prix Médicis étranger pour le "Léviathan" en 1993

NEW YORK: Paul Auster, auteur américain prolifique de romans, poèmes et films propulsé sur la scène littéraire internationale par sa "Trilogie new-yorkaise", est mort de complications d'un cancer du poumon à l'âge de 77 ans, a annoncé une amie de la famille.

L'écrivain est décédé à son domicile de Brooklyn, à New York (Etats-Unis), a indiqué Jacki Lyden dans un email à l'AFP, après avoir informé le New York Times.

"Paul s'est éteint ce soir, chez lui, entouré de ses proches", a écrit mardi Mme Lyden.

Son épouse, l'écrivaine Siri Hustvedt, avait annoncé l'an dernier qu'il souffrait d'un cancer. Fin août, dans un long post poignant sur Instagram, accompagné de photos du couple jeune, elle indiquait que Paul Auster n'était pas sorti d'affaire, après avoir annoncé six mois auparavant, sur le même réseau social, le cancer de son époux soigné à New York.

"Nous n'avons pas encore passé le panneau +Vous quittez le Cancerland+ qui marque la frontière du pays", avait-elle dit.

Comparant le sort de son mari à celui "d'enfants malades", elle avait estimé que "Paul (avait) de nombreuses années derrière lui, son enfance, sa jeunesse, l'âge adulte" et qu'"il (était) aujourd'hui âgé."