Macron: L’expansionnisme islamo-nationaliste turc est un facteur de déstabilisation

En Méditerranée, où les recherches d'hydrocarbures unilatéralement effectuées par Ankara ont provoqué de vives tensions, notamment avec la Grèce (Photo, AFP).
En Méditerranée, où les recherches d'hydrocarbures unilatéralement effectuées par Ankara ont provoqué de vives tensions, notamment avec la Grèce (Photo, AFP).
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Publié le Jeudi 20 août 2020

Macron: L’expansionnisme islamo-nationaliste turc est un facteur de déstabilisation

  • Erdogan mène une politique expansionniste qui mêle nationalisme et islamisme, qui n'est pas compatible avec les intérêts européens, affirme Macron
  • "L’Europe doit voir les choses en face et s'assumer, je ne suis pas pour l'escalade, mais je ne crois pas dans une diplomatie impuissante »

PARIS: Le président français Emmanuel Macron considère que son homologue turc Recep Tayyip Erdogan mène "une politique expansionniste qui mêle nationalisme et islamisme, qui n'est pas compatible avec les intérêts européens" et est "facteur de déstabilisation", dans un entretien paru jeudi.

"L’Europe doit voir les choses en face et s'assumer", a-t-il dit au magazine Paris Match. "Je ne suis pas pour l'escalade. Mais, symétriquement, je ne crois pas dans une diplomatie impuissante. On a envoyé le signal que la solidarité européenne avait un sens", ajoute le chef de l’État français, qui doit recevoir jeudi la chancelière allemande Angela Merkel au fort de Brégançon, à Bormes-les-Mimosas, la résidence estivale des présidents français.

Le président Erdogan avait qualifié mercredi de "piraterie" les activités des pays opposés à la Turquie en Méditerranée, où les recherches d'hydrocarbures unilatéralement effectuées par Ankara ont provoqué de vives tensions, notamment avec la Grèce, qui revendique la zone.

Sans la nommer, Erdogan s'en est aussi pris à la France, à un moment où les relations entre Ankara et Paris sont tendues.  La France avait annoncé la semaine dernière avoir dépêché en Méditerranée orientale deux navires de guerre et deux avions en signe de soutien à Athènes, ce qui avait provoqué une certaine irritation du gouvernement allemand, bien que l'Élysée affirme qu'il n'y ait "pas de contradiction sur le fond".

Erdogan s'est toutefois dit prêt à dialoguer, soulignant qu'il attendait de ses interlocuteurs "des pas qui pourraient réduire les tensions".

"La France est une puissance méditerranéenne", relève Macron, affirmant ne pas avoir "un rapport univoque avec la Turquie".  "Je suis un des rares dirigeants européens à avoir reçu Erdogan ces dernières années, à Paris, en janvier 2018. Beaucoup me l'ont reproché. C'est sans doute un des dirigeants avec lequel j'ai passé le plus de temps en conversation. Je suis moi-même allé le revoir en septembre 2018 à Istanbul et j'ai pris l'initiative d'un sommet conjoint de la France, de l'Allemagne et du Royaume-Uni avec la Turquie, à Londres, en décembre 2019", fait encore valoir le président français.


Sisi rencontre Burhan au Caire pour discuter du rétablissement de la stabilité au Soudan

 La présidence égyptienne montre le président égyptien Abdel Fattah al-Sisi (à droite) lors d'une réunion avec le chef de l'armée soudanaise Abdel Fattah al-Burhan au Caire, le 4 novembre 2024. (File/AFP)
La présidence égyptienne montre le président égyptien Abdel Fattah al-Sisi (à droite) lors d'une réunion avec le chef de l'armée soudanaise Abdel Fattah al-Burhan au Caire, le 4 novembre 2024. (File/AFP)
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  • Les 2 dirigeants ont également prévu de se consulter sur le renforcement des liens bilatéraux
  • La visite de M. Al-Burhan intervient dans un contexte de conflit permanent au Soudan, où les combats entre l'armée soudanaise et les forces de soutien rapide ont dévasté le pays

DUBAI : Le président égyptien Abdel Fattah El-Sisi et le président du Conseil souverain transitoire du Soudan, le général Abdel Fattah Al-Burhan, se sont rencontrés lundi au Caire pour discuter des moyens de rétablir la stabilité et de promouvoir le développement au Soudan.

Les deux dirigeants ont également prévu de se consulter sur le renforcement des liens bilatéraux et d'aborder diverses questions régionales, a rapporté Ahram Online.

La visite de M. Al-Burhan intervient dans un contexte de conflit permanent au Soudan, où les combats entre l'armée soudanaise et les forces de soutien rapide ont dévasté le pays.

M. Al-Burhan a déclaré Khartoum "libérée" du contrôle des forces de soutien rapide en mars, après une importante poussée militaire.

La guerre, qui a éclaté en avril 2023 en raison de différends concernant l'intégration des forces de soutien rapide dans l'armée, a fait des dizaines de milliers de morts, les deux parties étant accusées d'avoir commis des atrocités.

Le Soudan reste profondément divisé, l'armée contrôlant le nord et l'est du pays, tandis que les forces de sécurité soudanaises détiennent la majeure partie du Darfour et certaines parties du sud.


Le chef de la lutte antiterroriste irakienne s'entretient avec les émissaires égyptien et jordanien

M. Al-Tamimi a rencontré l'attaché militaire égyptien, le colonel Akram Sharif, et l'attaché militaire jordanien, le général de brigade Anwar Al-Bashbasha. (INA)
M. Al-Tamimi a rencontré l'attaché militaire égyptien, le colonel Akram Sharif, et l'attaché militaire jordanien, le général de brigade Anwar Al-Bashbasha. (INA)
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  • Les réunions ont porté sur le renforcement de la coopération, l'échange d'expertise et le partage des perspectives sur les questions de sécurité
  • Al-Tamimi a rencontré l'attaché militaire égyptien, le colonel Akram Sharif, et l'attaché militaire jordanien, le général de brigade Anwar Al-Bashbasha, selon un communiqué du service de lutte contre le terrorisme

DUBAI : Le chef du service irakien de lutte contre le terrorisme, le général de corps d'armée Karim Al-Tamimi, a tenu lundi des réunions séparées avec les envoyés militaires égyptien et jordanien afin de discuter des moyens de renforcer la coopération en matière de sécurité.

Al-Tamimi a rencontré l'attaché militaire égyptien, le colonel Akram Sharif, et l'attaché militaire jordanien, le général de brigade Anwar Al-Bashbasha, selon un communiqué du service de lutte contre le terrorisme.

Les réunions ont porté sur le renforcement de la coopération, l'échange d'expertise et le partage de perspectives sur les questions de sécurité entre les trois pays.


Le ministre saoudien des Affaires étrangères discute des négociations entre les États-Unis et l'Iran avec son homologue iranien

 Une photo fournie par le ministère saoudien des Affaires étrangères montre le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal bin Farhan (R), rencontrant le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, à Riyad, le 9 octobre 2024. (AFP)
Une photo fournie par le ministère saoudien des Affaires étrangères montre le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal bin Farhan (R), rencontrant le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, à Riyad, le 9 octobre 2024. (AFP)
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  • Le ministre saoudien des Affaires étrangères Faisal ben Farhane a discuté avec son homologue iranien Abbas Araghchi des derniers développements dans les pourparlers entre les Etats-Unis et l'Iran lors d'un appel téléphonique
  • Le prince Faisal a reçu lundi un appel téléphonique de M. Araghchi au cours duquel ils ont discuté du troisième cycle de négociations entre les Etats-Unis et l'Iran, qui s'est tenu samedi à Mascate, la capitale d'Oman

RIYADH : Le ministre saoudien des Affaires étrangères Faisal ben Farhane a discuté avec son homologue iranien Abbas Araghchi des derniers développements dans les pourparlers entre les Etats-Unis et l'Iran lors d'un appel téléphonique, a déclaré le ministère saoudien des Affaires étrangères le 28 avril.

Le prince Faisal a reçu lundi un appel téléphonique de M. Araghchi au cours duquel ils ont discuté du troisième cycle de négociations entre les Etats-Unis et l'Iran, qui s'est tenu samedi à Mascate, la capitale d'Oman.

Les ministres ont également discuté des liens bilatéraux et des questions d'intérêt commun, a ajouté le communiqué du ministère.