Maroc: liberté provisoire refusée au journaliste Omar Radi

La mère d'Omar Radi lors d'une manifestation à Casablanca, le 22 septembre 2020 (Photo, AFP)
La mère d'Omar Radi lors d'une manifestation à Casablanca, le 22 septembre 2020 (Photo, AFP)
Short Url
Publié le Jeudi 08 avril 2021

Maroc: liberté provisoire refusée au journaliste Omar Radi

  • Omar Radi a déjà été condamné début 2020 à quatre mois de prison avec sursis pour «outrage à magistrat» après un tweet critiquant un juge
  • Plusieurs organisations de défense des droits humains, dont Amnesty et Human Rights Watch (HRW), avaient appelé lundi les autorités marocaines à remettre le journaliste en liberté provisoire

RABAT: La demande de liberté provisoire du journaliste Omar Radi, en détention préventive depuis huit mois pour des accusations d'espionnage et de viol, a été rejetée une nouvelle fois par la justice marocaine, a indiqué jeudi un de ses avocats. 

Ce militant de 34 ans connu pour son engagement en faveur de la défense des droits humains est accusé à la fois d'avoir reçu des « financements étrangers », d'« atteinte à la sécurité intérieure de l'Etat » et de « viol » dans deux affaires jugées conjointement. 

Après plusieurs refus, ses avocats avaient fait une nouvelle demande de liberté conditionnelle à l'ouverture de son procès, mardi devant la chambre criminelle de la cour d'appel de Casablanca, avant le renvoi de l'audience au 27 avril.   

« On espérait vraiment que la liberté provisoire soit accordée à Omar Radi au vu de son état de santé. La détention préventive est d'abord une mesure exceptionnelle et il dispose de toutes les garanties pour assister à son procès », a déclaré Me Miloud Kandil.  

Le journaliste a cependant obtenu d'accéder à son dossier, ce qui ne lui était pas permis jusque-là, a-t-il dit.  

Le père du militant s'est inquiété cette semaine pour sa santé en affirmant qu'il effectuait des analyses médicales.  

L'enquête pour viol a été ouverte en juillet 2020 après la plainte d'une de ses collègues. Si Omar Radi parle de « relations librement consenties », la plaignante affirme qu'elle n'était pas consentante et défend avec pugnacité son »droit à la dignité ». 

L'enquête pour « espionnage » concerne, selon le journaliste, des informations transmises dans le cadre de son métier de journaliste. Elle a été ouverte fin juin 2020 après la publication d'un rapport d'Amnesty International affirmant que son téléphone était espionné par les autorités marocaines via un logiciel de piratage. Rabat a toujours démenti, dénonçant une « campagne internationale de diffamation ». 

Plusieurs organisations de défense des droits humains, dont Amnesty et Human Rights Watch (HRW), avaient appelé lundi les autorités marocaines à remettre le journaliste en liberté provisoire en souhaitant « un procès équitable pour toutes les parties ». 

Ses soutiens rappellent régulièrement que « plusieurs journalistes indépendants, militants et politiciens ont été arrêtés, jugés ou emprisonnés pour des accusations douteuses d'agressions sexuelles ces dernières années » au Maroc. 

Omar Radi a déjà été condamné début 2020 à quatre mois de prison avec sursis pour « outrage à magistrat » après un tweet critiquant un juge. 


Le prince héritier saoudien s'envole pour les États-Unis

Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane a quitté le royaume lundi pour se rendre aux États-Unis, a rapporté l'agence de presse saoudienne. (Photo Arab News)
Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane a quitté le royaume lundi pour se rendre aux États-Unis, a rapporté l'agence de presse saoudienne. (Photo Arab News)
Short Url
  • Le prince héritier effectuera une visite officielle de travail à l'invitation du président américain Donald Trump
  • Au cours de cette visite, il rencontrera M. Trump pour discuter des relations entre leurs deux pays et des moyens de les renforcer dans divers domaines. Des questions d'intérêt commun seront également abordées

RIYAD : Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane a quitté le royaume lundi pour se rendre aux États-Unis, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Le prince héritier effectuera une visite officielle de travail à l'invitation du président américain Donald Trump.

Au cours de cette visite, il rencontrera M. Trump pour discuter des relations entre leurs deux pays et des moyens de les renforcer dans divers domaines. Des questions d'intérêt commun seront également abordées. 

 


Liban: un mort dans une nouvelle frappe israélienne 

Une frappe israélienne a fait un mort dimanche dans le sud du Liban, théâtre récurrent de tirs malgré le cessez-le-feu en vigueur entre Israël et le Hezbollah libanais, a indiqué le ministère libanais de la Santé. (AFP)
Une frappe israélienne a fait un mort dimanche dans le sud du Liban, théâtre récurrent de tirs malgré le cessez-le-feu en vigueur entre Israël et le Hezbollah libanais, a indiqué le ministère libanais de la Santé. (AFP)
Short Url
  • Plus tôt dimanche, la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) avait accusé l'armée israélienne d'avoir ouvert le feu sur ses membres dans le sud du pays, Israël assurant ne pas avoir visé les Casques bleus "délibérément"
  • Malgré un cessez-le-feu conclu en novembre 2024, à l'issue de plus d'un an d'hostilités avec le Hezbollah, Israël continue de mener des attaques régulières contre les bastions du mouvement pro-iranien au Liban

BEYROUTH: Une frappe israélienne a fait un mort dimanche dans le sud du Liban, théâtre récurrent de tirs malgré le cessez-le-feu en vigueur entre Israël et le Hezbollah libanais, a indiqué le ministère libanais de la Santé.

"Une frappe ce soir de l'ennemi israélien sur une voiture dans la ville d'Al-Mansouri, située dans le district de Tyr, a tué un citoyen", a annoncé le ministère dans un communiqué.

Selon l'Agence de presse officielle libanaise Ani, cette frappe de drone a tué le directeur d'une école locale nommé Mohammed Shoueikh.

L'armée israélienne n'a pas réagi dans l'immédiat à ces informations.

Plus tôt dimanche, la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) avait accusé l'armée israélienne d'avoir ouvert le feu sur ses membres dans le sud du pays, Israël assurant ne pas avoir visé les Casques bleus "délibérément".

Malgré un cessez-le-feu conclu en novembre 2024, à l'issue de plus d'un an d'hostilités avec le Hezbollah, Israël continue de mener des attaques régulières contre les bastions du mouvement pro-iranien au Liban en l'accusant de chercher à reconstituer ses capacités militaires.

La Finul oeuvre avec l'armée libanaise à l'application de cet accord de cessez-le-feu ayant mis fin le 27 novembre 2024 à plus d'un an de conflit, dont deux mois de guerre ouverte, entre le Hezbollah et Israël.

Le Hezbollah a été très affaibli par la dernière guerre avec Israël et les Etats-Unis ont accru la pression sur les autorités libanaises pour le désarmer, ce que le mouvement islamiste refuse.

 


Accident de car en Arabie saoudite: 45 pèlerins tués selon la police indienne

45 pèlerins musulmans en majorité de nationalité indienne sont décédés dans un accident de car survenu pendant la nuit près de la ville sainte de Médine, en Arabie saoudite, a indiqué lundi la police indienne. (AFP)
45 pèlerins musulmans en majorité de nationalité indienne sont décédés dans un accident de car survenu pendant la nuit près de la ville sainte de Médine, en Arabie saoudite, a indiqué lundi la police indienne. (AFP)
Short Url
  • "L’accident tragique d'autocar impliquant des pèlerins indiens en Arabie saoudite est bouleversant"
  • 45 pèlerins musulmans en majorité de nationalité indienne sont décédés dans un accident de car survenu pendant la nuit près de la ville sainte de Médine, en Arabie saoudite, a indiqué lundi la police indienne

NEW DELHI: 45 pèlerins musulmans en majorité de nationalité indienne sont décédés dans un accident de car survenu pendant la nuit près de la ville sainte de Médine, en Arabie saoudite, a indiqué lundi la police indienne.

"L’accident tragique d'autocar impliquant des pèlerins indiens en Arabie saoudite est bouleversant", a déclaré V.C. Sajjanar, commissaire de police de Hyderabad, la ville du centre de l'Inde d'où seraient originaires un grand nombre de victimes.

Lors d'un point presse, il a indiqué que "selon les premières informations, 46 personnes se trouvaient dans le bus et malheureusement une seule personne a survécu"."