En effet, la corruption mine la capacité de l’État à promouvoir une croissance économique qui profite à tous les citoyens. Elle érode aussi la confiance du public envers les institutions, réduit l’efficacité et l’équité des politiques publiques et prive le pays d’importantes ressources qui serviraient aux investissements publics tels que les projets d’infrastructure. Cela dit, il est temps de réviser ce genre d’article qui bloque l’action de l’administration et la régit par la peur. Lequel article a détruit injustement des centaines de vies et a été à l’origine de l’emprisonnement de plusieurs compétences administratives dont le tort n’a pas été une corruption avérée mais ont été incriminées pour avoir outrepassé leurs prérogatives en prenant des initiatives qui leur semblaient bonnes pour leurs entreprises.
Résultat des courses : toutes les entreprises publiques se trouvent en état de paralysie totale. Leurs responsables refusent de prendre des initiatives sans avoir la garantie d’être protégés contre toute accusation. Personne ne veut être passible d’un procès ou de se voir malmené dans les couloirs de la brigade financière pour avoir « bien travaillé ».
Ce genre de loi ne fait que ternir l’image d’une Tunisie qui a bâti, depuis 2011, des institutions solides qui promeuvent l’intégrité et la responsabilité dans l’ensemble du secteur public et n’est pas digne d’un pays qui a investi dans des niveaux élevés de transparence et de la surveillance indépendante.
NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en français se contente d’une publication très sommaire, revoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.