Tout observateur raisonnable de l’effondrement du Liban doit avoir à l’esprit les deux questions suivantes: les États-Unis et la France, les deux principales puissances occidentales concernées par la question libanaise, ont-ils accepté de remettre ce qui reste du pays à l’Iran? Et si cela est effectivement vrai, à quoi ressembleront les frontières des intérêts régionaux et internationaux au Moyen-Orient dans son ensemble, compte tenu de la confusion et du flux et reflux qui marquent les relations de Washington avec les trois autres grandes puissances mondiales, la Russie, la Chine et l'UE?
Le récent discours du secrétaire général du Hezbollah Hassan Nasrallah, le dirigeant de facto du Liban, ne laisse aucun doute sur l'équilibre réel des pouvoirs dans un pays dont on ne peut plus nier qu'il est occupé.
Le discours était un recueil d'ordres, d'interdictions, d'accusations de «trahison» et de directives adressées non seulement à tous les fonctionnaires de l'État, y compris le président, le président, le premier ministre, le commandant de l'armée et le gouverneur de la banque centrale; mais aussi aux manifestants descendant dans les rues et bloquant les routes, contre lesquels Nasrallah a menacé de prendre des mesures.
Le «guide suprême» et dirigeant de facto du Liban a abordé chacun des points ci-dessus avec un ordre spécifique, arrondissant sa liste de directives par des menaces d’autres mesures relatives à la Constitution et à la gouvernance en dehors du cadre des institutions constitutionnelles actuelles.
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