Aujourd’hui, les alliés de la Syrie se souviennent des dix années écoulées depuis le début du vaste et massif mouvement civil qui s’est transformé en une véritable révolution contre la tyrannie du régime d’Assad. Dix ans, c'est le prix de la complicité internationale et de son soutien au régime tyrannique d'Assad, d'une manière ou d'une autre. Les résultats sont la mort, les blessures et le déplacement de centaines de milliers de Syriens. Ce qui a commencé comme une lutte pacifique qui a gagné la sympathie du monde s'est transformé en la plus grande tragédie humaine de l'ère moderne.
Cette révolution a exploité les différentes forces de la région pour consacrer sa présence et ses objectifs. Des groupes terroristes tels qu'Al-Qaïda, Al-Nusra, le Hezbollah, l'EI, Fatemiyoun et Zainabiyoun, ont atteint leurs objectifs dans les batailles sur le sol syrien et ont transformé la révolution en guerres purement fondamentalistes, loin de ses origines de revendications justes réclamées par le peuple syrien.
Les États-Unis ont adopté une position verbale tranchante en plaçant une «ligne rouge» devant le régime de Bachar al-Assad s’il utilisait des armes chimiques contre son peuple (ce qui est arrivé). Ce n’était qu’un petit chapitre de la politique la plus importante que le gouvernement du président Barack Obama recherchait à l’époque, en concluant un accord nucléaire avec le régime iranien, l’allié le plus vital de Bachar al-Assad. Il s’est immédiatement félicité de l’offre russe de superviser la neutralisation de l’arsenal d’armes chimiques du régime d’Assad.
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