Le rituel est désormais acté, le président Abdelmadjid Tebboune a convoqué, jeudi, le corps électoral en vue de l’organisation d’un scrutin législatif anticipé, conséquence de la dissolution de l’Assemblée nationale le 21 février dernier. Le scrutin se déroulera le 12 juin, a indiqué un communiqué de la Présidence.
Selon les délais fixés par la Constitution, les élections doivent avoir lieu dans les trois mois qui suivent la dissolution de l’APN et peuvent être repoussées pour une durée unique d’un trimestre supplémentaire.
Ce nouveau rendez-vous électoral, le deuxième depuis l’élection de Tebboune en décembre 2019 après le référendum sur la révision de la Constitution, se tiendra sur la base d’une nouvelle loi électorale signée également mercredi dernier, qui fixe la règle de financement et de contrôle de la campagne électorale.
Le scrutin législatif intervient surtout dans un contexte de crispation marquée par le retour du Hirak qui refuse de s’inscrire dans une projection électorale menée par le régime en place.
Les manifestants ont réitéré encore hier cette position tranchée à l’occasion des marches du vendredi qui ont eu lieu dans la plupart des wilayas que compte le pays. La classe politique reste, de son côté, divisée sur la question.
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