ALGER: Les élections législatives anticipées se tiendront le 12 juin prochain, a affirmé la présidence algérienne après l’annonce de la dissolution du Parlement le mois dernier.
Ces élections font partie des réformes politiques promises par Tebboune à la suite des manifestations de masse qui ont forcé son prédécesseur, Abdelaziz Bouteflika, à démissionner en 2019 après deux décennies au pouvoir.
En novembre 2020, les Algériens ont voté pour que la Constitution soit amendée afin de donner plus de pouvoirs au Premier ministre et au Parlement, même si la participation au scrutin était faible.
Les alliés de Bouteflika possédaient la majorité des sièges au Parlement dissous. Les députés avaient été élus en mai 2017 pour un mandant de cinq ans.
Élu en décembre 2019, Tebboune s’est engagé à réaliser des réformes politiques et économiques pour mettre fin au mouvement de protestation qui réclame la démission de tous les dirigeants au pouvoir.
Le mois dernier, le président algérien a ordonné la libération de 59 détenus du mouvement de protestation connu sous le nom de Hirak dans une tentative apparente de mettre un terme aux protestations qui ont éclaté pour la première fois dans le pays le 22 février 2019.
Mais les manifestations ont repris de plus belle il y a trois semaines, après avoir été interrompues par les mesures de confinement imposées par le gouvernement en mars 2020 en raison de la Covid-19.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur arabnews.com