Il est évident que les différents dérapages dans lesquels s’enfoncent les responsables et les différents acteurs politiques découlent d’une désagrégation et d’une démobilisation à toute épreuve. On sait aujourd’hui ce qui fait la faiblesse de ce qui est entrepris. Mais on sait encore davantage l’inaptitude des différentes parties prenantes à redresser tout ce qui a rapport à la récession économique et financière, à la crise sanitaire, mais aussi au blocage politique qui ne cessent de porter préjudice à l’image et à la crédibilité du pays.
Selon le journal émirati Al-Ain, « la Tunisie est un pays dans le besoin, comme Gaza ». Ou encore plus loin : « Le peuple tunisien est content de l’arrivée de 500 vaccins (1000 doses) contre le Covid-19, offerts par les Emirats arabes unis. Il remercie les EAU pour leur volonté de tendre la main à tous ceux qui en ont besoin… »
Il y a au fait matière à discussion sur tout ce qui est engagé ici et là depuis 2011 et qui ne cesse d’altérer l’image, voire la souveraineté du pays. On a l’impression que les décideurs évoluent dans un monde à part, où on ne voit pas comment ils peuvent réformer sans se tromper. Tenir aujourd’hui une comptabilité sur les dérives engendrées par une pareille indisposition à relever les défis auxquels est confrontée la Tunisie relève d’un exercice de haute voltige.
NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en français se contente d’une publication très sommaire, revoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.