Scènes émouvantes à l'ONU alors que des témoins évoquent les violations des droits de l'homme en Syrie

Une commission de trois membres a enquêté sur plus de 100 centres de détention en Syrie. (AFP/File)
Une commission de trois membres a enquêté sur plus de 100 centres de détention en Syrie. (AFP/File)
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Publié le Mercredi 03 mars 2021

Scènes émouvantes à l'ONU alors que des témoins évoquent les violations des droits de l'homme en Syrie

  • Une jeune fille raconte comment son père a disparu après avoir été arrêté, voilà près de huit ans; elle demande que justice soit rendue pour toutes les victimes du régime syrien
  • Le verdict rendu par une cour allemande qui a condamné à la prison un agent du régime envoie à Assad ce message que ceux qui commettent de tels crimes ne peuvent pas rester cachés, selon le représentant permanent de l'Allemagne

NEW YORK : « Je m'appelle Wafa Ali Mustafa et je suis sans nouvelles de mon père, Ali Mustafa, cela fait 2 801 jours – près de huit ans – que le régime syrien l'a enlevé par la force. »

Le discours de Mme Mustafa a bouleversé la salle de l'Assemblée générale des Nations unies. En effet, elle fait partie des trois représentants de la société civile qui sont venus témoigner lors d'une table ronde réunissant des personnalités de haut niveau sur les droits de l'Homme en Syrie, plus particulièrement sur la torture et la disparition des détenus. Cette réunion intervient à un moment où le conflit, qui a commencé le 15 mars 2011, entre dans sa dixième année.

« Jamais ma mère, mes deux sœurs et moi n'avons pu comprendre pourquoi il a été enlevé ni où il est détenu. Nous ne sommes au courant de rien », explique Wafa Mustafa d'une voix tremblante. Son père, militant des droits de l'homme, avait participé aux manifestations pour dénoncer l'oppression du régime.

Journaliste et militante, Wafa raconte qu'elle a elle-même été détenue en 2011, alors qu'elle avait 21 ans, «pour avoir osé rêver d'une Syrie libre et équitable». Elle a passé les dix années qui ont suivi sa libération à «revendiquer la justice contre le régime d'Al-Assad et contre les autres groupes qui continuent à recourir à la détention comme arme de guerre».

« Souffrances inimaginables »

C'est à Berlin que Wafa a obtenu son diplôme universitaire l'année dernière. Pour son père, il était essentiel qu'elle poursuive ses études. Pourtant, elle avoue qu'elle se demande souvent, comme bien d'autres Syriens, si tout ce qu'elle fait n’est pas inutile. «Je me demandais ce matin: “À quoi cela sert-il que je m'adresse à vous tous aujourd'hui?” C'est une question que se posent tous les Syriens», confie-t-elle à l'Assemblée générale.

Toutefois, elle précise que, le jour où elle reverra son père, certes, il lui demandera ce qu'elle a fait pendant toutes ces années. « Il me demandera ce que nous avons tous fait », ajoute-t-elle.

Le témoignage de Wafa Mustafa survient au lendemain de la publication d'un rapport de la Commission d'enquête internationale indépendante des Nations unies sur la République arabe syrienne. Ce dernier constate que des milliers de détenus ont subi des « souffrances inimaginables » pendant la guerre, notamment la torture, le meurtre et les violences sexuelles envers les femmes, les filles et les garçons.

Le Conseil de sécurité a chargé la Commission d'enquêter et d'enregistrer toutes les violations du droit international commises depuis le début du conflit. Tout a commencé lorsque le régime a brutalement réprimé les protestataires pacifiques lors du « Printemps de Damas ». Depuis lors, 400 000 personnes ont été tuées et des millions d'autres ont été contraintes de quitter leurs domiciles.

Au moins vingt méthodes de torture documentées

Les enquêteurs indiquent dans leur rapport que le gouvernement syrien a employé « au moins vingt méthodes de torture horrifiantes, qui ont été documentées de manière exhaustive ».

«Ces méthodes impliquent notamment les chocs électriques, la brûlure de certaines parties du corps, l'arrachage d'ongles et de dents, les simulacres d'exécution, la technique du pneu (NDRL: où le détenu passe ses jambes, sa tête et parfois ses bras dans un pneu de voiture), ainsi que la crucifixion ou la suspension à un ou deux membres pendant une longue durée, en leur donnant souvent des coups violents.»

Une enquête sur plus de 100 centres de détention

Les trois membres de la Commission d'enquête internationale indépendante des Nations unies sur la République arabe syrienne ont enquêté sur plus de 100 centres de détention en Syrie. Leurs conclusions se fondent sur plus de 2 500 entretiens menés au cours des dix dernières années. Ils constatent qu'aucune des parties belligérantes en Syrie n'a respecté les droits des détenus. Ainsi, des dizaines de milliers de personnes sont toujours portées disparues, sans qu’on ait la moindre trace d’elles.

« Au bout de dix ans, on voit clairement que ce sont les enfants, les femmes et les hommes de Syrie qui ont payé le prix de la violence inouïe que le gouvernement syrien a déclenchée pour réprimer toute contestation », déclare le président de la Commission, Paulo Pinheiro, devant l'Assemblée générale.

« Les financements étrangers opportunistes, les armes et autres appuis aux parties belligérantes ont alimenté ce feu que le monde s'est contenté de regarder brûler. Les groupes terroristes ont proliféré en imposant leur idéologie à la population, en particulier aux femmes, aux filles et aux garçons, ainsi qu'aux minorités ethniques et religieuses et aux civils opposés au régime », dénonce-t-il.

Un verdict historique

M. Pinheiro poursuit en ajoutant que « les forces pro-gouvernementales ont ciblé, de manière délibérée et répétée, les hôpitaux et les établissements médicaux, et elles ont décimé le secteur médical avant la flambée de la pandémie mondiale la plus dévastatrice depuis un siècle ».

« Elles ont employé des armes chimiques, instrumentalisé, détourné et entravé la libre circulation de l'aide humanitaire – et ce, même si cette aide a été consentie par le Conseil de sécurité ».

Les représentants de plus de 30 États membres des Nations unies ont pris la parole devant l'Assemblée générale. Ils ont pour la plupart réclamé que justice soit rendue aux victimes du conflit et que les auteurs de ces actes soient tenus pour responsables. Sans cela, il serait impossible de parvenir à une réconciliation nationale, ont-ils convenu. Les participants ont qualifié d'historique le verdict rendu la semaine dernière par un tribunal allemand qui a condamné l'ancien agent secret syrien Eyad al-Gharib à quatre ans et demi de prison pour complicité de crimes contre l'humanité. En effet, il a été accusé d'avoir capturé des manifestants pacifiques opposés au gouvernement et de les avoir livrés à un centre de détention, où ils ont fait l'objet de tortures. Ce verdict représente le premier jugement rendu par un tribunal en dehors de la Syrie sur des actes de torture commis par des membres du régime d'Assad avec le soutien de l'État.

Crime de guerre

Christoph Heusgen, représentant permanent de l'Allemagne auprès des Nations unies, affirme que le verdict de la cour régionale de Coblence envoie ce message clair à Assad : « Ceux qui commettent de tels crimes ne peuvent être en sécurité où que ce soit. » Il ajoute que « le gouvernement d'Al-Assad a fait de ce berceau de la civilisation une véritable chambre de torture ».

En outre, l'envoyé allemand a dénoncé la décision « cruelle » de la Chine et de la Russie en juillet 2020 qui ont mis leur veto à une résolution des Nations unies appelant à garder ouverts deux postes frontières entre la Turquie et la Syrie pour permettre l'acheminement de l'aide humanitaire à des millions de civils dans le nord-ouest de la Syrie.

Barbara Woodward, la représentante permanente du Royaume-Uni auprès des Nations unies, estime de son côté que les 32 incidents au cours desquels le régime syrien a utilisé des armes chimiques contre des civils constituent chacun un crime de guerre. Elle a promis que la Grande-Bretagne «répondra plus fermement à l’avenir à tout recours aux armes chimiques» par le régime.

« La Syrie redeviendra un jour ma maison »

Par ailleurs, la Russie est la seule à défendre le régime d'Assad. Stepan Kuzmenkov, conseiller principal de la délégation russe auprès des Nations unies, a condamné la réunion de mardi, estimant qu'elle se fondait sur «des accusations, des mensonges et des spéculations».

Il a déclaré que le régime syrien est agressé dans la mesure où son « indépendance ne convient pas à certains pays occidentaux qui continuent à favoriser l'usage de la force ou des menaces dans le cadre des relations internationales ».

M. Kuzmenkov a critiqué ses homologues des Nations unies parce qu'ils « ont omis d'évoquer le vrai problème : le terrorisme » et qu'ils « se servent du discours des droits de l'Homme pour réaliser des objectifs politiques à court terme ». Il a réitéré la position de Moscou, qui considère que les sanctions unilatérales sont à l'origine des souffrances en Syrie.

Dans son discours, il n'a à aucun moment abordé le sujet du jour : la torture pratiquée dans les prisons syriennes.

C'est le 11 mars que sera présenté au Conseil des droits de l'homme des Nations unies le rapport de la Commission d'enquête internationale indépendante.

En dépit de la misère, de la douleur et des pertes endurées au cours de ce conflit interminable, les Syriens continuent à espérer un meilleur avenir.

« La Syrie d'Al-Assad est simplement un pays de torture ; une réalité que certains membres de cette assemblée ont rendue possible. Mais la Syrie redeviendra un jour ma maison », a affirmé Wafa Mustafa devant l'Assemblée générale.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com.


En Tunisie, un décret présidentiel contre les « fausses informations» menace les libertés

Le président tunisien Kais Saied s'adresse aux journalistes après avoir voté aux élections locales de 2023 dans la localité de Mnihla, dans la province de l'Ariana, à la périphérie de Tunis, le 24 décembre 2023. (Photo, AFP)
Le président tunisien Kais Saied s'adresse aux journalistes après avoir voté aux élections locales de 2023 dans la localité de Mnihla, dans la province de l'Ariana, à la périphérie de Tunis, le 24 décembre 2023. (Photo, AFP)
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  • En un an et demi, plus de 60 personnes parmi lesquelles des journalistes, des avocats et des opposants à M. Saied ont fait l'objet de poursuites au nom du décret 54
  • La liberté d'expression était considérée comme le principal acquis de la Révolution de 2011 qui a fait chuter le dictateur Zine El Abidine Ben Ali

TUNIS: La multiplication des poursuites judiciaires en Tunisie contre des journalistes et personnalités publiques depuis la publication d'un décret visant à combattre ce que le gouvernement considère comme de "fausses informations" est devenu une "menace" pour la liberté d'expression encourageant "l'autocensure", déplorent des ONG et des professionnels des médias.

Le 13 septembre 2022, le président Kais Saied a promulgué le "décret 54" qui punit de jusqu'à cinq ans de prison quiconque utilise les réseaux d'information et de communication pour "rédiger, produire, diffuser (ou) répandre de fausses nouvelles (...) dans le but de porter atteinte aux droits d'autrui ou de porter préjudice à la sécurité publique".

La même peine peut être appliquée en cas de diffusion "de nouvelles ou de faux documents (...) visant à diffamer d'autres personnes, de porter atteinte à leur réputation, de leur nuire financièrement ou moralement". Le temps de détention double "si la personne visée est un agent public", selon le décret controversé.

En un an et demi, plus de 60 personnes parmi lesquelles des journalistes, des avocats et des opposants à M. Saied ont fait l'objet de poursuites au nom du décret 54, affirme à l'AFP le président du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT), Zied Dabbar.

En dépit de ses objectifs officiels, ce "décret-loi n'a par exemple jamais été appliqué aux cas de cyberattaques", note-t-il.

Pour le célèbre chroniqueur radio Haythem Mekki, le texte vise "à faire taire les voix indésirables au pouvoir, ce qui explique les multiples poursuites lancées contre des personnes qui n'ont fait que critiquer les autorités".

Objet lui-même d'une enquête sur la base du décret 54 pour une publication sur l'état de la morgue de l'hôpital de Sfax (centre), ce journaliste estime que le texte a "réussi à intimider les milieux médiatiques et gravement affecté la liberté d'expression".

"On n'ose quasiment plus critiquer le président, ni en faire un objet de satire alors qu'à un moment on avait des guignols (des marionnettes humoristiques, ndlr) pour tous les responsables de l'Etat", constate-t-il. "La chape de plomb est là et pèse lourd", déplore M. Mekki.

La liberté d'expression était considérée comme le principal acquis de la Révolution de 2011 qui a fait chuter le dictateur Zine El Abidine Ben Ali. Mais depuis le coup de force en juillet 2021 du président Saied, par lequel il s'est octroyé tous les pouvoirs, plusieurs ONG et l'opposition ont déploré un recul des droits et libertés.

"Climat de peur" 

Selon l'ONG américaine Human Rights Watch, le pouvoir tunisien utilise ce décret "pour étouffer et intimider un large éventail de critiques".

Pour le professeur en science de l'information, Sadok Hammami, "ce décret-loi n'est pas du tout une réponse à la désinformation ni aux +fake news+ puisqu'il vise plus particulièrement des personnalités publiques et politiques".

"Le climat actuel décourage les professionnels des médias et instaure une atmosphère de peur, de censure et d'autocensure", selon lui.

"Aujourd'hui, les gens craignent de s'exprimer pour ne pas subir les foudres du décret 54", confirme à l'AFP Hamza Belloumi, un animateur de télévision vedette.

Son émission hebdomadaire qui dévoile des affaires de corruption ou des sujets sociaux sensibles, s'appuyait sur les témoignages de personnes "qui avaient le courage de parler, mais sont beaucoup plus réticentes aujourd'hui". "Soit elles n'acceptent pas de parler, soit elles réclament des garanties d'anonymat", regrette-t-il, soulignant avoir "énormément réduit" le nombre de reportages.

Même si "l'idée du texte était motivée par une bonne volonté, son utilisation est mauvaise. Il est devenu un instrument pour museler la parole", ajoute-t-il.

Fin février, 40 députés ont déposé une demande au Parlement pour réviser le décret mais son examen est "entravé par le président" de la Chambre, accuse le président du SNJT.

L'avocat et militant politique Ayachi Hammami, poursuivi depuis janvier en vertu du décret après une intervention radiophonique sur la situation des magistrats, déplore "une instrumentalisation des lois pour frapper fort les voix opposantes, les écarter et faire peur aux Tunisiens".

"Il est temps de réviser ce décret surtout à l'approche de la présidentielle (prévue à l'automne, ndlr) qui exige le plus grand niveau de solidarité entre les acteurs médiatiques, politiques et socio-économiques", abonde le député indépendant Mohamed Ali.

 

 


Une offensive israélienne sur Rafah «pourrait conduire à un bain de sang» selon le chef de l'OMS

Des enfants réagissent alors qu'ils fuient suite aux bombardements israéliens à Nuseirat, dans le centre de la bande de Gaza, le 29 avril 2024, dans le contexte du conflit en cours dans le territoire palestinien entre Israël et le groupe militant Hamas. (AFP)
Des enfants réagissent alors qu'ils fuient suite aux bombardements israéliens à Nuseirat, dans le centre de la bande de Gaza, le 29 avril 2024, dans le contexte du conflit en cours dans le territoire palestinien entre Israël et le groupe militant Hamas. (AFP)
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  • Pour l'heure, l'armée israélienne continue de bombarder la ville, où le Premier ministre Benjamin Netanyahu veut lancer une offensive terrestre pour «anéantir » selon lui les dernières brigades du Hamas
  • Les Européens, l'ONU et les Etats-Unis, principal allié d'Israël, ont tous demandé avec force à M. Netanyahu de renoncer à une offensive terrestre sur la ville

GENÈVE: Une offensive terrestre de l'armée israélienne sur la ville de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, "pourrait conduire à un bain de sang", a mis en garde le chef de l'Organisation mondiale de la santé vendredi sur le réseau social X.

"L'OMS est profondément préoccupée par le fait qu'une opération militaire à grande échelle à Rafah, Gaza, pourrait conduire à un bain de sang et affaiblir davantage un système de santé déjà à genoux", écrit Tedros Adhanom Ghebreyesus, à propos de la ville où sont massés 1,2 million de Palestiniens venus y chercher refuge.

Pour l'heure, l'armée israélienne continue de bombarder la ville, où le Premier ministre Benjamin Netanyahu veut lancer une offensive terrestre pour "anéantir" selon lui les dernières brigades du Hamas, mouvement qu'il considère comme terroriste de même que les Etats-Unis et l'Union européenne.

Les Européens, l'ONU et les Etats-Unis, principal allié d'Israël, ont tous demandé avec force à M. Netanyahu de renoncer à une offensive terrestre sur la ville.

Outre le coût en vies humaines, une offensive serait "un coup dur pour les opérations humanitaires dans l'ensemble de la bande de Gaza" car Rafah "est au coeur des opérations humanitaires", a averti vendredi le porte-parole du Bureau des Affaires humanitaires de l'ONU (Ocha), Jens Laerke, à Genève.

Le 7 octobre, une attaque de commandos du Hamas infiltrés depuis Gaza dans le sud d'Israël a entraîné la mort de plus de 1.170 personnes, essentiellement des civils, selon un bilan de l'AFP établi à partir de données officielles israéliennes.

En représailles à l'attaque du Hamas, l'armée israélienne a lancé une offensive de grande envergure -aérienne puis terrestre- dans la bande de Gaza qui a fait jusqu'à présent 34.622 morts, majoritairement des civils, selon le ministère de la Santé du Hamas.

 

 


La Sûreté publique saoudienne publiera samedi les instructions pour obtenir le permis d’entrée à La Mecque avant la saison du Hajj

La Direction générale de la sûreté publique d’Arabie saoudite a annoncé qu’elle publierait samedi des instructions à l’intention des résidents souhaitant obtenir l’autorisation d'entrer à La Mecque avant le début de la saison du Hajj. (Photo, AFP)
La Direction générale de la sûreté publique d’Arabie saoudite a annoncé qu’elle publierait samedi des instructions à l’intention des résidents souhaitant obtenir l’autorisation d'entrer à La Mecque avant le début de la saison du Hajj. (Photo, AFP)
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  • La Direction générale des passeports a déclaré qu’elle avait commencé à délivrer des permis d’entrée électroniques pour les travailleurs à La Mecque
  • Tout résident saoudien souhaitant obtenir un permis doit présenter une demande auprès des autorités compétentes

RIYAD: La Direction générale de la sûreté publique d’Arabie saoudite a annoncé qu’elle publierait samedi des instructions à l’intention des résidents souhaitant obtenir l’autorisation d’entrer à La Mecque avant le début de la saison du Hajj, a rapporté l’Agence de presse saoudienne (SPA).

Elle a par ailleurs expliqué que tout résident saoudien souhaitant obtenir un permis doit présenter une demande auprès des autorités compétentes et a indiqué que ceux qui n’obtiennent pas les permis nécessaires se verront interdire l’accès à la Ville sainte.

La Direction générale des passeports a également déclaré avoir commencé à délivrer des permis d’entrée électroniques pour les travailleurs à La Mecque afin de simplifier les procédures d’entrée pour les résidents pendant la saison du Hajj.

Le service numérique, accessible via la plate-forme en ligne Absher et le portail Muqeem du ministère de l’Intérieur, permettra à ceux qui souhaitent obtenir un permis d’entrée de soumettre leurs documents en ligne sans avoir à se rendre en personne dans les bureaux de passeports.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com