Un peu comme en politique, avec la question de la très sensible transition démocratique, objet d’incessantes revendications populaires, en économie le dossier de la transition énergétique, sur fond de la libéralisation de notre domaine minier, accapare toute l’attention, 50 ans après la nationalisation du secteur des hydrocarbures.
Et pour cause, les recettes des hydrocarbures sont de moins en moins importantes pour pouvoir faire face aux dépenses budgétaires du pays sans cesse grandissantes.
Un indice : il faut, selon les experts, un baril qui dépasse de loin les 100 dollars pour pouvoir équilibrer notre budget. Alors que les perspectives les plus optimistes du marché international évoquent un cours ne dépassant pas les 70 dollars. C’est dire… !
La nouvelle loi des hydrocarbures, adoptée en 2019 mais qui attend la finalisation de ses textes d’application pour devenir entièrement opérationnelle, devra «favoriser le développement et l’exploitation sûre, durable et optimale des ressources en hydrocarbures, y compris les ressources non conventionnelles et l’offshore, satisfaire les besoins en énergie de la collectivité nationale, assurer la sécurité de son approvisionnement à long terme et promouvoir la préservation et la protection de l’environnement, tout en garantissant la sécurité des personnes et des installations», a déclaré le directeur de la réglementation et des études juridiques au ministère de l’Energie, Amirali Amir, repris par l’APS.
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