Covid-19 : le variant anglais détecté en Algérie

Un travailleur médical tient un flacon de vaccin russe Spoutnik V contre la maladie à coronavirus COVID-19 dans une clinique de la ville de Blida, à environ 45 kilomètres au sud-ouest de la capitale algérienne, le 30 janvier 2021. (RYAD KRAMDI / AFP)
Un travailleur médical tient un flacon de vaccin russe Spoutnik V contre la maladie à coronavirus COVID-19 dans une clinique de la ville de Blida, à environ 45 kilomètres au sud-ouest de la capitale algérienne, le 30 janvier 2021. (RYAD KRAMDI / AFP)
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Publié le Vendredi 26 février 2021

Covid-19 : le variant anglais détecté en Algérie

  • Alliés idéologiques après l'indépendance de l'Algérie en 1962, Pékin et Alger entretiennent d'étroites relations économiques et commerciales depuis les années 1990
  • L'Algérie doit recevoir d'ici fin février un lot de 700.000 à 800.000 doses dans le cadre du dispositif onusien Covax, selon le ministre de la Santé Abderahmane Benbouzid

ALGER : Le variant anglais du Covid-19 a été détecté pour la première fois en Algérie, a annoncé jeudi soir l’Institut Pasteur d’Algérie, confirmant une information du quotidien francophone El Watan.

"Dans la continuité des activités de séquençage des virus SARS-CoV-2 (...), l’Institut Pasteur d’Algérie a détecté sur des PCR positives, datées du 19 février 2021, deux variants britanniques", a indiqué l'institut dans un communiqué. 

"Ces deux souches mutantes ont été détectées chez un membre du personnel de santé de l’EHS de Psychiatrie de Chéraga (isolé actuellement) et chez un immigré retournant de France pour l’enterrement de son père", précise le communiqué.

Sans confirmer l'information d'El Watan selon laquelle les deux premiers cas du variant anglais du coronavirus étaient apparus en Algérie, le ministre de la Santé,  Abderrahmane Benbouzid s'est voulu rassurant.

"Le variant n'est pas une source d'inquiétude particulière. Nos experts sont à l'affut pour toute éventualité d'apparition d'un variant", a-t-il  déclaré lors d'une conférence de presse, cité par l'agence officielle APS.

Afin d'empêcher l'arrivée de variants sur son terriroire, le gouvernement algérien a décidé de suspendre pendant le mois de mars tous les vols à destination de l'Algérie, selon une information rapportée par des médias locaux et des diplomates étrangers mais toujours pas confirmée officiellement.

Selon le Premier ministre français Jean Castex, le variant anglais représente "à peu près la moitié" des cas positifs en France, où vit une importante communauté algérienne.

Don chinois 

Par ailleurs, l'Algérie a reçu mercredi 200.000 doses de vaccin Sinopharm contre le Covid-19, un don de la Chine, partenaire de longue date d'Alger, selon APS.

Cette livraison "vient compléter le dispositif de lutte contre la pandémie", a déclaré le porte-parole du gouvernement et ministre de la Communication Ammar Belhimer à l'arrivée de cette cargaison mercredi soir à l'aéroport militaire de Boufarik à l'ouest d'Alger.

"Ce processus se poursuivra et il y aura d'autres livraisons de vaccin anti-Covid-19 jusqu'à la satisfaction complète des besoins du pays avant la fin de l'année", a assuré M. Belhimer.

Alliés idéologiques après l'indépendance de l'Algérie en 1962, Pékin et Alger entretiennent d'étroites relations économiques et commerciales depuis les années 1990.

Au début de la pandémie, la Chine avait dépêché en Algérie une équipe de virologues et envoyé des respirateurs et du matériel de protection et de dépistage.

Il s'agit du plus important lot reçu par Alger, qui a réceptionné depuis fin janvier deux cargaisons de 50.000 doses du vaccin russe Spoutnik V et un autre lot de 50.000 doses du géant britannico-suédois AstraZeneca.

L'Algérie doit recevoir d'ici fin février un lot de 700.000 à 800.000 doses dans le cadre du dispositif onusien Covax, selon le ministre de la Santé Abderahmane Benbouzid.

Selon la directrice de la Pharmacie au ministère de la Santé, Wahiba Hadjoudja, le pays le plus peuplé du Maghreb (44 millions d'habitants) attend également l'arrivée fin avril de neuf millions de doses de l'Institut africain pour la prévention des épidémies, relevant de l'Union africaine.

En outre, des négociations sont en cours avec Gamaleya, le laboratoire russe qui produit le Spoutnik V, pour la fabrication en Algérie de ce vaccin, selon les autorités algériennes.

Alger a lancé sa campagne de vaccination le 30 janvier.

Plus de 112.500 contaminations, dont quelque 3.000 décès, ont été officiellement enregistrées en Algérie depuis le recensement du premier cas le 25 février 2020, selon le dernier bilan du ministère de la Santé.


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
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  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
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  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
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  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.