Biden dans le Wisconsin pour défendre ses 1 900 milliards de dollars

Joe Biden prend la parole lors d'un événement de campagne à l'aéroport international de Milwaukee Mitchell à Milwaukee, Wisconsin, le 30 octobre 2020 (Photo, AFP)
Joe Biden prend la parole lors d'un événement de campagne à l'aéroport international de Milwaukee Mitchell à Milwaukee, Wisconsin, le 30 octobre 2020 (Photo, AFP)
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Publié le Mardi 16 février 2021

Biden dans le Wisconsin pour défendre ses 1 900 milliards de dollars

  • Joe Biden se rendra dans le Michigan pour visiter une usine Pfizer qui produit des vaccins
  • Après son acquittement par le Sénat, qui le jugeait pour son rôle dans les violences du 6 janvier au Capitole, Donald Trump s'est contenté d'un simple communiqué

WASHINGTON: La page du procès Trump tournée, Joe Biden se place au centre de la scène et prend les Américains à témoin mardi soir en vantant les mérites de son gigantesque plan de sauvetage de l'économie de 1 900 milliards de dollars. 

Depuis la ville de Milwaukee, dans le Wisconsin, le président américain répondra aux questions d'Américains lors d'un « Town hall » sur CNN, réunion publique destinée à expliquer pourquoi, face aux ravages de la Covid-19, il a décidé d'aller « vite », sans attendre un consensus au Congrès. 

Après une série de décrets, à la portée souvent symbolique, visant à marquer la rupture avec Donald Trump, il sait qu'il est très attendu sur ce dossier. 

Jeudi, il se rendra dans le Michigan pour visiter une usine Pfizer qui produit des vaccins. Et il a affiché dès mardi matin sa volonté de faire, plus que jamais, de la pandémie sa priorité absolue. 

« Avant de prendre mes fonctions, j'avais annoncé comme objectif 100 millions de vaccinations dans les 100 premiers jours. Avec les progrès que nous accomplissons, je pense que nous allons non seulement l'atteindre mais le dépasser », a-t-il tweeté. 

S'il peut se vanter d'avoir mis de l'ordre dans la réponse fédérale, nombre d'experts avaient cependant souligné dès le départ que son objectif initial manquait singulièrement d'ambition et serait atteint bien avant avant la date annoncée. 

Selon les Centres de prévention et de lutte contre les maladies (CDC), quelque 52 millions de doses de vaccins ont été administrées, et le rythme quotidien est désormais de 1,6 million de doses. 

Trump très discret 

Avec plus de 485 000 décès, les Etats-Unis sont le pays qui affiche le plus lourd bilan. Mais depuis le pic du 8 janvier, les courbes de cas positifs, d'hospitalisations et de décès sont en baisse marquée et continue. 

Après avoir un temps affirmé qu'il chercherait à emporter l'adhésion des républicains du Congrès, Joe Biden a de facto renoncé, mettant en avant la « douleur » des Américains qui attendent « l'aide de leur gouvernement ». 

Les démocrates, qui contrôlent désormais la Chambre des représentants et le Sénat, avancent à marche forcée, au risque d'écorner l'image d'un Biden capable de transcender les clivages de Washington et de rassembler l'Amérique. 

Sur le fond, les républicains jugent la somme défendue par la Maison Blanche trop élevée et contestent certaines mesures de ce projet. La taille de ce plan ne fait pas non plus l'unanimité dans le camp démocrate. 

Larry Summers, ancien secrétaire au Trésor de Bill Clinton et principal conseiller économique de Barack Obama, a mis en garde: s'il est « admirablement ambitieux », le plan Biden n'est pas sans risque et pourrait déclencher « des pressions inflationnistes inédites depuis une génération ». 

Donald Trump reste, lui, relativement discret depuis son club de Mar-a-Lago, en Floride. 

Après son acquittement par le Sénat, qui le jugeait pour son rôle dans les violences du 6 janvier au Capitole, il s'est contenté d'un simple communiqué. 

S'il a assuré que le « mouvement » Make America Great Again avait de beaux jours devant lui, il n'a rien dévoilé de sa stratégie pour les mois à venir. 

Aucune conférence de presse de l'ancien vibrionnant président n'a été annoncée à ce jour. 


Ukraine: Pékin dénonce des «accusations sans fondement» sur la présence selon Kiev de combattants chinois

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  • Pékin a dénoncé mercredi des "accusations sans fondement" après que l'Ukraine eut affirmé que des soldats chinois combattaient au sein de l'armée russe et que des entreprises chinoises aidaient Moscou à fabriquer du matériel militaire
  • "La Chine s'oppose avec force à des accusations sans fondement et à de la manipulation politique", a tonné le porte-parole de la diplomatie chinoise

PEKIN: Pékin a dénoncé mercredi des "accusations sans fondement" après que l'Ukraine eut affirmé que des soldats chinois combattaient au sein de l'armée russe et que des entreprises chinoises aidaient Moscou à fabriquer du matériel militaire.

"La Chine s'oppose avec force à des accusations sans fondement et à de la manipulation politique", a tonné le porte-parole de la diplomatie chinoise Guo Jiakun, lors d'un point de presse, au lendemain de la convocation de son ambassadeur au ministère ukrainien des Affaires étrangères.

 


Le cercueil du pape est arrivé dans la basilique Saint-Pierre

Le pape reposant dans son cercueil porte une mitre blanche et une chasuble rouge, et ses mains enserrent un chapelet. (AFP)
Le pape reposant dans son cercueil porte une mitre blanche et une chasuble rouge, et ses mains enserrent un chapelet. (AFP)
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  • Au rythme des cloches de Saint-Pierre sonnant le glas, le cercueil ouvert, escorté de dizaines de cardinaux et de gardes suisses en uniformes chamarrés, a quitté la petite chapelle de la résidence Sainte-Marthe
  • Marchant au pas, la lente procession s'est étirée sur les ruelles pavées du Vatican en direction de l'imposante basilique, où le cercueil ouvert en bois clair, capitonné de rouge, est positionné devant le maître-autel

CITE DU VATICAN: Le cercueil du pape François est arrivé mercredi matin dans la basilique Saint-Pierre, où il sera exposé au public jusqu'à vendredi soir, accompagné par les applaudissements des fidèles présents sur la place.

Le cercueil a été positionné devant l'autel central de la basilique, escorté par des dizaines de cardinaux et de gardes suisses.

Au rythme des cloches de Saint-Pierre sonnant le glas, le cercueil ouvert, escorté de dizaines de cardinaux et de gardes suisses en uniformes chamarrés, a quitté la petite chapelle de la résidence Sainte-Marthe, où le pape a vécu depuis son élection en 2013 jusqu'à sa mort.

Marchant au pas, la lente procession s'est étirée sur les ruelles pavées du Vatican en direction de l'imposante basilique, où le cercueil ouvert en bois clair, capitonné de rouge, est positionné devant le maître-autel, surplombé de l'impressionnant baldaquin en bronze, chef d'oeuvre du Bernin.

Les chants du choeur de la Chapelle Sixtine résonnaient tout au long du cortège. Le cercueil était porté par des membres du cérémonial du Vatican en costume sombre et encadré par huit gardes suisses armés de hallebardes.

Le pape reposant dans son cercueil porte une mitre blanche et une chasuble rouge, et ses mains enserrent un chapelet.

La cérémonie devrait s'achever vers 10H15 (08H15 GMT).

Ensuite, pendant trois jours, le public pourra défiler devant sa dépouille, mercredi (de 11H00 à 24H00), jeudi (de 07H00 à 24H00) et vendredi (de 07H00 à 19H00).

Dès 08H00 (06H00 GMT) mercredi, des centaines de fidèles étaient massés sur la place pour être parmi les premiers à entrer dans le majestueux édifice, qui ne sera pourtant accessible qu'à partir de 11H00 (09H00 GMT).

Des dizaines de milliers de fidèles sont attendus pour ce dernier hommage. Après le décès de son prédécesseur Benoît XVI le 31 décembre 2022, 200.000 personnes s'étaient recueillies devant sa dépouille avant son enterrement en présence de 50.000 fidèles.

Pour faire face à cet afflux, les autorités ont déployé diverses mesures: barrières métalliques pour canaliser le flot des visiteurs, distribution de bouteilles d'eau, augmentation de la fréquence des bus desservant le Vatican, et renforcement des contrôles de sécurité aux accès de la place Saint-Pierre, par laquelle on accède à la basilique.


Inde: deux insurgés tués par l'armée dans le Cachemire

Deux insurgés présumés ont été tués lors d'une fusillade dans la partie du Cachemire administrée par l'Inde, a déclaré mercredi l'armée indienne, au lendemain d'une attaque contre des civils qui a fait au moins 26 morts. (AFP)
Deux insurgés présumés ont été tués lors d'une fusillade dans la partie du Cachemire administrée par l'Inde, a déclaré mercredi l'armée indienne, au lendemain d'une attaque contre des civils qui a fait au moins 26 morts. (AFP)
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  • Depuis leur partition meurtrière en 1947 à leur indépendance, l'Inde et le Pakistan se disputent la souveraineté de tout le Cachemire, à majorité musulmane, divisé entre les deux pays
  • L'armée a indiqué avoir "éliminé deux terroristes" et saisi de grandes quantités d'armes et de munitions

SRINAGAR: Deux insurgés présumés ont été tués lors d'une fusillade dans la partie du Cachemire administrée par l'Inde, a déclaré mercredi l'armée indienne, au lendemain d'une attaque contre des civils qui a fait au moins 26 morts.

Une unité de l'armée indienne, le Chinar Corps, a fait état mercredi d'un "échange de tirs intense" avec des hommes armés, affirmant les soupçonner d'avoir "tenté une infiltration" dans le district de Baramulla, situé à une centaine de kilomètres au nord-est de Pahalgam où a eu lieu la fusillade.

L'armée a indiqué avoir "éliminé deux terroristes" et saisi de grandes quantités d'armes et de munitions.

Depuis leur partition meurtrière en 1947 à leur indépendance, l'Inde et le Pakistan se disputent la souveraineté de tout le Cachemire, à majorité musulmane, divisé entre les deux pays.

Dans la partie indienne, une rébellion séparatiste a fait plusieurs dizaines de milliers de victimes depuis 1989. New Delhi y a déployé un contingent de quelque 500.000 soldats.

Les forces de l'ordre indiennes ont lancé une vaste traque après la fusillade mardi contre un groupe de touristes à Pahalgam, une destination prisée située à environ 90 kilomètres de l'importante ville de Srinagar.

Il s'agit de la plus meurtrière contre des civils en un quart de siècle.

Les combats ont diminué depuis que le gouvernement nationaliste hindou de Narendra Modi a révoqué l'autonomie limitée de ce territoire en 2019.