Le gouvernement veut rapidement accroître le volume des exportations hors hydrocarbures afin de relever les recettes en devises et faire face, ainsi à l’amenuisement des réserves de changes. L’équation paraît simple à résoudre. Mais entre vouloir et pouvoir il existe un abysse qu’il faudra enjamber.
À entendre les responsables discourir sur le sujet, on croirait presque que les solutions aux maux, du reste nombreux de notre économie, vont être trouvées en un claquement de doigts. Pourtant, tout le monde sait, y compris ceux qui n’ont pas une grande maîtrise du fonctionnement de l’économie, qu’il ne suffit pas de s’épancher interminablement sur un dossier pour se targuer d’avoir réussi l’impossible.
De là à fixer comme objectif des exportations d’un montant de 4 milliards de dollars pour l’année en cours, il faut dire qu’il s’agit là d’une ambition, d’emblée démesurément exagérée. Non pas qu’un tel projet soit, dans l’absolu irréalisable. Le problème se trouve dans le fait que les conditions politiques, juridiques et matérielles à même de propulser notre pays dans la sphère des économies exportatrices sont loin d’être réunies.
NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en Français se contente d’une publication très sommaire, revoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.