PARIS: Le plafond du Fonds de solidarité est porté de trois à dix millions d'euros après l'accord de l'UE, ce qui souhaite aider au cas par cas le secteur de la montagne et certains commerces de grande taille, a indiqué mardi le ministre de l'Economie Bruno Le Maire.
«Nous utilisonsons ce déplafonnement pour la prise en compte des charges fixes dans les secteurs qui sont les plus touchés par la crise», a déclaré M. Le Maire devant la commission des affaires économiques du Sénat.
«Nous le ferons donc, je le dis très précisément, au cas par cas», a précisé le ministre, ajoute que comme l'a annoncé le Premier ministre Jean Castex, ce sera notamment le cas «pour les remontées mécaniques des stations de montagne, les charges fixes sont supérieures à trois millions d'euros».
«Nous étudions aussi la possibilité d'utiliser ce déplafonnement pour les grands magasins parisiens par exemple, qui ont des montants de loyers extrêmement importants» et qui, quand ils ont une surface supérieure à 20 000 mètres carrés, sont administrativement fermés pour lutter contre l 'épidémie de la Covid-19, a encore dit M. Le Maire.
Ce prix en charge des frais fixe est en général réservé aux entreprises réalisant plus un million d'euros de chiffre d'affaires, et vient s'ajouter à une indemnisation à hauteur de 20% du chiffre d'affaires pouvant aller jusqu'à à 200 000 euros mensuels.
Les entreprises de l'hôtellerie-restauration et de l'hébergement-restauration en zone de montagne ont aussi droit, même si leur chiffre d'affaires est inférieur à un million d'euros.
Depuis le mois de janvier, seules les entreprises fermées administrativement ou particulièrement affectées par la crise sanitaire sont éligibles au Fonds de solidarité, mais son montant moyen pour celles qui le perçoivent reçoit un plus que doublé depuis le mois d'octobre pour s'établir à 5 400 euros, a ecnore indiqué M. Le Maire.
La victime était sur une moto, sans casque, et a chuté durant l'accident, a précisé la police, confirmant une information de Sud Ouest.
Deux autres personnes, âgées de 19 et 23 ans, ont été blessées dans l'accident et transportées "en urgence absolue" vers le CHU de Pellegrin à Bordeaux, toujours selon la même source.
Selon la maire de Bassens Alexandre Rubio, la collision s'est produite sur un boulevard menant à un terrain privé, un parking désaffecté où se retrouvent chaque weekend des motards de l'agglomération bordelaise.
En août dernier, une jeune homme de 22 ans avait trouvé la mort sur ce même boulevard dans des circonstances similaires.
"Nous sommes hyper tristes en pensant à cette jeune et à sa famille, mais à la tristesse s'ajoute de la colère car tout le monde connaît ce problème et on nous laisse le gérer seuls", a expliqué à l'AFP le maire de cette commune portuaire.
"Je n'arrive pas à me résoudre que des jeunes, qui font beaucoup de route, viennent mourir sur ma commune", a ajouté M. Rubio, déplorant que "ce phénomène existe depuis plusieurs années", avec des interventions de pompiers "chaque weekend pour des poignets ou chevilles cassés" et des effectifs policiers "avec très peu de moyens mobilisables pour intervenir".
Selon la préfecture, 221 "opérations anti-rodéos" ont été menées en Gironde par 1.131 policiers mobilisés depuis le début de l'année.
Un arrêté antirodéo permettant depuis août 2023 la surveillance par drones d'un quinzaine de périmètres de la métropole bordelais, pourrait prochainement être "élargi" à ce secteur de Bassens, a précisé la préfecture de Gironde à l'AFP.
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