Le dossier des détenus d’opinion connaît ces dernières semaines de nouveaux développements diversement appréciés par la classe politique et la société en général.
Les prononcés des verdicts des derniers procès où comparaissaient des figures emblématiques du hirak, à l’image du jeune poète du mouvement populaire, Mohamed Tadjadit, libéré cette semaine, font ressortir un constat fortement contrasté.
Coïncidant avec l’annonce des prochaines échéances électorales des locales et des législatives, précédées par le débat sur l’enrichissement de la loi électorale, la main de la justice semble, en apparence, moins lourde qu’elle ne le fut jusqu’ici dans le traitement des dossiers en appel des détenus du hirak.
Mais il demeure que la pression sur les militants est toujours de mise ; on continue d’interpeller et condamner à de lourdes peines d’emprisonnement pour des délits d’opinion, à l’instar de cette enseignante de physique de Mostaganem, présidente de l’Association des chômeurs de cette wilaya, Dalila Touat, qui a écopé de 18 mois de prison ferme pour des publications sur Facebook, ou encore des 12 militants arrêtés vendredi dernier à Tlemcen lors d’une manifestation et contre lesquels le procureur a requis une année de prison ferme.
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