Des plages de sable blanc aux orangeraies, Tabuk, en Arabie saoudite, a tout pour plaire

Tabuk est l’une des principales destinations touristiques du Royaume et recèle de nombreux trésors du patrimoine (Photo, SPA).
Tabuk est l’une des principales destinations touristiques du Royaume et recèle de nombreux trésors du patrimoine (Photo, SPA).
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Publié le Mardi 26 janvier 2021

Des plages de sable blanc aux orangeraies, Tabuk, en Arabie saoudite, a tout pour plaire

  • Familles et groupes peuvent partir à la découverte des charmes de Tabuk, seuls ou bien dans le cadre de voyages organisés
  • Nichée entre des escarpements de grès rouge et les falaises des canyons, la vallée de Wadi al-Disah est réputée pour ses nombreux ruisseaux et palmiers

DJEDDAH: Entre les eaux bleues profondes au large de la côte et les vallées alentour, sans oublier les orangeraies, la ville de Tabuk ne manque pas de charme.

La fréquentation touristique de la ville est dernièrement montée en flèche, bénéficiant des restrictions sur les trajets internationaux. De nombreux Saoudiens ont en effet opté pour un tourisme national et sont partis à la découverte de nouvelles régions et villes.

Familles et groupes peuvent partir à la découverte des charmes de Tabuk, seuls ou bien dans le cadre de voyages organisés via le site internet de Saudi Winter Season, membre de l’association des opérateurs touristiques saoudiens.

Tabuk, qui recèle un patrimoine important, est l’une des principales destinations touristiques du Royaume. Les touristes se retrouvent entourés de montagnes impressionnantes qui laissent entrevoir la mer Rouge à l’ouest, avant d’arriver à l’entrée de la ville.

Manar al-Harthi, salariée du secteur privé à Djeddah, a récemment fait le voyage avec son époux et leur famille. Elle ne tarit pas d’éloges sur la beauté et la variété des paysages de la ville.

«L’infrastructure de la ville est vraiment stupéfiante. Il y a un grand choix de restaurants pour déjeuner ou dîner, des producteurs locaux si vous voulez pique-niquer, de grandes plages pour se délasser au grand air et tant d’autres choses encore…», a-t-elle confié à Arab News. «Nous découvrons cet endroit, les gens sont très accueillants et nous comptons bien revenir rapidement.»

C’est la diversité géographique de la ville qui a retenu son attention mais aussi la préservation des lieux.

En Bref

Il est possible pour les familles et les groupes de partir à la découverte des charmes de Tabuk, seuls ou bien dans le cadre de voyages organisés via le site internet de Saudi Winter Season, membre de l’association des opérateurs touristiques saoudiens.

On dit de Tabuk qu’elle est la «Porte du Nord» et ses vestiges portent l’empreinte des civilisations successives qui l’ont occupée. On l’appelle aussi Tabuk al-Ward («Tabuk des roses») pour ses vastes roseraies dont la récolte est exportée dans le monde entier.

«Nous avons non seulement visité les roseraies mais aussi les orangeraies, où nous avons découvert des plantations de kumquats. Ils sont absolument délicieux. Je n’en avais jamais vu cultivés en Arabie saoudite jusqu’à présent. Toutes les exploitations que nous avons traversées montrent bien à quel point la terre est fertile», ajoute Manar al-Harthi.

Il y a tant à découvrir à Tabuk. Citons, parmi les nombreux sites archéologiques, l’ancien château de Tabuk, les anciens bâtiments de la gare ferroviaire de Hijaz, sans oublier Ain Sukkar, l’une des plus anciennes sources de la ville. 

Les offres des tour-opérateurs comprennent souvent une visite des magnifiques oasis des montagnes de Tabuk. L’une d’entre elles, Tayyib Asim, se trouve à quelques heures de la ville, à 314 mètres au-dessus du niveau de la mer, et donne sur le golfe d’Aqaba. Elle est réputée pour ses palmiers, ses roseaux et ses sources d’eau claire, qui font d’elle une très belle réserve naturelle.

Nichée entre des escarpements de grès rouge et les falaises des canyons, la vallée de Wadi al-Disah est réputée pour ses nombreux ruisseaux et palmiers. À deux heures de la ville environ, à l’abri de toute forme de pollution, le site se prête à merveille à la randonnée et au camping dans le canyon. C’est une expérience paradisiaque, le rêve des amoureux des ciels étoilés.


«Effroi» du Festival de Cannes après la mort d'une photojournaliste palestinienne

La photojournaliste de 25 ans, Fatima Hassouna, est au centre du documentaire "Put your soul on your hand and walk" de la réalisatrice iranienne Sepideh Farsi. L'Acid (Association du cinéma indépendant pour sa diffusion), l'une des sélections parallèles au Festival de Cannes, avait annoncé mardi 15 avril avoir retenu ce film.  "Le lendemain, (Fatima Hassouna) ainsi que plusieurs membres de sa famille, ont été tués par un missile qui a frappé leur habitation", a rappelé le Festival de Cannes dans une déclaration à l'AFP. (AFP)
La photojournaliste de 25 ans, Fatima Hassouna, est au centre du documentaire "Put your soul on your hand and walk" de la réalisatrice iranienne Sepideh Farsi. L'Acid (Association du cinéma indépendant pour sa diffusion), l'une des sélections parallèles au Festival de Cannes, avait annoncé mardi 15 avril avoir retenu ce film. "Le lendemain, (Fatima Hassouna) ainsi que plusieurs membres de sa famille, ont été tués par un missile qui a frappé leur habitation", a rappelé le Festival de Cannes dans une déclaration à l'AFP. (AFP)
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  • La photojournaliste de 25 ans, Fatima Hassouna, est au centre du documentaire "Put your soul on your hand and walk" de la réalisatrice iranienne Sepideh Farsi
  • Elle "s'était donné pour mission de témoigner, par son travail, son engagement et malgré les risques liés à la guerre dans l'enclave palestinienne, de la vie quotidienne des habitants de Gaza en 2025

PARIS: Le Festival de Cannes a exprimé mercredi "son effroi et sa profonde tristesse" après la mort d'une photojournaliste palestinienne, protagoniste d'un film qui doit être présenté cette année sur la Croisette et de plusieurs membres de sa famille, tués par un missile à Gaza.

La photojournaliste de 25 ans, Fatima Hassouna, est au centre du documentaire "Put your soul on your hand and walk" de la réalisatrice iranienne Sepideh Farsi. L'Acid (Association du cinéma indépendant pour sa diffusion), l'une des sélections parallèles au Festival de Cannes, avait annoncé mardi 15 avril avoir retenu ce film.

"Le lendemain, (Fatima Hassouna) ainsi que plusieurs membres de sa famille, ont été tués par un missile qui a frappé leur habitation", a rappelé le Festival de Cannes dans une déclaration à l'AFP.

Elle "s'était donné pour mission de témoigner, par son travail, son engagement et malgré les risques liés à la guerre dans l'enclave palestinienne, de la vie quotidienne des habitants de Gaza en 2025. (Elle) est l'une des trop nombreuses victimes de la violence qui embrase la région depuis des mois".

"Le Festival de Cannes souhaite exprimer son effroi et sa profonde tristesse face à cette tragédie qui a ému et choqué le monde entier. Si un film est bien peu de chose face à un tel drame, (sa projection à l'Acid à Cannes le 15 mai) sera, en plus du message du film lui-même, une manière d'honorer la mémoire (de la jeune femme), victime comme tant d'autres de la guerre", a-t-il ajouté.

La réalisatrice Sepideh Farsi a rendu hommage jeudi dernier à la jeune femme, qui lui racontait, par appels vidéo, la vie à Gaza. "Je demande justice pour Fatem (ou Fatima, NDLR) et tous les Palestiniens innocents qui ont péri", a-t-elle écrit.

Reporters sans Frontières avait dénoncé sa mort, regrettant que son nom "s'ajoute aux près de 200 journalistes tués en 18 mois".

La guerre a été déclenchée par l'attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, laquelle a entraîné la mort de 1.218 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 58 sont toujours retenues à Gaza, dont 34 sont mortes, selon l'armée israélienne.

Selon le ministère de la Santé du Hamas, 51.266 Palestiniens ont été tués à Gaza depuis le début de la guerre.


La danse des dauphins, vedette des îles Farasan

L'observation des dauphins renforce l'attrait croissant des îles Farasan pour l'écotourisme. (SPA)
L'observation des dauphins renforce l'attrait croissant des îles Farasan pour l'écotourisme. (SPA)
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  • L'observation de 5 espèces de dauphins met en évidence la biodiversité
  • Il est vital de coexister avec la vie marine, déclare un pêcheur local

RIYADH : L'observation de plus de cinq espèces de dauphins a renforcé la réputation des îles Farasan en tant que lieu de visite incontournable pour les amateurs de nature et d'animaux sauvages, a récemment rapporté l'agence de presse saoudienne.

Parmi les espèces observées, les grands dauphins et les dauphins à long bec volent la vedette. Les dauphins à long bec, connus pour leur nature enjouée, s'approchent souvent des croisières de loisir, ravissant les gens par leur charme.

Le pêcheur saoudien Mohammed Fursani, qui navigue dans ces eaux depuis longtemps, y voit un lien plus profond.


Le pianiste Igor Levit va donner un concert de plus de 16 heures à Londres

L'Allemand Igor Levit, qui est à 38 ans l'un des pianistes virtuoses de sa génération, avait déjà fait sensation en jouant "Vexations" dans son studio à Berlin pendant 20 heures d'affilée lors du confinement. L'objectif de cet événement filmé en direct était de lever des fonds pour les musiciens freelance touchés par la pandémie de Covid-19. (AFP)
L'Allemand Igor Levit, qui est à 38 ans l'un des pianistes virtuoses de sa génération, avait déjà fait sensation en jouant "Vexations" dans son studio à Berlin pendant 20 heures d'affilée lors du confinement. L'objectif de cet événement filmé en direct était de lever des fonds pour les musiciens freelance touchés par la pandémie de Covid-19. (AFP)
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  • Le centre Southbank, qui organise le concert, le présente comme "un exploit d'endurance"
  • "Vexations" du compositeur français Erik Satie (1866-1925) est une partition d'une seule page destinée à être jouée 840 fois d'affilée

LONDRES: Le pianiste Igor Levit va donner jeudi et vendredi à Londres un concert unique, prévu pour durer plus de 16 heures, en jouant en solo "Vexations" d'Erik Satie, sous la direction de l'artiste Marina Abramovic, connue pour ses performances radicales.

Le centre Southbank, qui organise le concert, le présente comme "un exploit d'endurance".

"Vexations" du compositeur français Erik Satie (1866-1925) est une partition d'une seule page destinée à être jouée 840 fois d'affilée. Elle se traduit ainsi par une performance durant entre 16 et 20 heures. Habituellement, plusieurs pianistes se succèdent pour jouer ce morceau sans interruption.

L'Allemand Igor Levit, qui est à 38 ans l'un des pianistes virtuoses de sa génération, avait déjà fait sensation en jouant "Vexations" dans son studio à Berlin pendant 20 heures d'affilée lors du confinement. L'objectif de cet événement filmé en direct était de lever des fonds pour les musiciens freelance touchés par la pandémie de Covid-19.

C'est la première fois qu'il va jouer ce morceau en intégralité en public.

Le public va être "témoin (d'un moment) de silence, d'endurance, d'immobilité et de contemplation, où le temps cesse d'exister", a commenté Marina Abramovic, artiste serbe de 78 ans. "Igor interprète +Vexations+ avec des répétitions infinies, mais une variation constante", a-t-elle ajouté.

Le rôle de Marina Abramovic, connue pour ses performances qui poussent les spectateurs dans leurs retranchements, est de "préparer le public à cette expérience unique".

Erik Satie avait lui écrit à propos du morceau à l'adresse des pianistes: "Pour jouer 840 fois de suite ce motif, il sera bon de se préparer au préalable, et dans le plus grand silence, par des immobilités sérieuses".

Dans une interview au quotidien britannique The Guardian, Igor Levit a encouragé son public à "se laisser aller". "C'est juste un espace vide, alors plongez dedans", a-t-il dit.

Les spectateurs pourront assister au concert soit pour une heure soit dans sa totalité. Il commencera jeudi à 10H00 (09H00 GMT).