Ce matin sur les ondes de la radio nationale américaine, un général de l’armée qui a servi lors de la guerre en Irak a déclaré que la présence de 25 000 soldats américains à Washington lui rappelait Bagdad. Comme c'est bizarre!
La population de Washington est américaine, les soldats sont américains, et l’armée présente dans la rue est loin d’être étrangère. Contrairement à l'État irakien, l'État américain, ses forces de sécurité et son système judiciaire, sont forts. Les Irakiens mourraient par milliers tous les mois quand le général en question était en service, alors qu’à Washington, cinq personnes sont mortes le 6 janvier. Il s’agit également de constater l’absence d'État étranger qui soutient extrémistes américains : le Canada et le Mexique sont loin d’être la Syrie et l'Iran.
Quelle ironie de voir le gouvernement américain dépenser des centaines de milliards de dollars pour lutter contre les terroristes au Moyen-Orient, et que des groupes disparates d'Américains de droite viennent lancer la première attaque contre le Capitole depuis celle de l'armée britannique en 1814.
Le Département de la sécurité intérieure, créé après le 11 septembre, a déclaré dans un rapport paru en octobre dernier, que la menace la plus dangereuse et la plus persistante aux États-Unis est celle des groupes d'extrême droite qui font la promotion de la domination de la race blanche.
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