Yacine El-Mahdi Oualid, ministre délégué chargé des start-up, a annoncé, le 28 juillet dernier, qu’un fonds d’investissement visant à financer les start-up serait mis en œuvre dans les jours qui viennent.
« Ce fonds sera opérationnel au cours des prochains jours, apportera le soutien nécessaire aux start-up et aura pour mission de les accompagner durant leur parcours économique », a-t-il annoncé lors d’une visite de travail à l’université de M’sila. L’incubateur de cette université, au nord-est de l’Algérie, a permis la formation de plus de 700 chefs d’entreprise grâce à un certificat de management d’affaires, une formation proposée par l’institution après l’obtention d’un master.
« Le travail de l’incubateur local des entreprises se focalise actuellement sur l’évaluation de trois années de formation dans le domaine du management d’affaires afin de déceler les lacunes et les difficultés auxquelles sont confrontés les patrons de start-up sur le terrain », a expliqué Kamel Bedari, le recteur de l’université.
Aussi, le ministre a-t-il annoncé la création d’une plate-forme numérique qui sera supervisée par le ministère de tutelle. Yacine El-Mahdi Oualid, qui a salué l’importance des incubateurs au sein des universités, a précisé que le rôle de la plate-forme, qui sera opérationnelle prochainement, sera d’établir « un lien entre les opérateurs et les acteurs du domaine ».
Les incubateurs sont une « source importante de l’économie de la connaissance », précise le ministre. Il ajoute : « Mon département ministériel se concentre actuellement sur l’amélioration de l’aspect juridique relatif à la promotion des start-up afin de l’adapter aux spécificités de ces entreprises. »
Le ministre a souhaité rassurer les porteurs de projets en indiquant que son département compte introduire « une méthodologie visant à améliorer les performances des start-up en accompagnant les jeunes entrepreneurs sur les plans juridique, financier et fiscal, y compris en ce qui concerne un allègement des charges. »
« La structuration et la réglementation de l’écosystème autour du numérique permettra au pays d’avancer dans le domaine de la recherche et de l’innovation », souligne Amel, étudiante à l’université des sciences et de la technologie Houari Boumediene (USTHB) de Bab Ezzouar, située à une quinzaine de kilomètres à l’est d’Alger. La jeune femme souhaite se lancer dans la création d’une start-up après l’obtention de son diplôme d’ingénieur.