Le Rallye Dakar met en valeur l'hospitalité saoudienne

Naif al-Harbi a posté sur Tweeter une série de photos de pilotes du Dakar buvant du thé autour d'un feu de camp avec des résidents locaux et se voyant offrir des dattes, du café arabe, à l'intérieur d'une tente Sadu traditionnelle (Photo fournie).
Naif al-Harbi a posté sur Tweeter une série de photos de pilotes du Dakar buvant du thé autour d'un feu de camp avec des résidents locaux et se voyant offrir des dattes, du café arabe, à l'intérieur d'une tente Sadu traditionnelle (Photo fournie).
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Publié le Mardi 12 janvier 2021

Le Rallye Dakar met en valeur l'hospitalité saoudienne

  • Pour la deuxième année consécutive, des pilotes du Rallye Dakar, motards et autres casse-cou divers, battent les dunes
  • Les Saoudiens se rendent avec enthousiasme sur Snapchat, Twitter et Instagram afin de partager des images de leurs rencontres avec les participants du Dakar

RIYAD: Pour la deuxième année consécutive, des pilotes du Rallye Dakar, motards et autres casse-cou divers, battent les dunes. Alors que la course se poursuit sur les divers terrains de la péninsule Arabique, bien des problèmes peuvent survenir sur ces pistes difficiles.

Laissez aux Saoudiens le soin de venir à la rescousse! Depuis le début de la course, le 3 janvier, des vidéos ont fait irruption sur les réseaux sociaux. En effet, les habitants se rendent avec enthousiasme sur Snapchat, Twitter et Instagram afin de partager des images de leurs rencontres avec les coureurs du Dakar. C’est l’occasion de leur proposer des itinéraires, de l'eau froide, du café chaud, ainsi qu’une assistance pour leurs véhicules.

Naif al-Harbi, fondateur de l'ONG interconfessionnelle Saudis for Peace, a posté sur Tweeter une série de photos de pilotes du Dakar buvant du thé autour d'un feu de camp avec des habitants et se voyant offrir des dattes, du café arabe et même du bukhoor, cet encens traditionnel saoudien, à l'intérieur d'une tente Sadu traditionnelle.

Al-Harbi déclare à Arab News qu'il est ravi que le Royaume ait l'occasion de montrer au monde les beautés de son paysage, ainsi que la gentillesse naturelle de ses habitants. «De grands événements internationaux comme le Rallye Dakar constituent d'excellentes opportunités pour les Saoudiens de découvrir le monde, mais aussi pour le monde entier de découvrir les Saoudiens. Les visas de tourisme n'étaient qu’un début; ils ont ouvert la porte au monde pour nous rendre visite et, avec des événements comme le Dakar, les courses de Formule E et maintenant celle de Formule 1, les gens sont plus que jamais incités à visiter le Royaume», se réjouit-il.

«La taille de la piste du Dakar est excellente, car elle permet aux pilotes de découvrir de nombreuses régions d’Arabie saoudite», explique-t-il encore.

«Ils font l'expérience de toutes les micro-cultures et de la diversité géographique qui existent dans le Royaume. Voilà qui aidera à éliminer les préjugés selon lesquels l'Arabie saoudite ne proposerait qu'une seule culture et qu’un seul type de paysage!»

Cette année, les participants ont eu de nombreuses occasions de voir jusqu'où les Saoudiens étaient prêts à aller pour accueillir des invités.

Une vidéo de Snapchat, qui a fait son chemin sur Twitter, présente un habitant du coin qui, lors du deuxième jour de la course, agit comme un véritable «guide de Dakar» non officiel, aidant les pilotes égarés.

Le parcours du rallye, qui conduit les participants vers un territoire accidenté et parfois inexploré, exige souvent des concurrents qu’ils donnent le meilleur d’eux-mêmes. Certains se découragent parfois vite mais, dans sur la vidéo relayée par Twitter, on voit l’habitant en question – qui n’a pas encore été identifié – faire de son mieux pour leur porter secours, malgré sa connaissance minimale de l'anglais.

«Tu veux prendre la route? Un kilomètre par là et puis à droite», répète-t-il au moins quatre fois à quatre motards différents qui s'étaient égarés dans le désert. Au moment de partir, lui et une autre personne qui l’accompagne dans la voiture crient des conseils en arabe à destination des motards. Ces derniers saluent avec gratitude, comprenant le sentiment, à défaut des mots.

Une autre vidéo, postée par un utilisateur nommé Munir Jabbar et largement diffusée sur Twitter dimanche dernier, montre un groupe de Saoudiens se précipitant pour aider le Français Willy Jobard, premier pilote contraint à l’abandon cette année.

De grands événements internationaux comme le Rallye Dakar constituent d'excellentes opportunités pour les Saoudiens de découvrir le monde, mais aussi pour le monde entier de découvrir les Saoudiens.

Naif al-Harbi, fondateur de l'ONG Saudis for Peace

Jobard a connu très tôt l’échec, forcé d’abandonner la course quelque part du côté de Wadi ad-Dawasir en raison de douleurs aux côtes qui l'ont empêché de rouler confortablement sur sa moto.

Jabbar et son groupe d’amis lui sont rapidement venus en aide, sans se laisser décourager par le fait qu’il ne parlait pas arabe et sans savoir qui il était. L’ayant joyeusement baptisé «Abu Saad», ils lui ont tendu une bouteille d'eau froide.

Ils ont transporté sa moto endommagée à l'arrière d'une camionnette puis l'ont invité à monter avec eux jusqu'à ce qu'il puisse gagner un endroit convenable.

«Vous êtes en Arabie saoudite, vous êtes en sécurité», lui explique Jabbar en arabe en lui donnant de l'eau. Jobard lui répond par un «shukran, shukran» reconnaissant.

La vidéo a été visionnée plus de 20 000 fois sur Twitter. Ceux qui l’ont vue rendent hommage aux hommes qui ont porté secours au coureur.

«Bravo. Telle est la nature des habitants de Wadi Ad-Dawasir: il leur est impossible de voir quelqu'un qui tombe en panne sans s'arrêter pour l'aider», poste ainsi sur Tweeter un internaute.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La réalisatrice marocaine Asmae El-Moudir rejoint le jury Un Certain Regard à Cannes

Asmae El-Moudir est la réalisatrice du film « La Mère de tous les mensonges » (AFP)
Asmae El-Moudir est la réalisatrice du film « La Mère de tous les mensonges » (AFP)
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  • Le Festival de Cannes a annoncé jeudi que Asmae El-Moudir fera partie du jury Un Certain Regard lors de la 77e édition de l'événement
  • Un Certain Regard met en valeur les films d'art et de découverte d'auteurs émergents

DUBAÏ: Le Festival de Cannes a annoncé jeudi que la réalisatrice, scénariste et productrice marocaine Asmae El-Moudir fera partie du jury Un Certain Regard lors de la 77e édition de l'événement, qui se tiendra du 14 au 25 mai.

Elle sera accompagnée de la scénariste et réalisatrice sénégalaise Maïmouna Doucouré, de l'actrice luxembourgeoise Vicky Krieps et du critique de cinéma, réalisateur et écrivain américain Todd McCarthy.

Xavier Dolan sera le président du jury Un Certain Regard.

L'équipe supervisera l'attribution des prix de la section Un Certain Regard, qui met en valeur les films d'art et de découverte d'auteurs émergents, à partir d'une sélection de 18 œuvres, dont huit premiers films.

Asmae El-Moudir est la réalisatrice du film « La Mère de tous les mensonges », acclamé par la critique.

Le film a remporté les honneurs de la section Un Certain Regard, ainsi que le prestigieux prix L'œil d'Or du meilleur documentaire au festival de 2023. Le film explore le parcours personnel de la réalisatrice, élucidant les mystères de l'histoire de sa famille avec pour toile de fond les émeutes du pain de 1981 à Casablanca.

Asmae El-Moudir n'est pas la seule Arabe à rejoindre l'équipe de Cannes. 

L'actrice maroco-belge Lubna Azabal a été nommée cette semaine présidente du jury des courts-métrages et de La Cinef lors du festival. Les prix La Cinef sont la sélection du festival dédiée aux écoles de cinéma.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Le plus grand projet de restauration corallienne au monde dévoilé en mer Rouge

La pépinière, construite sur la côte de Neom, dans le nord-ouest de l’Arabie saoudite, devrait transformer les efforts de restauration corallienne grâce à une capacité de production de 40 000 coraux par an. (SPA)
La pépinière, construite sur la côte de Neom, dans le nord-ouest de l’Arabie saoudite, devrait transformer les efforts de restauration corallienne grâce à une capacité de production de 40 000 coraux par an. (SPA)
La pépinière, construite sur la côte de Neom, dans le nord-ouest de l’Arabie saoudite, devrait transformer les efforts de restauration corallienne grâce à une capacité de production de 40 000 coraux par an. (SPA)
La pépinière, construite sur la côte de Neom, dans le nord-ouest de l’Arabie saoudite, devrait transformer les efforts de restauration corallienne grâce à une capacité de production de 40 000 coraux par an. (SPA)
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  • «KCRI est le plus grand projet de restauration corallienne du monde et constitue une étape importante vers la restauration des récifs à l’échelle mondiale»
  • «Les événements récents nous rappellent brutalement la crise mondiale à laquelle sont confrontés les récifs coralliens»

RIYAD: Des scientifiques de l’université des sciences et technologies du roi Abdallah (Kaust), en collaboration avec Neom, ont inauguré la première pépinière de l’Initiative de restauration corallienne de la Kaust (KCRI).

«KCRI est le plus grand projet de restauration corallienne du monde et constitue une étape importante vers la restauration des récifs à l’échelle mondiale. Une première pépinière est officiellement opérationnelle et une seconde est en cours de construction. Elles sont toutes deux situées en mer Rouge», indique un communiqué publié jeudi.

La pépinière, construite sur la côte de Neom, dans le nord-ouest de l’Arabie saoudite, devrait transformer les efforts de restauration corallienne grâce à une capacité de production de 40 000 coraux par an.

Les chercheurs se serviront de cette installation pilote pour lancer des initiatives de restauration corallienne à grande échelle, avec notamment la pépinière de coraux terrestre la plus grande et la plus avancée au monde.

Située sur le même site, cette dernière aura une capacité décuplée et pourra produire 400 000 coraux par an. Le projet devrait être achevé en décembre 2025.

Abritant 25% des espèces marines connues, bien qu’ils couvrent moins d’1% des fonds marins, les récifs coralliens sont le fondement de nombreux écosystèmes marins. Les experts estiment que jusqu’à 90% des récifs coralliens de la planète subiront un stress thermique grave d’ici à 2050.

«Les événements récents nous rappellent brutalement la crise mondiale à laquelle sont confrontés les récifs coralliens. Nous avons donc pour ambition de trouver un moyen de faire passer les efforts de restauration actuels, à forte intensité de main-d’œuvre, à des processus industriels afin d’inverser le rythme actuel de dégradation des récifs coralliens», a expliqué le professeur Tony Chan, président de la Kaust.

Cette initiative s’aligne sur la Vision 2030 de l’Arabie saoudite et sur ses efforts pour renforcer la conservation marine en tirant parti des recherches réalisées par la Kaust sur les écosystèmes marins et en servant de plate-forme pour tester des méthodes de restauration innovantes.

«Grâce à notre partenariat de longue date avec la Kaust, nous mettrons également en lumière le rôle des récifs coralliens, qui comptent parmi les systèmes environnementaux marins les plus importants, ainsi que l’importance de leur préservation pour les générations futures», a confié le PDG de Neom, Nadhmi al-Nasr.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L’Istituto Marangoni de Milan va ouvrir un campus à Riyad

Au centre, Stefania Valenti, directrice générale mondiale de l’Istituto Marangoni, et Burak Cakmak, directeur général de la Commission saoudienne de la mode. (Photo fournie)
Au centre, Stefania Valenti, directrice générale mondiale de l’Istituto Marangoni, et Burak Cakmak, directeur général de la Commission saoudienne de la mode. (Photo fournie)
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  • La mission de l’institut en Arabie saoudite sera d’explorer de nouvelles voies pour l’accompagnement des talents locaux et de générer des possibilités d’emploi
  • L’institut possède des campus à Milan, à Florence, à Dubaï, à Paris, à Londres et à Miami

RIYAD: L’Istituto Marangoni, basé à Milan, en collaboration avec la Commission saoudienne de la mode, ouvrira à Riyad un institut de formation supérieure proposant des cours spécialisés dans la mode et le luxe, avec l’intention de l’inaugurer en 2025. 

Selon un communiqué, la mission de l’institut en Arabie saoudite sera d’explorer de nouvelles voies pour l’accompagnement des talents locaux et de générer des possibilités d’emploi dans les secteurs concernés. 

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Le nouvel institut de Riyad proposera des diplômes de niveau avancé d’une durée de trois ans, dans des domaines spécifiques, comme la création de mode, la gestion de la mode, les produits de mode, le stylisme de mode et la direction créative, ainsi que la gestion des parfums et cosmétiques et le design d’intérieur. (Photo fournie) 

«Nous sommes très heureux d’établir un partenariat avec l’Istituto Marangoni. Il s’agit de l’un des principaux établissements d’enseignement mondiaux axés sur la mode et le design. Il possède de nombreux campus à travers le monde, mais c’est la première fois qu’il en ouvre un en Arabie saoudite. Il s’agit également du premier établissement d’enseignement au Royaume en tant que destination d’investissement direct étranger, ce qui montre son engagement vis-à-vis du potentiel du marché saoudien, en particulier pour les créateurs et les entreprises. Grâce à ce partenariat, nous serons en mesure de former tous les créateurs locaux en Arabie saoudite et de leur proposer des emplois», déclare à Arab News Burak Cakmak, directeur général de la Commission de la mode du ministère de la Culture d’Arabie saoudite. 

Le nouvel institut de Riyad proposera des diplômes de niveau avancé d’une durée de trois ans, dans des domaines spécifiques, comme la création de mode, la gestion de la mode, les produits de mode, le stylisme de mode et la direction créative, ainsi que la gestion des parfums et cosmétiques et le design d’intérieur. Les étudiants pourront choisir de suivre leurs études à Riyad, avec la possibilité d’intégrer le marché de la mode grâce à un stage de six mois au cours de la dernière année d’études, ou de poursuivre leurs études de licence dans n’importe quel campus international de l’Istituto Marangoni. 

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La mission de l’institut en Arabie saoudite sera d’explorer de nouvelles voies pour l’accompagnement des talents locaux et de générer des possibilités d’emploi dans les secteurs concernés. (Photo fournie) 

L’institut possède des campus à Milan, à Florence, à Dubaï, à Paris, à Londres et à Miami. 

Dans un communiqué, Stefania Valenti, directrice générale mondiale de l’Istituto Marangoni, déclare: «Nous avons établi cet important partenariat avec la Commission saoudienne de la mode parce que nous sommes convaincus qu’elle élaborera un programme solide en vue de créer un système de luxe et de mode en Arabie saoudite.» 

«Nous voulons mettre nos connaissances et nos compétences à la disposition de la nouvelle génération. Les jeunes générations – notamment les femmes – veulent pouvoir suivre des études en Arabie saoudite et non pas seulement à l’étranger», ajoute-t-elle. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com