Le ministre syrien des Affaires étrangères, Al-Shibani, invité à se rendre en Arabie saoudite

Le ministre syrien des Affaires étrangères, Asaad Al-Shibani. (SANA)
Le ministre syrien des Affaires étrangères, Asaad Al-Shibani. (SANA)
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Publié le Mardi 31 décembre 2024

Le ministre syrien des Affaires étrangères, Al-Shibani, invité à se rendre en Arabie saoudite

  • Al-Shibani a exprimé son optimisme quant à l'avenir des relations entre la Syrie et l'Arabie saoudite.
  • Il a aussi souligné l'importance d'établir des liens stratégiques dans tous les domaines

DUBAI : Lundi, sur X, le ministre des Affaires étrangères du gouvernement de transition en Syrie, Asaad Hassan Al-Shibani, a déclaré avoir accepté une invitation de son homologue saoudien, le prince Faisal bin Farhan, pour se rendre au Royaume, ce qui serait son premier voyage à l'étranger depuis l'éviction de l'ancien président Bachar el-Assad le 8 décembre.

« Nous sommes impatients d'établir des relations stratégiques avec l'Arabie saoudite dans tous les domaines », peut-on lire dans une déclaration publiée sur le compte X de l'Agence de presse arabe syrienne.

M. Al-Shibani a exprimé son optimisme quant à l'avenir des relations syro-saoudiennes et a souligné l'importance d'établir des liens stratégiques dans tous les domaines, a rapporté l'agence de presse SANA.

Il a ajouté : « Je suis honoré de représenter mon pays et je me réjouis de cette occasion de renforcer la coopération et le dialogue. »

Elle fait suite aux commentaires d'Ahmed Al-Sharaa, le nouveau dirigeant syrien, qui a déclaré que l'Arabie saoudite avait un rôle majeur à jouer dans l'avenir de son pays lors d'une interview accordée à Al Arabiya et diffusée dimanche.

« L'Arabie saoudite joue un rôle majeur dans l'avenir de la Syrie et je suis fier de tout ce qu'elle a fait pour nous », a-t-il déclaré, ajoutant qu'il avait passé sa petite enfance à Riyad et qu'il espérait retourner dans la ville.

M. Al-Sharaa a également salué les récentes déclarations saoudiennes, qu'il a qualifiées de « très positives », ainsi que les efforts déployés par Riyad pour stabiliser la Syrie.

Au début du mois, une délégation saoudienne de haut rang dirigée par un conseiller de la cour royale s'est rendue en Syrie et a rencontré M. Al-Sharaa à Damas.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le ministre saoudien des Affaires étrangères reçoit son homologue syrien

Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal bin Farhan. (File/AFP)
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal bin Farhan. (File/AFP)
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  • Il s'agit du premier voyage à l'étranger de M. Al-Shibani depuis l'éviction de l'ancien président syrien Bachar el-Assad, le 8 décembre.

RIYAD : Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal bin Farhan, a reçu jeudi son homologue syrien, Asaad Al-Shibani, à Riyad, a rapporté la chaîne de télévision Al Arabiya.

M. Al-Shibani est arrivé avec une délégation syrienne de haut niveau comprenant le ministre de la Défense Marahf Abu Qasra et le chef des services de renseignement Anas Khattab. Ils ont été accueillis à l'aéroport international King Khalid par le vice-ministre saoudien des Affaires étrangères, Waleed Elkhereiji, selon l'agence de presse saoudienne.

Il s'agit du premier voyage à l'étranger de M. Al-Shibani depuis l'éviction de l'ancien président syrien Bachar el-Assad, le 8 décembre. Cette visite fait suite aux propos de Ahmed Al-Sharaa, le nouveau dirigeant syrien, saluant le rôle potentiel de l'Arabie saoudite dans la construction de l'avenir de la Syrie lors d'une interview accordée à Al Arabiya dimanche.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le ministère élargit les services de soins à domicile en Arabie saoudite

Ces services sont fournis par 244 services de soins à domicile qui emploient plus de 2 700 membres du personnel spécialisé. (SPA)
Ces services sont fournis par 244 services de soins à domicile qui emploient plus de 2 700 membres du personnel spécialisé. (SPA)
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  • Le nombre de personnes bénéficiant des services de soins à domicile a atteint plus de 58 000 cas actifs en un an.
  • Les services de soins à domicile de base comprennent le traitement des plaies et des escarres, le suivi des maladies chroniques, les visites à domicile, les soins postopératoires, ainsi que la santé bucco-dentaire et la thérapie intraveineuse.


RIYADH : Le ministère de la Santé, par l'intermédiaire des groupes de santé, continue de fournir des services de soins à domicile dans tout le royaume, dans le but d'améliorer la qualité de vie des patients et de leur offrir des solutions de traitement complètes.

Le ministère a indiqué que les services de soins à domicile de base comprennent le traitement des plaies et des escarres, le suivi des maladies chroniques, les visites à domicile, les soins postopératoires, la santé bucco-dentaire et la thérapie intraveineuse.

De nouveaux services ont également été introduits, tels que les soins à la mère et à l'enfant, la dialyse et les soins palliatifs.

Selon l'agence de presse saoudienne, le nombre de personnes bénéficiant de ces services a atteint plus de 58 000 cas actifs en un an, et plus de 71 000 bénéficiaires au total depuis le lancement du service.

Ces services sont fournis par 244 départements de soins à domicile, avec plus de 2 700 employés spécialisés.

Ces efforts s'inscrivent dans le cadre du programme de transformation du secteur de la santé et de l'objectif de Saudi Vision 2030, qui vise à améliorer l'accès aux services de santé et leur qualité, répondant ainsi aux besoins de la communauté.

Le ministère a indiqué que les services de soins à domicile peuvent être demandés auprès des services hospitaliers spécialisés ou des services de soins de santé primaires, à condition de remplir les critères d'éligibilité.

Par ailleurs, le programme de transformation du secteur de la santé a mis en avant les principales réalisations pour 2024, notamment l'utilisation de la technologie pour améliorer la santé.

La plateforme Sehhaty a enregistré plus de 51 millions de consultations virtuelles. En outre, plus de 14 millions de personnes ont utilisé la plateforme Wasfaty, qui a enregistré plus de 40 millions de prescriptions.

Le nombre de volontaires de la santé a dépassé les 632 000 depuis le lancement de la plateforme, a rapporté l'APS.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L'Autorité palestinienne suspend la diffusion d'Al Jazeera

Un employé de la chaîne d’information et de télévision qatarie Al-Jazeera est vu au bureau de la chaîne à Jérusalem le 31 juillet 2017. (Photo AFP)
Un employé de la chaîne d’information et de télévision qatarie Al-Jazeera est vu au bureau de la chaîne à Jérusalem le 31 juillet 2017. (Photo AFP)
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  • L'Autorité palestinienne avait annoncé cette décision mercredi soir, l'accusant d'« incitation à la sédition » et d'« ingérence » dans ses affaires.
  • L'Autorité palestinienne avait annoncé cette décision mercredi soir, l'accusant d'« incitation à la sédition » et d'« ingérence » dans ses affaires.

RAMLLAH : La chaîne qatarie Al Jazeera a dénoncé jeudi la décision de l'Autorité palestinienne de suspendre sa diffusion et ses activités dans les Territoires palestiniens, affirmant qu'il s'agissait d'une « tentative de masquer la réalité » en Cisjordanie occupée.

L'Autorité palestinienne avait annoncé cette décision mercredi soir, l'accusant d'« incitation à la sédition » et d'« ingérence » dans ses affaires.

« Le comité ministériel compétent, composé des ministères de la Culture, de l'Intérieur et des Communications, a décidé de suspendre la diffusion et de geler toutes les activités de la chaîne Al Jazeera et de son bureau en Palestine, ainsi que de suspendre le travail de tous les journalistes, employés, équipes et chaînes affiliées jusqu'à ce que son statut juridique soit rectifié », selon l'agence de presse officielle Wafa.

« Cette décision intervient en réponse à l'insistance d'Al Jazeera à diffuser des contenus et reportages caractérisés par de la désinformation, de l'incitation à la sédition et de l'ingérence dans les affaires internes palestiniennes », avait ajouté l'agence.

Un employé d'Al Jazeera en Cisjordanie occupée a confirmé à l'AFP que le bureau de la chaîne à Ramallah avait été informé de sa suspension mercredi.

Mercredi soir, Al Jazeera diffusait des images montrant des policiers de l'Autorité palestinienne apportant à ses journalistes à Ramallah un document judiciaire officiel, daté du 1^(er) janvier 2025.

Jeudi, la chaîne qatarie a dénoncé cette suspension, affirmant qu'elle intervenait à un moment « où l'Autorité palestinienne tente de dissuader Al Jazeera de couvrir l'aggravation des événements dans les Territoires palestiniens occupés » et après « une campagne d'intimidation » menée à l'encontre de ses journalistes.

- Déjà bannie en Israël.

L'Autorité palestinienne, présidée par Mahmoud Abbas, exerce une autorité administrative partielle en Cisjordanie, territoire occupé par Israël depuis 1967.

Ses forces de sécurité sont impliquées depuis plusieurs semaines dans des affrontements à Jénine, dans le nord de la Cisjordanie, avec des factions armées, qui ont déjà fait une dizaine de morts.

Ces groupes, dont la plupart des membres appartiennent au mouvement islamiste Hamas et au Jihad islamique, estiment être plus efficaces que l'Autorité palestinienne pour lutter contre Israël.

Jeudi, la chaîne Al Jazeera, qui défend la neutralité de son travail, a affirmé que la suspension de ses activités constituait « une tentative de masquer la réalité sur le terrain dans les territoires occupés, en particulier dans des villes comme Jénine et son camp de réfugiés ».

Le Hamas, grand rival du Fatah de Mahmoud Abbas, a qualifié la suspension d'Al Jazeera de « violation flagrante de la liberté de la presse » et d'« acte répressif destiné à faire taire les voix dissonantes ».

« Cette décision s'inscrit dans la lignée d'une récente série de mesures arbitraires prises par l'Autorité palestinienne pour entraver les droits et libertés publics, et renforcer son emprise sécuritaire sur le peuple palestinien », a ajouté le mouvement, appelant l'Autorité palestinienne à « revenir immédiatement sur sa décision ».

Le Jihad islamique, un autre groupe palestinien armé, a également protesté contre cette interdiction.

« Nous condamnons la décision des autorités de fermer le bureau d'Al Jazeera en Palestine, alors que notre peuple et notre cause ont urgemment besoin de faire connaître leurs souffrances au monde entier », a déclaré l'organisation ayant participé à l'attaque du 7 octobre 2023 en Israël.

Israël avait déjà décidé en mai dernier d'interdire la diffusion d'Al Jazeera dans le pays et d'y fermer ses bureaux, en raison d'un conflit de longue date entre la chaîne et le gouvernement du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, conflit qui s'est aggravé pendant la guerre en cours dans la bande de Gaza depuis près de 15 mois.

L'armée israélienne a accusé à plusieurs reprises les journalistes d'Al Jazeera d'être des « agents terroristes » à Gaza affiliés au Hamas, auteur d'une attaque sans précédent le 7 octobre 2023 en Israël qui a déclenché la guerre.