L'aéroport londonien Heathrow investit 2,3 milliards de livres pour se moderniser

Des vacanciers et des voyageurs arrivent au terminal 2 de l'aéroport de Londres Heathrow, dans l'ouest de Londres, le 6 avril 2022. (AFP)
Des vacanciers et des voyageurs arrivent au terminal 2 de l'aéroport de Londres Heathrow, dans l'ouest de Londres, le 6 avril 2022. (AFP)
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Publié le Mercredi 18 décembre 2024

L'aéroport londonien Heathrow investit 2,3 milliards de livres pour se moderniser

  • L'aéroport londonien d'Heathrow, qui vient de changer de propriétaires, a annoncé mercredi des investissements de 2,3 milliards de livres (2,8 milliards d'euros) au cours des deux prochaines années
  • Cette annonce intervient quelques jours après la finalisation du rachat par la société d'investissement française Ardian et le fonds public saoudien PIF de près de 38% d'Heathrow pour 3,87 milliards d'euros

LONDRES: L'aéroport londonien d'Heathrow, qui vient de changer de propriétaires, a annoncé mercredi des investissements de 2,3 milliards de livres (2,8 milliards d'euros) au cours des deux prochaines années, afin de moderniser le plus gros hub d'Europe.

Les investissements "permettront d'améliorer les capacités de tous les terminaux, notamment la livraison des bagages et (...) la ponctualité des départs et des arrivées", a détaillé l'aéroport dans un communiqué.

Cette annonce intervient quelques jours après la finalisation du rachat par la société d'investissement française Ardian et le fonds public saoudien PIF de près de 38% d'Heathrow pour 3,87 milliards d'euros, auprès notamment du groupe espagnol de BTP Ferrovial.

Ardian, avec 22,6%, est ainsi devenu le plus gros actionnaire de la plateforme, tandis que le fonds PIF en détient quelque 15%.

Heathrow, premier aéroport du Royaume-Uni et d'Europe en nombre de passagers, a enregistré un trafic record au cours du premier semestre, et s'attend à un flux de près de 84 millions de passagers en 2024, ce qui serait là aussi un sommet.

Mais si le trafic a plus que rebondi après l'effondrement lié à la pandémie de Covid-19, Heathrow avait été pointé du doigt, comme d'autres aéroports britanniques et européens, pour une reprise poussive marquée par des annulations, des retards, des files d'attente à rallonge ou des problèmes de livraison de bagages.

L'aéroport a aussi critiqué ces derniers mois une décision de l'autorité britannique de l'aviation civile (CAA) lui demandant de réduire les redevances facturées aux transporteurs pour 2025 et 2026, après une première baisse exigée l'an dernier.

Le hub a publié en octobre une baisse de son chiffre d'affaires de 3,2% sur un an pour les neuf premiers mois de l'année, invoquant cette baisse des redevances. Mais son bénéfice net était en hausse de 7,8%, à 496 millions de livres (600 millions d'euros).


Le cabinet saoudien valide des mesures incitatives uniformisées pour dynamiser le secteur industriel.

Dans le cadre de la diversification économique du pays, le Programme national de développement industriel et de logistique a indiqué en août que le nombre d'établissements industriels en Arabie saoudite avait augmenté de 60 %, passant de 7 206 en 2016 à 11 549 en 2023. (Dossier)
Dans le cadre de la diversification économique du pays, le Programme national de développement industriel et de logistique a indiqué en août que le nombre d'établissements industriels en Arabie saoudite avait augmenté de 60 %, passant de 7 206 en 2016 à 11 549 en 2023. (Dossier)
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  • Ces initiatives s’inscrivent dans une stratégie plus large visant à renforcer divers secteurs économiques et à réduire la dépendance historique de l'Arabie saoudite vis-à-vis des revenus pétroliers.
  • “L’approbation par le Cabinet des mesures incitatives uniformisées pour le secteur industriel soutient et facilite la transformation économique du Royaume, contribuant à la diversification économique.

Riyad : Le cabinet saoudien a approuvé un ensemble de mesures incitatives uniformisées visant à dynamiser le secteur industriel du Royaume, marquant une étape clé dans ses efforts constants pour diversifier l'économie nationale.

Cette décision a été prise lors d'une réunion du cabinet présidée par le prince héritier Mohammed ben Salmane, mardi, selon l'Agence de presse saoudienne.

Le cabinet a également validé plusieurs mesures clés, notamment un soutien réglementaire à l'Autorité nationale de cybersécurité (ANC) et des réformes structurelles pour le Centre national d'information marine. Ces initiatives s’inscrivent dans une stratégie plus large visant à renforcer divers secteurs économiques et à réduire la dépendance historique de l'Arabie saoudite vis-à-vis des revenus pétroliers.

Dans le cadre de la diversification économique du pays, le Programme national de développement industriel et de logistique a indiqué en août que le nombre d'établissements industriels dans le Royaume avait progressé de 60 %, passant de 7 206 en 2016 à 11 549 en 2023.

“L’approbation par le Cabinet des mesures incitatives uniformisées pour le secteur industriel soutient et facilite la transformation économique du Royaume, contribuant à la diversification économique et à l’augmentation de la contribution du secteur au produit intérieur brut”, a déclaré le ministre saoudien des Finances, Mohammed Al-Jadaan, dans un message sur la plateforme X.

Le cabinet a également salué les récentes visites du président français Emmanuel Macron et du Premier ministre britannique Keir Starmer en Arabie saoudite, soulignant que ces engagements diplomatiques renforceront la coopération internationale dans divers domaines. 

Par ailleurs, le cabinet a mis en avant l’amélioration des notations de crédit de l’Arabie saoudite, notant que les récentes augmentations attribuées par les agences internationales reflètent les progrès réalisés dans les réformes économiques du Royaume. En novembre, Moody’s a relevé les notes d’émetteur à long terme de l’Arabie saoudite, en monnaies locale et étrangère, de A1 à Aa3, témoignant de la solidité financière et de la capacité du Royaume à honorer ses obligations. 

Le conseil des ministres a également mis en lumière le lancement du projet de métro de Riyad, prévu pour renforcer les infrastructures, stimuler la croissance économique et améliorer la qualité de vie des citoyens.

Par ailleurs, il a approuvé un protocole d’accord entre le ministère saoudien de l’Environnement, de l’Eau et de l’Agriculture et l’agence environnementale cubaine pour renforcer la coopération en matière de protection de l’environnement. En outre, il a autorisé le ministère de l’Industrie et des Ressources minérales à élaborer un protocole d’accord avec le Service géologique irakien pour intensifier la collaboration géologique et scientifique entre les deux pays.

Ces décisions illustrent l'engagement de l'Arabie saoudite à accélérer son développement économique et infrastructurel tout en renforçant ses partenariats internationaux et sa gestion environnementale.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le secteur hôtelier saoudien enregistre une hausse de 10 % des dépenses malgré une réduction globale des points de vente, rapporte la SAMA

Le secteur de l'hôtellerie a également connu une croissance en termes de transactions. (Shutterstock)
Le secteur de l'hôtellerie a également connu une croissance en termes de transactions. (Shutterstock)
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  • Le dernier rapport sur les points de vente, publié par la Banque centrale du Royaume, connue sous le nom de SAMA, a révélé que le secteur hôtelier était le seul à enregistrer une croissance positive sur la période de sept jours.
  • Le secteur a également connu une augmentation de 9,5 % du nombre de transactions, atteignant un total de 770 000.

Riyad : Les dépenses dans les hôtels saoudiens ont augmenté de 10,4 % en une semaine, entre le 8 et le 14 décembre, pour atteindre SR349,2 millions ($92,9 millions), selon des données officielles.

Le dernier rapport sur les points de vente, publié par la Banque centrale du Royaume, connue sous le nom de SAMA, a révélé que le secteur hôtelier était le seul à enregistrer une croissance positive sur la période de sept jours.

Le secteur a également connu une augmentation de 9,5 % du nombre de transactions, atteignant un total de 770 000.

Les données des points de vente en Arabie saoudite ont affiché une baisse hebdomadaire de 9,7 %, passant de SR14,2 milliards ($3,78 milliards) à SR12,8 milliards ($3,41 milliards). Selon les statistiques de la Banque centrale, le secteur de l’éducation a enregistré le recul le plus important, avec une diminution de 44,4 %, atteignant SR119,8 millions ($31,88 millions).

Les dépenses dans le secteur des télécommunications ont chuté de 17,7 %, s’établissant à SR114,2 millions ($30,39 millions).

Les dépenses dans le secteur de la bijouterie ont diminué de 9,8 %, pour atteindre SR260 millions ($69,2 millions), tandis que celles liées à la construction et aux matériaux de construction ont baissé de 6,2 %, s’établissant à SR358,2 millions ($95,33 millions).

Les dépenses liées à l’alimentation et aux boissons ont chuté de 15,6 %, atteignant SR 1,8 milliard ($480 millions), ce qui en fait la deuxième plus grande part de la valeur totale des points de vente. En revanche, les restaurants et cafés, qui dominent en termes de part de marché, n’ont enregistré qu’une légère baisse de 0,3 %, atteignant SR1,9 milliard ($510 millions).

Les biens et services divers, malgré une baisse de 10,9 %, continuent d’occuper la troisième place en termes de valeur des points de vente, avec un total de SR1,5 milliard ($400 millions).

Les dépenses des trois principales catégories ont représenté environ 42 % de la valeur totale des points de vente pour la semaine, soit SR5,3 milliards ($1,41 milliard).

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

Avec une diminution de seulement 2,8 %, les stations-service ont enregistré la deuxième plus faible baisse, portant le total des paiements à SR904,5 millions ($240,73 millions). Les dépenses liées au transport ont diminué de 3,6 %, atteignant SR712,7 millions ($189,68 millions), ce qui constitue la troisième plus faible baisse.

Sur le plan géographique, Riyad a dominé les transactions aux points de vente, représentant environ 35,1 % du total. Les dépenses dans la capitale ont atteint SR4,5 milliards ($1,2 milliard), enregistrant une baisse de 8,5 % par rapport à la semaine précédente.

Jeddah a suivi avec des dépenses atteignant SR 1,7 milliard ($452 millions), enregistrant une baisse de 7,1 %, tandis que Dammam s’est classée troisième avec SR640 millions ($170,33 millions), en recul de 11 %.

Hail a enregistré la plus forte diminution des dépenses, avec une baisse de 15,1 % pour s’établir à SR199,1 millions ($53 millions). Tabouk a suivi avec une baisse de 14,1 %, atteignant SR241,4 millions ($64,25 millions), tandis qu’Abha a connu une diminution de 12,9 %, totalisant SR145 millions ($38.6 millions).

Hail et Abha ont enregistré les plus fortes baisses de transactions, avec des diminutions respectives de 7,9 % et 6,8 %, totalisant 3,6 millions et 2,8 millions de transactions.


Riyad à la conquête de l'économie spatiale mondiale

L'Arabie saoudite adopte une démarche proactive pour garantir la pérennité des activités spatiales. (Fourni)
L'Arabie saoudite adopte une démarche proactive pour garantir la pérennité des activités spatiales. (Fourni)
En tissant des partenariats stratégiques, l'Arabie saoudite construit les fondements d'une industrie spatiale dynamique, bénéfique tant au niveau régional que mondial. (AFP)
En tissant des partenariats stratégiques, l'Arabie saoudite construit les fondements d'une industrie spatiale dynamique, bénéfique tant au niveau régional que mondial. (AFP)
"Le Centre pour l'avenir spatial voit le jour à un moment particulièrement opportun", souligne Nikolai Khlystov. (Fourni)
"Le Centre pour l'avenir spatial voit le jour à un moment particulièrement opportun", souligne Nikolai Khlystov. (Fourni)
La durabilité dans l'espace constitue l'une des missions fondamentales du C4IR. (Fourni)
La durabilité dans l'espace constitue l'une des missions fondamentales du C4IR. (Fourni)
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  • Nikolai Khlystov du Forum Économique Mondial estime que l'inauguration du Centre pour l'avenir spatial au C4IR de Riyad intervient à point nommé
  • Le centre ambitionne d'impliquer les acteurs industriels dans l'élaboration de politiques optimisant les retombées de l'économie spatiale tout en gérant les risques émergents

RIYAD : L'Arabie saoudite affirme son leadership mondial dans l'industrie spatiale en lançant des initiatives axées sur l'innovation, la durabilité et la coopération internationale.

Cette stratégie s'articule autour de l'inauguration du Centre pour la Quatrième Révolution Industrielle (C4IR) à Riyad et de son Centre pour l'avenir spatial, placé sous l'égide de l'Agence spatiale saoudienne.

Cette initiative novatrice s'inscrit dans un contexte crucial pour le secteur spatial, confronté à une demande croissante d'approches inédites.

Le C4IR traduit la volonté du Royaume de développer des solutions pionnières pour stimuler la croissance et l'innovation dans l'économie spatiale mondiale. Il constitue également un pilier majeur de Vision 2030, le programme de diversification économique et d'avancement technologique de l'Arabie saoudite.

Dans un entretien accordé à Arab News, Nikolai Khlystov, responsable des technologies spatiales au Forum Économique Mondial, qualifie l'initiative d'opportune. "L'industrie spatiale connaît actuellement une transformation rapide", explique-t-il. "De nouvelles approches innovantes s'imposent."

"Le Centre pour l'avenir spatial émerge à un moment charnière. Il va créer une synergie inédite entre les acteurs du secteur et insuffler de nouvelles perspectives au moment même où foisonnent idées et visions novatrices."

Ce centre se positionnera comme catalyseur de collaboration entre instances gouvernementales, secteur privé et organisations internationales. Cette convergence devrait accélérer l'émergence de solutions innovantes face aux défis spatiaux.

La durabilité spatiale figure parmi les enjeux prioritaires du C4IR. La prolifération des débris orbitaux et l'intensification du trafic satellitaire menacent sérieusement la sécurité et la pérennité des missions spatiales.

"La question du trafic spatial devient cruciale - la multiplication des satellites en orbite augmente considérablement les risques de collision", précise Khlystov.

"Si les satellites actifs nous procurent des données précieuses, l'espace reste encombré de nombreux débris anciens de toutes tailles."

Face à ces défis, Khlystov révèle que le C4IR collabore avec le FEM sur un projet phare. "Nous explorons activement les pistes de convergence pour progresser sur la gestion des débris orbitaux et la durabilité en orbite."

"En fédérant les acteurs et en stimulant l'innovation - qu'il s'agisse de bonnes pratiques ou de mécanismes financiers - nous entendons relever ces défis."

Négliger l'aspect durable pourrait compromettre non seulement les missions scientifiques mais l'ensemble de l'économie spatiale.

En privilégiant des solutions novatrices comme le recyclage satellitaire, les technologies de désorbitation et la gestion du trafic, l'Arabie saoudite adopte une approche proactive pour garantir la pérennité des activités spatiales.

Les investissements du Royaume dans le secteur spatial s'inscrivent dans son ambition de devenir un acteur majeur de l'économie spatiale mondiale. Fort d'une combinaison de partenariats stratégiques internationaux et d'une base industrielle nationale solide, le pays occupe une position unique pour stimuler l'innovation.