EDF relève à nouveau ses prévisions de production nucléaire pour 2024

Short Url
Publié le Mercredi 11 décembre 2024

EDF relève à nouveau ses prévisions de production nucléaire pour 2024

  • EDF a de nouveau révisé à la hausse son estimation de production nucléaire pour l'année 2024 en France, la faisant passer d'une fourchette de 340-360 TWh à 358-364 TWh.
  • EDF a de nouveau révisé à la hausse son estimation de production nucléaire pour l'année 2024 en France, la faisant passer d'une fourchette de 340-360 TWh à 358-364 TWh.

Mercredi, EDF a de nouveau révisé à la hausse son estimation de production nucléaire pour l'année 2024 en France, la faisant passer d'une fourchette de 340-360 TWh à 358-364 TWh, sans compter l'EPR de Flamanville, qui doit être raccordé prochainement au réseau.

« Cette révision s'appuie sur la très bonne performance de la production du parc nucléaire, grâce notamment à l'optimisation des arrêts de tranche ainsi qu'à la maîtrise industrielle des contrôles et des chantiers de réparations liés à la corrosion sous contrainte », explique l'énergéticien dans un communiqué.

EDF avait déjà rehaussé ses prévisions en septembre, les faisant passer de 315-345 TWh à 340-360 TWh.

Le raccordement au réseau de l'EPR de Flamanville est toujours prévu d'ici « la fin de l'automne 2024 », a précisé EDF. Selon le groupe, il permettra aux foyers français de bénéficier de l'énergie du réacteur le plus puissant (1 600 MW), le 57^e du parc.

Mardi, lors d'un colloque de l'Union française de l'électricité, son PDG, Luc Rémont, s'est félicité d'une situation « plus agréable ce mois de décembre que les mois de décembre des deux années précédentes ».

La production nucléaire a notamment été affectée ces dernières années par un phénomène de corrosion sur certains réacteurs, qui ont dû être mis à l'arrêt en conséquence.

En 2022, la production nucléaire d'EDF avait chuté à 279 TWh, son plus bas niveau depuis 30 ans, contraignant la France à importer de l'électricité pour la première fois depuis 42 ans. En 2023, la production avait augmenté de 15 % par rapport à celle de 2022, pour atteindre 320,4 TWh.

« Avec un niveau de production qui est remonté pas loin de l'optimum, même s'il nous reste encore un peu de travail à faire, cela permet effectivement de se reposer les bonnes questions sur notre transition énergétique et sur la façon de la réussir », a ajouté Luc Rémont mardi.


Décès de Maïté, l'ex-animatrice de l'émission « La Cuisine des Mousquetaires »

L'ancienne employée de la SNCF, à l'accent chantant du Sud-Ouest, a animé « La Cuisine des Mousquetaires » de 1983 à 1997, puis « À Table » de 1995 à 1999, deux émissions très populaires sur France 3. (Getty Images)
L'ancienne employée de la SNCF, à l'accent chantant du Sud-Ouest, a animé « La Cuisine des Mousquetaires » de 1983 à 1997, puis « À Table » de 1995 à 1999, deux émissions très populaires sur France 3. (Getty Images)
Short Url
  • L'ancienne employée de la SNCF, à l'accent chantant du Sud-Ouest, a animé « La Cuisine des Mousquetaires » de 1983 à 1997, puis « À Table » de 1995 à 1999, deux émissions très populaires sur France 3.
  • Ses livres de recettes agrémentées de graisse de canard et de sa légendaire « larme » d'Armagnac se sont vendus à des milliers d'exemplaires.

MONT-DE-MARSAN, FRANCE : Marie-Thérèse Ordonez, plus connue sous le nom de Maïté, qui a animé des émissions culinaires à succès durant quinze ans à la télévision, dont La Cuisine des Mousquetaires, est décédée samedi, a-t-on appris auprès du maire de son village natal.

Âgée de 86 ans, elle vivait dans un Ehpad de cette commune, Rion-des-Landes, a précisé l'élu, confirmant une information du média Actu Landes. Elle y était revenue pour s'occuper de son restaurant après s'être éloignée du petit écran au tournant des années 2000.

L'ancienne employée de la SNCF, à l'accent chantant du Sud-Ouest, a animé « La Cuisine des Mousquetaires » de 1983 à 1997, puis « À Table » de 1995 à 1999, deux émissions très populaires sur France 3.

Ses livres de recettes agrémentées de graisse de canard et de sa légendaire « larme » d'Armagnac se sont vendus à des milliers d'exemplaires.

« C'est une Française qui disparaît, mais c'est aussi une femme qui nous était très proche et à qui nous nous étions tous attachés, avec sa bonhomie et sa truculence. Les gens disaient d'elle : « Elle est comme à la télé ! » Et c'est ce qui explique l'affection que nous lui portions », a déclaré à l'AFP Laurent Civel, maire du village depuis 2014.

« Ambassadrice de notre cuisine traditionnelle, icône populaire, source d'inspiration pour tant de familles, Maïté, qui incarnait si bien l'art d'être français, n'est plus », a salué le président Emmanuel Macron sur le réseau social X, en adressant ses condoléances à ses proches « et à tous ceux qui se sont régalés en l'écoutant ».


Flamanville: le réacteur nucléaire le plus puissant de France est raccordé au réseau électrique, annonce EDF

Lignes électriques à la centrale nucléaire de Flamanville, exploitée par Electricite de France SA (EDF), à Flamanville, France, le jeudi 25 avril 2024. ( Nathan Laine/Bloomberg via Getty Images)
Lignes électriques à la centrale nucléaire de Flamanville, exploitée par Electricite de France SA (EDF), à Flamanville, France, le jeudi 25 avril 2024. ( Nathan Laine/Bloomberg via Getty Images)
Short Url
  • « Samedi 21 décembre 2024 à 11 h 48, l'EPR de Flamanville a été connecté au réseau électrique français et a commencé à produire ses premiers électrons.
  • Le président Emmanuel Macron a qualifié cet événement de « grand moment » dans un message posté également sur LinkedIn.

PARIS : Le réacteur nucléaire EPR de Flamanville (Manche), le plus puissant de France, a été raccordé au réseau électrique national samedi, au terme de 17 ans de chantier et avec 12 ans de retard, a annoncé le groupe EDF. Emmanuel Macron a salué « un grand moment ».

« Samedi 21 décembre 2024 à 11 h 48, l'EPR de Flamanville a été connecté au réseau électrique français et a commencé à produire ses premiers électrons. C'est un événement historique pour toute la filière nucléaire française. Le dernier démarrage d'un réacteur en France remonte à celui de Civaux 2, il y a 25 ans », a indiqué Luc Rémont, le PDG d'EDF, sur le réseau social professionnel LinkedIn.

Le président Emmanuel Macron a qualifié cet événement de « grand moment » dans un message posté également sur LinkedIn.

« Grand moment pour le pays. L'un des réacteurs nucléaires les plus puissants au monde, l'EPR de Flamanville, vient d'être raccordé au réseau électrique. Réindustrialiser pour produire une énergie bas carbone, c'est l'écologie à la française. Elle renforce notre compétitivité et protège le climat », a affirmé le chef de l'État.

Initialement prévu vendredi matin, ce premier raccordement d'un nouveau réacteur en France depuis 1999 avait été repoussé de plusieurs heures.

Après le chargement en combustible en mai et la première réaction nucléaire au sein du réacteur en septembre, le couplage au réseau est la troisième étape avant la mise en service de Flamanville 3, réacteur à eau pressurisée de nouvelle génération, qui doit alimenter en électricité environ deux millions de foyers.


Macron souligne l'importance de Djibouti pour sa stratégie indo-pacifique

Le président français Emmanuel Macron (G) serre la main du président djiboutien Ismail Omar Guelleh alors qu'il arrive pour une réunion, au palais présidentiel de Djibouti, le 21 décembre 2024, . (Photo AFP)
Le président français Emmanuel Macron (G) serre la main du président djiboutien Ismail Omar Guelleh alors qu'il arrive pour une réunion, au palais présidentiel de Djibouti, le 21 décembre 2024, . (Photo AFP)
Short Url
  • lors d'une rencontre avec son homologue djiboutien Ismaïl Omar Guelleh, le président Emmanuel Macron a insisté sur l'importance de la présence militaire de la France à Djibouti pour le développement de sa stratégie dans la région indo-pacifique.
  • « Cette présence à Djibouti est également orientée vers l'océan Indien et l'Indo-Pacifique, et notre stratégie indo-pacifique, réaffirmée et consolidée depuis le printemps 2018.

DJIBOUTI : Samedi, lors d'une rencontre avec son homologue djiboutien Ismaïl Omar Guelleh, le président Emmanuel Macron a insisté sur l'importance de la présence militaire de la France à Djibouti pour le développement de sa stratégie dans la région indo-pacifique.

« Cette présence à Djibouti est également orientée vers l'océan Indien et l'Indo-Pacifique, et notre stratégie indo-pacifique, réaffirmée et consolidée depuis le printemps 2018, ne pourrait se faire sans les forces françaises de Djibouti », a déclaré Emmanuel Macron lors de cette visite au cours de laquelle il s'est également rendu auprès des troupes françaises à l'occasion des fêtes de fin d'année.

Alors que la France a été contrainte de retirer ses troupes de plusieurs pays africains, en particulier au Sahel, le président français a souligné la singularité de Djibouti.

« Nous avons voulu faire évoluer notre modèle là où, dans de nombreux pays, nous avions déjà des bases historiques posées. Nous avons donc voulu le repenser », a-t-il déclaré.

« Djibouti ne participe pas à cette manœuvre d'ensemble parce que, depuis des décennies, la nature même de notre base ici et de nos opérations est profondément différente », a-t-il ajouté, en insistant sur « le besoin en matière de sécurité » de Djibouti tout autant que sur les ambitions de la France dans la zone Indo-Pacifique.

Cette région recouvre une vaste zone d'Asie et d'Océanie comprenant les grandes puissances émergentes comme l'Inde ou la Chine. Elle concentre environ 60 % du PIB mondial et la France y est présente grâce à ses départements ou territoires d'outre-mer, comme la Nouvelle-Calédonie, la Polynésie française, Mayotte ou l'île de la Réunion.

Devant les troupes françaises, avec lesquelles il avait partagé un dîner de Noël vendredi, Emmanuel Macron avait affirmé que la base française de Djibouti allait se « réinventer » comme « point de projection » pour des « missions » en Afrique.

La France a déjà été contrainte d'évacuer ses troupes du Mali, du Burkina Faso et du Niger entre 2022 et 2023, après l'arrivée au pouvoir de juntes militaires. Un premier contingent de 120 soldats français a également quitté le Tchad vendredi, qui avait formulé une demande similaire le 29 novembre, tout comme le Sénégal.

De son côté, Ismaïl Omar Guelleh a rappelé « la relation privilégiée » avec la France, caractérisée par le renouvellement en juillet dernier du partenariat de défense. Il s'est également félicité de la signature, samedi, de deux accords portant sur la construction d'un nouvel aéroport à Djibouti et sur le développement d'une agence spatiale.

Les deux présidents ont également évoqué plusieurs questions régionales, Emmanuel Macron soulignant « l'importance de la mise en œuvre d'un processus de dialogue pour mettre un terme au terrible conflit au Soudan », pays ravagé par une guerre entre l'armée et des paramilitaires.