PARIS: Emmanuel Macron a redit dimanche "l'engagement indéfectible" de la France auprès du Liban, quatre ans après l'explosion meurtrière qui avait soufflé le port de Beyrouth, sur fond de tensions ravivées entre Israël et le Hezbollah libanais.
"Beyrouth, un salut de mon cœur. Quatre ans après l'explosion, mes pensées sont toujours avec les Libanais", a écrit le président français sur le réseau social X."Je réaffirme l'engagement indéfectible de la France aux côtés du Liban et notre exigence de justice pour toutes les victimes", a ajouté le chef de l'Etat.
Beyrouth, un salut de mon cœur.
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) August 4, 2024
Quatre ans après l'explosion, mes pensées sont toujours avec les Libanais.
Je réaffirme l'engagement indéfectible de la France aux côtés du Liban et notre exigence de justice pour toutes les victimes. pic.twitter.com/5qBNayg4oh
Plusieurs marches devaient converger vers le port de Beyrouth dimanche après-midi pour rendre hommage aux victimes de l'explosion de 2020 et réclamer des comptes aux responsables, l'enquête étant au point mort.
Le 4 août 2020, l'une des plus grandes explosions non nucléaires de l'histoire dévastait des quartiers entiers de la capitale, tuant plus de 220 personnes et faisant plus de 6.500 blessés.
La déflagration a été provoquée par un incendie dans un entrepôt où étaient stockées sans précaution des tonnes de nitrate d'ammonium.
Quatre ans après le drame, les craintes d'une guerre totale entre Israël et le Hezbollah libanais pèsent lourdement sur la sinistre commémoration.
Les appels à quitter le Liban se multiplient ce week-end, après les menaces de riposte de l'Iran, du Hamas palestinien et du Hezbollah à l'assassinat mercredi à Téhéran du chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, attribué à Israël, et après une frappe israélienne mardi qui a tué le chef militaire du Hezbollah, Fouad Chokr, près de Beyrouth.
La France a appelé dimanche ses ressortissants à quitter le Liban "dès que possible", dans le sillage des Etats-Unis et du Royaume Uni.