Retracer la mort d'un géant : Luc Vanrell, l'homme qui a retrouvé l'épave de Saint-Exupéry

Luc Vanrell plonge en 2000 pour analyser l'épave, en réalité les restes de deux avions tombés à deux moments différents, à 85 mètres de profondeur : un Messerschmitt 109 allemand et un Lightning P-38 allié : "Très rapidement (...) je vais pouvoir authentifier" l'avion d'Antoine de Saint-Exupéry, grâce notamment à un numéro de série. (AFP)
Luc Vanrell plonge en 2000 pour analyser l'épave, en réalité les restes de deux avions tombés à deux moments différents, à 85 mètres de profondeur : un Messerschmitt 109 allemand et un Lightning P-38 allié : "Très rapidement (...) je vais pouvoir authentifier" l'avion d'Antoine de Saint-Exupéry, grâce notamment à un numéro de série. (AFP)
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Publié le Dimanche 28 juillet 2024

Retracer la mort d'un géant : Luc Vanrell, l'homme qui a retrouvé l'épave de Saint-Exupéry

  • Dans son parcours, Luc Vanrell, 64 ans, a découvert de nombreux trésors sous-marins, participant notamment aux recherches sur la grotte Cosquer
  • Luc Vanrell repère dès 1984 près de l'archipel de Riou, au sud de Marseille, ce qu'il croit être les restes d'une épave d'avion allemand, sans pousser les recherches à ce moment-là

MARSEILLE: Le 31 juillet 1944, l'avion d'Antoine de Saint-Exupéry, l'auteur du Petit Prince, disparaît entre Marseille et Toulon lors d'une mission pour préparer le débarquement allié en Provence : il faudra presque 60 ans pour que le plongeur Luc Vanrell retrouve son épave, plus encore pour résoudre le mystère de sa mort.

"Il y a toujours eu des équipes de chercheurs qui relançaient des investigations pour localiser le lieu de son crash et trouver son épave. C'était devenu un enjeu quasi mystique, une quête à cause de l'importance de la personnalité d'Antoine de Saint-Exupéry", se rappelle le plongeur-archéologue au moment de commémorer les 80 ans de la disparition de l'écrivain, qui a été pilote d'avion dans le civil, puis dans l'armée durant la Deuxième Guerre mondiale.

Le Petit Prince, le livre français le plus traduit dans le monde, a été conçu et rédigé aux États-Unis pendant l'exil de l'écrivain-aviateur en 1942 et publié pour la première fois à New York en 1943.

Dans son parcours, Luc Vanrell, 64 ans, a découvert de nombreux trésors sous-marins, participant notamment aux recherches sur la grotte Cosquer, antre préhistorique aux dizaines de peintures rupestres dont l'entrée est aujourd'hui à près de 40 mètres sous l'eau dans le parc national des Calanques, près de Marseille (sud).

Mais pour Saint-Exupéry, "je n'étais absolument pas intéressé par les recherches sur [sa] disparition", insiste-t-il auprès de l'AFP. "C'était le beau héros de ma jeunesse, mon vecteur littéraire pour l'aventure et je trouvais que sa disparition seyait particulièrement bien à son personnage. Il avait disparu comme le Petit Prince et ça me convenait très bien".

Pourtant, Luc Vanrell repère dès 1984 près de l'archipel de Riou, au sud de Marseille, ce qu'il croit être les restes d'une épave d'avion allemand, sans pousser les recherches à ce moment-là.

Quatorze ans plus tard, un patron-pêcheur remonte dans la même zone maritime une gourmette au nom de Saint-Exupéry : "La probabilité de retrouver un objet aussi petit dans la Méditerranée, dans les mailles d'un chalutier, clairement est nulle", s'étonne encore aujourd'hui Luc Vanrell.

"Là, forcément, les réflexes s'enchaînent : Y a-t-il un lien entre les vestiges et la gourmette ? Et ça va être le départ d'une très longue aventure qui mènera jusqu'aux circonstances de la mort d'Antoine de Saint-Exupéry."

Luc Vanrell plonge en 2000 pour analyser l'épave, en réalité les restes de deux avions tombés à deux moments différents, à 85 mètres de profondeur : un Messerschmitt 109 allemand et un Lightning P-38 allié : "Très rapidement (...) je vais pouvoir authentifier" l'avion d'Antoine de Saint-Exupéry, grâce notamment à un numéro de série.

Mort « pour la France »

Commence alors l'enquête historique pour déterminer les circonstances de la mort à 44 ans de l'écrivain, réalisée avec deux collègues, Philippe Castellano et Lino van Gartzen.

Enquête devenue importante pour Luc Vanrell, pour rendre "au héros de (sa) jeunesse sa juste place dans l'histoire (...) confirmer qu'il est bien mort pour la France", alors que certains pensaient qu'il était mort en se suicidant ou en fuyant le combat.

Saint-Exupéry a été abattu quinze jours avant le débarquement des troupes alliées en Provence : pour les aviateurs, lors de "la phase préparatoire la plus tendue, puisqu'il s'agit d'aller faire du renseignement en amont" de cette opération militaire dangereuse, raconte l'archéologue.

En mission de reconnaissance en Savoie, "Saint-Ex" est repéré dans le ciel de Grenoble puis intercepté et abattu par l'aviation allemande dans les Calanques près de Marseille, alors qu'il tente de rallier la Corse.

Avec ses deux collègues, Luc Vanrell se tourne donc vers les vétérans de la base allemande d'où est parti l'avion qui a abattu l'auteur français, les archives qui auraient pu permettre d'identifier le pilote ayant été détruites.

En 2006, Lino van Gartzen remonte jusqu'à ce fameux pilote, Horst Rippert, ironiquement admirateur de l'auteur du Petit Prince, qu'il ne pouvait pas encore avoir lu, mais aussi de "Vol de nuit" (1931) et "Terre des hommes" (1939).

Il faudra encore deux ans pour que le trio d'enquêteurs réussisse à le convaincre de témoigner publiquement.

Et même si aucune preuve matérielle ne peut étayer son témoignage, "aujourd'hui, on peut affirmer que Saint-Exupéry a été abattu par un intercepteur du groupe de chasse 200 le 31 juillet 1944 en fin de matinée. Qu'a priori cet intercepteur est bien Horst Rippert", résume Luc Vanrell.

Concernant son enquête sur la mort de Saint-Exupéry, le plongeur-archéologue conclut: "Ma seule fierté, ça sera d'avoir pu lui rendre les honneurs qu'il mérite, c'est-à-dire aussi sa gloire militaire."

 


Anthony Hopkins enchante Riyad avec une symphonie onirique

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
Anthony a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad. (Photo Fournie)
Anthony a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad. (Photo Fournie)
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  • Présentée par Morgan Freeman, l'icône hollywoodienne se penche sur le langage universel de la musique
  • Un concert en Arabie Saoudite : un honneur inimaginable, dit Hopkins

RIYADH : Dans un mélange captivant d'art et d'humanité, l'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé "La vie est un rêve", dans le cadre des festivités de la Saison de Riyad.

Présenté par son collègue acteur Morgan Freeman, Hopkins a commencé son discours par la salutation arabe "As-salamu alaykum", donnant ainsi le ton du respect culturel et de l'unité.

Hopkins a partagé ses réflexions sur la vie et l'art, s'inspirant des mots d'Edgar Allan Poe : "J'ai toujours cru que tout ce que nous voyons ou semblons être n'est qu'un rêve à l'intérieur d'un rêve".

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)

Il a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad.

C'est avec une grande humilité et une immense gratitude que je présente ma pièce, "La vie est un rêve", dans le cadre de la Saison de Riyad", a-t-il déclaré.

Se remémorant sa vie, il a décrit le chemin parcouru depuis le "fils d'un simple boulanger" du sud du pays de Galles jusqu'à un compositeur et un acteur de renommée mondiale.

"Pour moi, ma vie est un profond mystère", a-t-il déclaré. "Il est impossible de comprendre ou de s'attribuer le mérite des bénédictions qui m'ont été accordées. C'est pourquoi je crois que la vie est un rêve, et cette pièce, "Life is a Dream", m'a été inspirée par mon enfance rêveuse dans le sud du pays de Galles, par ma mère qui m'a merveilleusement soutenu et par mon père, qui était plus grand que nature et qui a travaillé sans relâche tout au long de sa vie.

Hopkins a invoqué la philosophie de Ralph Waldo Emerson, soulignant que la musique et l'art sont des connecteurs spirituels.

"La musique et l'art sont des chemins vers Dieu, le principal moyen de relier toutes les âmes humaines. Emerson a compris que toucher une âme, c'est toucher toutes les âmes et je crois moi aussi que la musique a un pouvoir de transformation", a-t-il déclaré.

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)

"J'ai toujours rêvé d'être compositeur, mais je n'ai jamais su comment. Pourtant, donner ce concert en Arabie saoudite, berceau de l'islam, où le prophète Mahomet a reçu ses messages et où se trouvent les villes saintes de La Mecque et de Médine, est un honneur inimaginable".

Abordant les défis mondiaux, M. Hopkins a souligné l'importance de l'unité et de la paix.

"Je ne peux imaginer un meilleur endroit qu'ici pour nous rassembler, surmonter nos différences et envisager un monde de paix, d'équilibre et d'amour", a-t-il déclaré.

"À 87 ans, je comprends parfaitement que la mort est inévitable. Mais le thème de ce concert est que la vie est un long adieu à tout ce que nous aimons, un adieu prolongé, mais rempli de pardon et d'émerveillement".

M. Hopkins a conclu en remerciant l'équipe qui a rendu ce concert possible, en particulier Rakan Al-Harthi, directeur général de Sela, son producteur musical Stephen Barton, le chef d'orchestre Matthew Freeman et le Royal Philharmonic Orchestra. Il a terminé son discours par "Shukran".

Grâce à cet événement, Hopkins a non seulement mis en valeur ses talents musicaux, mais il a également laissé une impression durable sur la Saison de Riyad, en soulignant le pouvoir unificateur de l'art et de la musique dans la promotion de la tolérance, de l'amour et de la compréhension entre les cultures.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com

   

Le mouvement Slow Food s'implante à AlUla

AlUla dévoile le centre d'art culinaire de Dadan, qui célèbre le mouvement slow food, la durabilité et les traditions culinaires. (Photo Fournie)
AlUla dévoile le centre d'art culinaire de Dadan, qui célèbre le mouvement slow food, la durabilité et les traditions culinaires. (Photo Fournie)
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  • Le Centre d'art culinaire Dadan est un centre d'éco-gastronomie qui allie patrimoine et système alimentaire durable.
  • Le marché fermier de Dadan, qui met en valeur les richesses agricoles de la ville tous les week-ends avec un éventail de produits frais et saisonniers, est l'un des sites incontournables d'AlUla.

RIYADH : grâce à l'ouverture du Centre d'art culinaire Dadan, la ville d'AlUla accueille un nouveau foyer du mouvement slow food. Ce centre célèbre l'agriculture durable, les traditions alimentaires locales et les repas réfléchis.

Ce mouvement mondial vise à favoriser un lien plus profond entre les consommateurs et leurs sources de nourriture, en prônant l'utilisation d'ingrédients saisonniers et locaux, et en soutenant tous les membres de la communauté, des valeurs qui ont guidé le développement d'AlUla en tant que destination durable.

Le Centre des arts culinaires Dadan est un centre mondial d'éco-gastronomie qui allie l'héritage de l'oasis verdoyante d'AlUla aux valeurs contemporaines d'un système alimentaire équitable et durable.

Situé près du site historique de Dadan, le centre propose des repas, des ateliers interactifs et la possibilité de rencontrer les agriculteurs d'AlUla, le tout dans un cadre naturel d'exception.

Le marché fermier de Dadan, qui met en valeur les richesses agricoles de la ville tous les week-ends avec un éventail de produits frais et saisonniers, est l'un des sites incontournables d'AlUla.

Les familles locales, dont les moyens de subsistance sont étroitement liés à l'agriculture de l'oasis, présentent leurs produits et invitent les visiteurs à découvrir les saveurs authentiques d'AlUla. Les visiteurs peuvent savourer des plats préparés selon des méthodes traditionnelles ou choisir des produits frais à déguster sur l'aire de pique-nique, adoptant ainsi la philosophie « de l'oasis à la table » qui est au cœur de la mission du centre. Chaque achat soutient directement les agriculteurs locaux.

Le restaurant Diyar du centre, nommé d'après le mot arabe signifiant « maison », offre une expérience gastronomique inoubliable. Chaleureux et accueillant, il surplombe les montagnes majestueuses et sert des plats préparés à partir d'ingrédients provenant de sources durables et cultivés localement. Sous la direction du chef primé Sergio Rama, il redéfinit l'hospitalité en transformant des repas simples en une célébration de la communauté et du patrimoine.

Une autre façon d'en savoir plus sur AlUla et ses habitants est de participer aux ateliers du centre, qui enseignent les pratiques durables et les traditions locales. 

Qu'il s'agisse d'apprendre les principes fondamentaux de la cuisine de la ferme à la table, de maîtriser les arts de la saumure et de la fermentation ou d'explorer les multiples utilisations du moringa dans les huiles et les savons, les participants acquièrent des connaissances pratiques sur de multiples pratiques artisanales et alimentaires.

Grâce au centre d'art culinaire Dadan, AlUla invite le monde à redécouvrir le plaisir d'une cuisine saine et traditionnelle dans son oasis intemporelle.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


« Unstoppable » : Une sortie attendue mais réjouissante

"Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome dans le rôle de Robles, Jennifer Lopez dans celui de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans celui de son beau-père Rick. (Fourni)
"Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome dans le rôle de Robles, Jennifer Lopez dans celui de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans celui de son beau-père Rick. (Fourni)
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  • Le film "Unstoppable" raconte l'histoire réelle d'Anthony Robles, un lutteur américain qui a remporté le championnat national de lutte universitaire de 125 livres (57 kg) en 2011 bien qu'il soit né avec une seule jambe
  • Le problème avec les films de sport (ou du moins les bons), c'est qu'il faut vraiment s'appuyer sur tous les clichés et embrasser toutes les expressions qui font chavirer le cœur

LONDRES : Il est facile d'oublier qu'il arrive parfois que l'on attende simplement une dose de bonnes vibrations d'un film — et peu de genres s'y prêtent mieux que le biopic sportif.

Le film "Unstoppable" raconte l'histoire réelle d'Anthony Robles, un lutteur américain qui a remporté le championnat national de lutte universitaire de 125 livres (57 kg) en 2011 bien qu'il soit né avec une seule jambe.

Réalisé par William Goldenberg (scénariste et monteur de renom, qui fait ici ses débuts en tant que réalisateur), "Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome ("Moonlight", "When They See Us") dans le rôle de Robles, avec Jennifer Lopez dans le rôle de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans le rôle de son beau-père Rick.

Déjà talentueux lutteur au lycée, Robles rate la bourse d'études dont il rêvait, mais choisit de payer pour aller à l'université d'État de l'Arizona et gagner une place dans l'équipe de lutte de l'établissement.

Malgré le comportement abusif de Rick à la maison, Robles continue de gagner la confiance de ses coéquipiers. Soutenu par la foi inébranlable de sa mère et de son entraîneur au lycée (joué par Michael Pena), il se montre non seulement digne de sa place, mais aussi un athlète capable de performer sur la scène nationale.

Le problème avec les films de sport (ou du moins les bons), c'est qu'il faut vraiment s'appuyer sur tous les clichés et embrasser toutes les expressions qui font chavirer le cœur. Parce que, si vous le faites - et si le film a un casting décent qui fait un travail sérieux - le résultat en vaut la peine.

C'est le cas de "Unstoppable", un film aussi déterminé que son protagoniste du monde réel. Bien sûr, il y a quelques éléments de l'histoire qui sont évoqués puis abandonnés. Bien sûr, la montée en puissance de l'épreuve de force est plus que prévisible.

Mais ce film bénéficie de l'excellente performance de Jerome (aidé par des effets et des cascades absolument parfaits, qui voient Robles lui-même exécuter certaines séquences de lutte), et d'une distribution secondaire immensément talentueuse.

Lopez, Cannavale et Peña jouent tous très bien leur rôle, mais Don Cheadle mérite également des éloges pour son interprétation en tant qu'entraîneur et mentor de Robles à l'université.

S'agit-il de l'exploration la plus sophistiquée du monde de la lutte universitaire ? Non. Mais s'agit-il d'un film chaleureux et décent qui vous fera du bien ? Absolument.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com