La Commission saoudienne du film adhère à l'Association internationale des commissaires du film

Cette association offre un réseau complet qui relie diverses ressources et possibilités de formation. (Fournie)
Cette association offre un réseau complet qui relie diverses ressources et possibilités de formation. (Fournie)
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Publié le Dimanche 30 juin 2024

La Commission saoudienne du film adhère à l'Association internationale des commissaires du film

  • L'AFCI a pour objectif de soutenir, d'autonomiser et de relier les commissions du film du monde entier.
  • L'adhésion à l'AFCI permet à la Commission saoudienne du film d'élever l'industrie cinématographique du Royaume et de positionner le cinéma saoudien sur la scène mondiale.

RIYADH : La Commission saoudienne du film a officiellement rejoint l'Association of Film Commissioners International (AFCI), un réseau mondial regroupant plus de 360 commissions du film de plus de 40 pays, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

L'AFCI a pour objectif de soutenir, d'autonomiser et de relier les commissions du film du monde entier, en favorisant un développement durable et intégré de l'industrie cinématographique internationale, selon SPA. En devenant membre de l'AFCI, la Commission saoudienne du film a accès à une gamme de services, notamment à un réseau mondial avec les autorités cinématographiques, à des informations sur les meilleures pratiques internationales, à des programmes spéciaux de formation et de développement, et aux dernières mises à jour sur les progrès de l'industrie.

L'adhésion à l'AFCI permet à la Commission saoudienne du film d'élever l'industrie cinématographique du Royaume et de positionner le cinéma saoudien sur la scène mondiale. Cette adhésion permet également aux sociétés de production nationales et aux talents locaux de s'épanouir, en facilitant l'échange d'expériences et de connaissances avec leurs homologues internationaux.

L'AFCI, fondée en 1975, est une organisation mondiale à but non lucratif et la seule entité de ce type, regroupant des conseils cinématographiques de nombreux pays sur six continents. Elle se consacre à l'autonomisation des organismes de l'industrie et des parties prenantes afin de favoriser la croissance économique dans le secteur de la production cinématographique.

L'association fournit un réseau complet qui relie diverses ressources, des opportunités éducatives et des financements de différents pays, facilitant ainsi les coproductions internationales. Ce soutien global profite aux autorités cinématographiques, aux sociétés de production et aux professionnels de l'industrie cinématographique.

Selon la SPA, l'adhésion de la Commission saoudienne du film à l'AFCI est une étape stratégique vers la réalisation de sa vision qui consiste à faire du Royaume un centre mondial de l'industrie cinématographique. Cette démarche vise à soutenir l'économie nationale et à élever l'industrie cinématographique saoudienne sur la scène locale et internationale.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Symphonie sportive : L'ambassade de France organise un concert sur le thème des Jeux olympiques

L'Ambassade de France et l'Alliance française en Arabie saoudite ont récemment accueilli la Rhapsodie Sportive de l'Orchestre Divertimento, alliant orchestre symphonique et performance sportive. (Photo: fournie)
L'Ambassade de France et l'Alliance française en Arabie saoudite ont récemment accueilli la Rhapsodie Sportive de l'Orchestre Divertimento, alliant orchestre symphonique et performance sportive. (Photo: fournie)
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  • Le programme reflète "l'esprit des Jeux olympiques", déclare la chef d'orchestre Zahia Ziouani
  • La fusion de la musique et du sport crée un "spectacle extraordinaire", selon l'ambassadeur de France

RIYAD : À l'occasion des prochains Jeux olympiques de Paris, l'ambassade de France et l'Alliance française en Arabie saoudite ont récemment organisé un spectacle spécial mêlant musique symphonique et sport.

Organisé au Palais de la Culture, dans le quartier diplomatique de Riyad, le spectacle, intitulé "Rhapsodie Sportive", était une idée de Zahia Ziouani et mettait en scène l'orchestre Divertimento, qu'elle a créé en 1998.

La chef d'orchestre franco-algérienne a déclaré qu'elle voulait montrer que la musique classique était toujours d'actualité. 

"Je suis passionnée par la musique et j'ai envie d'être avec le public et de lui montrer que la musique classique n'est pas une musique du passé, mais qu'on peut y associer les modes de danse et de musique modernes et contemporains", a-t-elle déclaré à Arab News.

"Je veux être très créative sur le plateau et je suis très heureuse de diriger mon orchestre. Cela a toujours été un rêve pour moi et maintenant je peux le réaliser".

Elle a ajouté qu'elle était également ravie d'avoir l'occasion de se produire dans le Royaume.

"Ce programme évoque l'esprit des Jeux olympiques et le mélange de la musique et du sport... être ici à Riyad est un très grand symbole et j'en suis très fière."

L'ambassadeur de France en Arabie saoudite, Ludovic Pouille, qui quittera ses fonctions à la fin de l'année, a présenté l'événement.

"Je suis très heureux parce que c'était un spectacle extraordinaire", a-t-il déclaré. "Un mélange de musique classique, d'orchestre français et de danseurs et d'athlètes français représentant tous les types de sports, à quelques semaines des Jeux olympiques de Paris.

"Je dois dire que j'ai été très impressionné par l'hospitalité du peuple saoudien et par l'enthousiasme suscité par tous les événements que nous avons organisés. Il existe un dialogue culturel entre la France et l'Arabie saoudite. L'ouverture de l'Arabie saoudite est très importante, non seulement pour le pays, mais aussi pour le monde entier."

L'escrime, la boxe, le tennis, le BMX et le breaking ont tous fait partie du spectacle, sur fond de musique symphonique de France, d'Espagne, du Royaume-Uni, des États-Unis et du monde entier.

 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


L'Arabie saoudite annonce six clubs sportifs supplémentaires à privatiser

Al Hilal avait déjà remporté le titre de la Roshn Saudi League 2023-24. (Photo: X : @SPL_EN)
Al Hilal avait déjà remporté le titre de la Roshn Saudi League 2023-24. (Photo: X : @SPL_EN)
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  • Six clubs supplémentaires sont désormais disponibles pour la privatisation à partir d'août
  • Huit autres clubs seront également proposés à la privatisation à une date ultérieure

RIYAD : Le ministère des Sports saoudien a lancé la dernière phase du projet d'investissement et de privatisation des clubs sportifs pour privatiser 14 clubs supplémentaires.

Initié par le prince héritier Mohammed ben Salmane en juin dernier, le projet, mis en œuvre en collaboration avec le Centre national de privatisation, vise à accélérer l'industrie sportive dans le Royaume en invitant le secteur des affaires à s'impliquer avec les clubs.

Six clubs supplémentaires sont désormais disponibles pour la privatisation à partir d'août : Al-Zulfi, Al-Nahda, Al-Okhdood, Al-Ansar, Al-Orouba et Al-Kholoud. Les clubs ont été sélectionnés en fonction de leur capacité opérationnelle, de leur santé financière, de leurs capacités administratives et de leurs installations sportives.

Huit autres clubs — Al-Shoalah, Hajar, Al-Najmah, Al-Riyadh, Al-Rawdhah, Jeddah, Al-Taraji et Al-Sahel — seront également proposés à la privatisation à une date ultérieure.

Après la privatisation réussie d'Al-Hilal, Al-Nassr, Al-Ahli et Al-Ittihad lors de la première phase, le projet est maintenant passé à la deuxième phase..

Dans le cadre de l'engagement d’accélérer la transformation du secteur sportif, le projet vise à améliorer la gouvernance administrative et financière des clubs, en créant de nouvelles opportunités d'investissement sportif dans le pays pour développer l'infrastructure des clubs, entre autres. Cela, à son tour, élèvera les expériences des fans à de nouveaux niveaux, a déclaré le ministère dans un communiqué.

La Ligue saoudienne Roshn a montré une croissance significative des revenus commerciaux par rapport à la saison dernière après la privatisation des clubs, avec pour objectif d'atteindre potentiellement un total annuel de 1,8 milliard de riyals saoudiens (479 819 dollars).

Avec plus de 80 % de la population qui suit, regarde ou joue au football, le développement de la ligue améliore l'expérience sportive et de divertissement pour une grande base de fans. Ces progrès élèvent la barre pour les clubs de la ligue, les encourageant à investir dans les installations et les stades.

Avec l'aide du ministère, Al-Fateh, Al-Ettifaq, Al-Taawoun, Al-Shabab et Al-Hilal ont tous emménagé dans leurs propres stades au cours de la saison 2023-24.

Le projet d'investissement et de privatisation des clubs sportifs fonctionne selon deux axes principaux. Le premier consiste à autoriser les entreprises et les organisations de développement à investir dans des équipes sportives en échange d'un transfert de propriété. Le second consiste à proposer à la privatisation des clubs sportifs appartenant à l'État. Les investisseurs désireux de participer à ce projet peuvent consulter le site web du ministère pour obtenir les modalités de candidature et de plus amples informations.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Dans le Paris olympique, aller au musée en faisant du sport

Un visiteur regarde une affiche le jour de l'inauguration du nouveau musée "Libération de Paris, Musée du Général Leclerc et Jean Moulin", à Paris le 25 août 2019, dans le cadre des célébrations marquant le 75e anniversaire de la libération de la capitale française. (Photo: AFP)
Un visiteur regarde une affiche le jour de l'inauguration du nouveau musée "Libération de Paris, Musée du Général Leclerc et Jean Moulin", à Paris le 25 août 2019, dans le cadre des célébrations marquant le 75e anniversaire de la libération de la capitale française. (Photo: AFP)
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  • A l'approche des Jeux olympiques (26 juillet - 11 août), il n'est plus incompatible de venir au musée comme dans une salle de gym, baskets aux pieds, gourde à la main et sac au dos et de s'entraîner au milieu d’œuvres d'art
  • Donner le goût de "bouger et d'ouvrir l’œil" à des publics pas forcément acquis aux musées pourraient les inciter à revenir dans ces établissements, gratuits, veut croire la responsable

PARIS: "Il y a vingt ans, cela n'aurait pas été possible": les adeptes des cultures artistique et physique peuvent désormais marier leurs deux passions dans un seul et même lieu et faire de l'exercice dans plusieurs musées parisiens, en suivant des parcours proposés tout l'été.

A l'approche des Jeux olympiques (26 juillet - 11 août), il n'est plus incompatible de venir au musée comme dans une salle de gym, baskets aux pieds, gourde à la main et sac au dos -  qu'on portera sur la poitrine pour ne pas bousculer les pièces exposées - et de s'entraîner au milieu d’œuvres d'art.

Paris Musées propose ainsi des marches culturelles et sportives jusqu'au 25 août. Sur deux parcours (centre, avec notamment le musée Carnavalet et la maison de Victor Hugo, et sud, dont le musée Zadkine et celui de la Libération), les participants pourront combiner découvertes muséales et exercices physiques.

"Connaissez-vous cet endroit ?". La guide et coach sportive Julie Pelloille, qui anime ces "marches sportives et culturelles", s'arrête devant l'entrée du musée Zadkine, dans l'ancien domicile et atelier d'Ossip Zadkine.

Né en 1888 à Vitebsk, aujourd'hui au Bélarus, installé à Paris au début du XXe siècle, l'artiste est considéré comme l'un des plus grands maîtres de la sculpture cubiste.

Julie Pelloille fait sa présentation avant d'entrer au jardin "parce qu'après, vous ne m'écouterez plus", subjugués par la beauté du lieu, beaucoup plus petit et moins connu que les Louvre, musée d'Orsay ou centre Pompidou, à l'image d'autres musées qui font partie de ce parcours.

- "pas une fracture" -

Après les sculptures de Zadkine célébrant les joyeux corps en mouvement avant la guerre, disloqués après 1945, place au "thrusters" pour les visiteurs. Cet exercice clé du crossfit, discipline très à la mode ces dernières années en France, consiste à enchaîner une flexion sur jambes (squat) et un développé, sollicitant de nombreux groupes musculaires.

Dans ce cadre artistique, le crossfit, une pratique sportive pluri-disciplinaire, généralement associé "aux gens très musclés" et qui pourrait sembler "inaccessible" apparaît comme "ludique" et "inclusif", estime Julie Pelloille.

C'est aussi vrai dans l'autre sens: on percevrait mieux les œuvres d'art après une marche dynamique et des exercices, ce qui constitue "la philosophie" de ce projet, ajoute-t-elle.

"Il n'y a pas une fracture ou une frontière étanche entre les sportifs et les pratiques de loisirs culturels", assure Frédérique Leseur, cheffe du service des publics chez Paris Musées, à l'origine de l'initiative.

Donner le goût de "bouger et d'ouvrir l’œil" à des publics pas forcément acquis aux musées pourraient les inciter à revenir dans ces établissements, gratuits, veut croire la responsable.

- "l'inattendu" -

Le parcours commence dans le musée de la Libération, où l'on descendra et remontera 100 marches pour s'échauffer et visiter un abri de défense passive transformé en salle d'état-major qui jouera un rôle décisif dans la Libération de Paris en 1944.

La directrice de l'établissement, Sylvie Zaidman, accueille cette "descente" sportive avec sourire. "Il y a 20 ans cela n'aurait pas été possible", confie-t-elle à l'AFP. "Aujourd'hui on est vraiment rentré dans une ère où la génération qui a vécu la Résistance s'est éteinte", souligne-t-elle.

Le musée "s'ouvre à tous les publics" et cherche à "raconter une histoire, insister sur les valeurs, parler de la liberté et de la privation de liberté" avec des moyens qui auraient pu paraître "décalés" comme des escape games ou des casques de réalité mixte pour "rencontrer" les Résistants.

"L'inattendu, c'est très important pour se renouveler", insiste Mme Zaidman.

La marche, censée être accessible pour le grand public, ne passera pas par les catacombes toutes proches afin de ne pas mettre mal à l'aise cardiaques et claustrophobes.

En revanche on travaillera sa posture en plein air, avant d'accélérer le pas pour passer au plus vite l'agitée et bruyante place de la gare Montparnasse et mieux apprécier le havre de paix du musée Bourdelle, à quelques encablures.

Au son de chants d'oiseaux, on travaillera l'équilibre et on se renforcera les mollets au pied de la sculpture de "Héraklès archer" d'Antoine Bourdelle montrant la beauté des muscles contractés, au milieu des hortensias.