La Biennale des arts islamiques annonce les participants au prix Al-Musalla

La deuxième édition de la Biennale des arts islamiques se tiendra à Djeddah de janvier à mai 2025. (SPA)
La deuxième édition de la Biennale des arts islamiques se tiendra à Djeddah de janvier à mai 2025. (SPA)
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Publié le Mardi 16 avril 2024

La Biennale des arts islamiques annonce les participants au prix Al-Musalla

  • Le concours invite des architectes internationaux à participer à la conception de l'espace qui sera construit sur le site de la biennale.
  • Les équipes doivent chacune soumettre une proposition de conception pour l'espace de prière et de rassemblement qui soit polyvalente, durable et réponde à toutes les exigences.

RIYADH : La Fondation de la Biennale de Diriyah a annoncé dimanche les noms des participants au prix Al-Musalla de cette année, un concours international de design architectural organisé dans le cadre de la Biennale des arts islamiques.

La deuxième édition de la Biennale des arts islamiques se tiendra à Djeddah de janvier à mai 2025 et sera consacrée aux arts de la civilisation islamique, reliant son passé à son présent. 

L'édition 2025 de la Biennale des arts islamiques se déroulera dans le hall occidental des pèlerins de l'aéroport King Abdulaziz de Djeddah, mais se concentrera davantage sur l'architecture culturelle islamique. Pour sa deuxième édition, la Biennale des arts islamiques vise à lancer un nouveau prix pour la création d'un "musalla" - un petit espace de prière ou une mosquée.

Le concours invite des architectes internationaux à concourir pour la conception de cet espace, qui sera construit sur le site de la biennale. 

(Courtesy Diriyah Biennale Foundation)
(Courtesy Diriyah Biennale Foundation)

Les équipes sélectionnées pour participer sont AAU Anastas Engineering Office (Palestine), Sahel Al-Hiyari (Jordanie), East Architectural Studio (Liban et Émirats arabes unis), la société saoudienne Dabbagh Architectural Engineering et Asif Khan (Royaume-Uni). 

Ils ont tous été choisis pour participer au concours sur la base de leurs travaux antérieurs et de leur expérience et connaissance avérées dans les domaines de l'art et de l'architecture islamiques.

Les équipes doivent chacune soumettre une proposition de conception pour l'espace de prière et de rassemblement qui soit polyvalente, durable et réponde à toutes les exigences. 

Les participants doivent respecter quelques lignes directrices, notamment construire l'espace sur une surface d'au moins 50 mètres carrés.

Le lauréat du prix sera annoncé dans le courant de l'année par le comité d'évaluation de la Fondation de la Biennale de Diriyah, dont fait partie le prince Nawaf bin Ayyaf, qui en est le président.

Il a déclaré que le prix encourageait les équipes à trouver de nouvelles façons d'intégrer les techniques de construction les plus récentes dans la représentation et l'examen de modèles novateurs d'architecture tout en utilisant l'artisanat traditionnel, l'époque et le lieu.  

Il a ajouté qu'il espérait que le concours produirait un monument inoubliable, qui serait une source d'inspiration pour d'autres participants aux prochaines éditions du prix, qui célèbre la durabilité, la créativité, l'exhaustivité et l'ingéniosité en matière de conception.

La directrice générale de la Fondation de la Biennale de Diriyah, Aya Al-Bakri, a confirmé que la création d'un espace dans le cadre du concours fait appel à l'innovation, ce qui est étroitement lié à l'objectif de la fondation, qui cherche à mettre en œuvre des idées créatives dans divers domaines.

Elle a expliqué que le prix Al-Musalla est décerné en coopération avec le prix Abdul Latif Al-Fozan pour l'architecture des mosquées, qui s'intéresse aux nouvelles idées de conception des mosquées dans le monde entier et encourage les idées novatrices en matière de planification, de conception et de technique qui peuvent façonner l'identité de l'architecture des mosquées au XXIe siècle.

Le projet choisi sera présenté aux visiteurs du monde entier lors de la deuxième édition de la Biennale des arts islamiques, qui se déroulera pendant quatre mois dans la salle des pèlerins de l'Ouest à Djeddah.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 

 

 

 


Au Quai Branly: la saga du fil d’or à travers les siècles

Du Maghreb au Japon, en passant par les pays du Moyen Orient, dont l'Arabie saoudite, le Yémen, le Koweït ou autres, jusqu’à l’Inde et la Chine, l’exposition offre une parcours chargé de beauté et d’esthétisme, et de pédagogie. (Photo Arlette Khouri)
Du Maghreb au Japon, en passant par les pays du Moyen Orient, dont l'Arabie saoudite, le Yémen, le Koweït ou autres, jusqu’à l’Inde et la Chine, l’exposition offre une parcours chargé de beauté et d’esthétisme, et de pédagogie. (Photo Arlette Khouri)
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  • Conçue pour retracer l’épopée de l’or, mis au service de l’élégance, l’exposition intitulée « Au fil de l’or, l’Art de se vêtir de l’Orient au Soleil- Levant » rend hommage à l’artisanat, à l’heure des machines et des nouvelles technologies
  • Du Maghreb au Japon, en passant par les pays du Moyen Orient, dont l'Arabie saoudite, le Yémen, le Koweït ou autres, jusqu’à l’Inde et la Chine, l’exposition offre une parcours chargé de beauté et d’esthétisme, et de pédagogie

PARIS: Depuis la nuit des temps, l’or fascine l’humanité, symbolisant la richesse, la beauté et la puissance. 

Aujourd’hui encore, il reste un signe de succès, de pérennité et de sécurité, ancré profondément dans l’imaginaire collectif. 

C’est une plongée dans l’histoire de l’or et son usage artisanal dans le textile que propose le musée Quai Branly-Jacques Chirac à ses visiteurs, jusqu’au 6 juillet prochain.

C’est surtout un éblouissant voyage dans la matière, le temps, et les géographies, selon les termes utilisés par le directeur du musée Emmanuel Kasarhéou, dans le préambule du catalogue de l’exposition.

Conçue pour retracer l’épopée de l’or, mis au service de l’élégance, l’exposition intitulée « Au fil de l’or, l’Art de se vêtir de l’Orient au Soleil- Levant » rend hommage à l’artisanat, à l’heure des machines et des nouvelles technologies.

Du Maghreb au Japon, en passant par les pays du Moyen Orient, dont l'Arabie saoudite, le Yémen, le Koweït ou autres, jusqu’à l’Inde et la Chine, l’exposition offre une parcours chargé de beauté et d’esthétisme, et de pédagogie.

Au troisième millénaire avant notre ère, les orfèvres syriens mettent au point les premiers galons de fils d’or aplatis et tressés, marquant ainsi le début d’un artisanat textile d’exception.

Ainsi elle permet au visiteur d’apprendre que dès le cinquième millénaire avant notre ère, l’or est intégré aux premières étoffes de luxe, destinées aux souverains et aux classes dominantes. 

À l’origine, des pépites d’or martelées en fines feuilles sont cousues sur les vêtements des défunts, leur conférant un éclat éternel. 

Puis, au troisième millénaire avant notre ère, les orfèvres syriens mettent au point les premiers galons de fils d’or aplatis et tressés, marquant ainsi le début d’un artisanat textile d’exception.

Après la conquête du Maghreb par les Arabes au VIIe siècle, les populations adoptent de nouvelles influences textiles, inspirées de l’Orient musulman. 

Les Fatimides (909-1171), régnant sur l’Égypte et une partie du Moyen-Orient, établissent des manufactures royales à Mahdia (Tunisie), où sont tissées des étoffes somptueuses mêlant soie et or.

Avec l’expulsion des musulmans et des juifs d’Espagne en 1492, un renouveau de l’art textile s’opère au Maghreb, les exilés apportent avec eux leur savoir-faire et introduisent des vêtements somptueux, brodés d’or. 

Dès l’expansion musulmane du VIIe siècle, le goût du luxe et des riches étoffes se répand à travers l’Empire islamique, en Irak, en Égypte et en Perse, les ateliers de tissage produisent des étoffes somptueuses, agrémentées de fils d’or.

Les femmes de Fès, de Salé et de Tétouan adoptent ainsi le costume andalou, enrichi de soieries dorées et de caftans somptueux. 

Le chroniqueur espagnol Luis del Mármol (1524-1600) rapporte que les Marocaines, en particulier celles de la noblesse, arborent des robes blanches tissées d’or et de soie, reflétant une recherche de raffinement qui perdure jusqu’au XIXe siècle.

Dès l’expansion musulmane du VIIe siècle, le goût du luxe et des riches étoffes se répand à travers l’Empire islamique, en Irak, en Égypte et en Perse, les ateliers de tissage produisent des étoffes somptueuses, agrémentées de fils d’or.

Sous les Abbassides de Bagdad (750-1258), les vêtements des élites sont confectionnés à partir de tissus précieux appelés qasab, du lin orné d’or. 

En Égypte, les ateliers de Dabiq deviennent célèbres pour leurs étoffes luxueuses, plus tard, sous l’Empire ottoman, la broderie d’or se généralise dans les costumes des classes aristocratiques.

Dans la péninsule Arabique, le commerce maritime et les échanges avec l’Inde et la Chine favorisent l’introduction d’étoffes précieuses. 

Dès le IXe siècle, des soieries et brocarts tramés d’or affluent vers les grands ports arabes, où ils sont prisés par les élites locales.

Si les femmes bédouines privilégient des habits simples en laine ou en coton, les épouses des émirs et des notables arborent des robes somptueuses brodées d’or. 

Aujourd’hui encore, ces robes d’apparat demeurent emblématiques dans la culture vestimentaire des pays du Golfe.

Connues sous différentes appellations—thob al-hashimi, thob al-nashal, ou encore thob al-mukhattam, elles conservent leur coupe ample et leurs superbes broderies dorées, perpétuant une tradition séculaire.

L’héritage des étoffes dorées trouve un écho dans le travail de la créatrice de mode chinoise Guo Pei, dont les créations contemporaines et spectaculaires, ponctuent les différentes sections de l’exposition.

Un étalage de merveilles qui séduit les visiteurs de tout âge, et un plaisir assuré pour le regard et l’esprit.

 


L'art contemporain à l'honneur à la Biennale des arts islamiques

Réparties dans plusieurs galeries intérieures et intégrées dans des espaces extérieurs, les œuvres contemporaines sont intégrées de manière transparente dans le paysage de la Biennale, aux côtés d'artefacts anciens. (AN)
Réparties dans plusieurs galeries intérieures et intégrées dans des espaces extérieurs, les œuvres contemporaines sont intégrées de manière transparente dans le paysage de la Biennale, aux côtés d'artefacts anciens. (AN)
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  • Le commissaire de l’exposition Muhannad Shono explique comment les œuvres contemporaines établissent un lien entre le présent, le passé et l'avenir
  • De nombreux artistes ont été également présents lors du vernissage, échangeant avec les visiteurs. "L'art ne se résume pas à exposer des œuvres ; il s'agit de vivre des expériences, de partager des émotions. Il répond à votre présence, il réagit à vous"

DJEDDAH : « Le rôle de l'art contemporain est de servir de lien entre le passé, notre présent et l'imagination de notre avenir », a déclaré Muhannad Shono, commissaire de l’exposition pour l’art contemporain à la deuxième Biennale des arts islamiques de Djeddah, qui s'est ouverte en janvier et se poursuivra jusqu'en mai.

La section de la biennale consacrée à M. Shono présente 30 nouvelles commandes d'artistes locaux et internationaux "donnant forme au thème" qui, cette année, est "Et Tout Ce Qui Est Entre Les Deux", tiré d'un verset du Coran : « Il guide les artistes et le public dans leur réflexion sur les espaces qui existent entre les frontières connues, qu'elles soient physiques, spirituelles ou conceptuelles ». 

Réparties dans plusieurs galeries intérieures et intégrées dans des espaces extérieurs, les œuvres contemporaines sont intégrées de manière transparente dans le paysage de la Biennale, aux côtés d'artefacts anciens.

Un exemple frappant se trouve dans la section AlMidhallah, où l'installation de l'artiste japonais Takashi Kuribayashi, "Barrels", présente une formation de barils de pétrole d'où émerge un arbre, avec des miroirs réfléchissants qui brouillent la ligne entre les éléments artificiels et naturels.  

L'installation "Zubaydah Trail (Between Sacred Cities)" de l'artiste pakistanais Imran Qureshi est un espace immersif où les visiteurs sont invités à enlever leurs chaussures, à s'asseoir et à réfléchir entre les pavillons de la biennale de La Mecque et de Médine. Des bandes de couleurs saturées et vibrantes donnent à l'espace une impression à la fois ludique et sérieuse. Chaque couleur et chaque forme ont une signification symbolique - le motif en zigzag représente l'eau qui coule du puits Zamzam de La Mecque, tandis que la teinte verte évoque la tranquillité de Médine.

Il y a beaucoup d'autres œuvres magnifiques, comme "What I Heard in the Valley" de l'artiste saoudien Bilal Allaf, qui s'inspire du Sa'i, la marche rituelle effectuée par les pèlerins lors du Hajj et de l'Umrah.

"Le thème général de la biennale est interprété dans cinq galeries et, bien sûr, dans les interprétations contemporaines", explique le directeur artistique de la biennale, Abdul Rahman Azzam. L'art contemporain sert ici de pont, comme l'a suggéré M. Shono, reliant le passé, le présent et le futur.

« AlBidaya », qui se traduit par « le commencement », est l'une des galeries où ce concept prend vie, explorant les liens émotionnels entre les objets et les idées.

« Au début, nous nous concentrions sur les cieux et la terre. Mais nous avons ensuite réalisé que le véritable pouvoir et le potentiel de cette biennale étaient "tout ce qui se trouve entre les deux" », explique M. Shono à Arab News. « Cette idée d'un espace inclusif, expansif, stratifié, transformateur, liminal, qui ne s'intéresse pas à ses bords, qui ne se concentre pas sur les options binaires du bien et du mal, de la lumière et de l'obscurité, du bien et du mal. Il s'intéresse davantage à ce nouvel espace que nous explorons ».

M. Shono est l'un des artistes vedettes de la première Biennale des arts islamiques en 2023. Cette fois-ci, son rôle est très différent, mais c'est une occasion qu'il a saisie sans réserve.

« J'ai répondu sans hésiter et me suis entièrement consacré au travail », déclare-t-il. « C'est un changement de priorités, un tournant par rapport à ce que je pensais être mon année, et cela consiste avant tout à m'investir pleinement dans le processus, dans l'action. »

« Le plus surprenant dans cette préparation, c'est qu'elle m'a semblé naturelle. (Je voulais m'assurer que je traversais cette épreuve avec le sourire, et comme j'avais vécu l'édition précédente, je savais à quoi cela allait ressembler. Ce n'était donc pas une tentative de surpasser quoi que ce soit ou de rivaliser avec quoi que ce soit, mais plutôt de le faire honnêtement et naturellement, comme je le ferais pour mon propre travail », a-t-il ajouté. 

Ce qui est particulièrement important pour lui en tant que commissaire d'exposition, c’est de travailler avec des artistes saoudiens plus jeunes et des voix émergentes.

Le mot "changement" est très utilisé ici en Arabie saoudite et la Biennale incarne vraiment cela, en apportant le passé - qui était très rigide... qui ne voulait pas être négocié, qui ne voulait pas changer son récit ou les paramètres de ses définitions et de son espace - et en apportant des pensées contemporaines incarnées dans des pratiques artistiques contemporaines, dont le rôle est de remettre en question, de penser latéralement, de réimaginer, de réinterpréter", explique-t-il. "C'est un grand témoignage de ce que le pays traverse. C'est pourquoi, lorsque j'ai été invité, j'ai vraiment voulu le faire - cela correspond à mon travail et je veux l'étendre au rôle de commissaire de l'exposition".

De nombreux artistes ont été également présents lors du vernissage, échangeant avec les visiteurs. "L'art ne se résume pas à exposer des œuvres ; il s'agit de vivre des expériences, de partager des émotions. Il répond à votre présence, il réagit à vous", déclare M. Shono.

Il se réjouit de voir autant de visiteurs désireux de découvrir la scène artistique saoudienne. Pour lui, l'expérience parle d'elle-même.

"Chaque visite, chaque personne qui fait ce saut dans la foi - au-delà des stéréotypes - apporte un changement, fait l'expérience de quelque chose d'irréversible parce que vous entrez réellement en contact avec la vérité, avec les gens, leur vie, leur générosité, leur authenticité", déclare-t-il.

S'il est le conservateur des espaces, il ne veut pas être le conservateur des impressions.

« Je pense que la plupart des gens viennent ici et voient par eux-mêmes ce qui se passe dans ce pays », affirme-t-il. « J'ai grandi ici en Arabie saoudite, alors voir un pays traverser cette expérience de changement social très enracinée... il est important qu'elle réussisse, non seulement pour le bien de ce pays, mais aussi pour celui de toute la région ».
 


La marque italienne Zegna dévoile sa collection été 2026 à Dubaï

L'événement précédent a eu lieu à Milan en juin (Photo fournie).
L'événement précédent a eu lieu à Milan en juin (Photo fournie).
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  • La marque de mode italienne Zegna rompt avec la tradition en dévoilant sa collection Été 2026 en dehors du calendrier habituel de la Semaine de la mode de Milan
  • En tant qu'entreprise qui a toujours eu une vision au-delà des frontières, nous sommes ravis d'apporter l'art du Made in Italy à Dubaï pour la première fois", a déclaré Gildo Zegna

DUBAI : La marque de mode italienne Zegna rompt avec la tradition en dévoilant sa collection Été 2026 en dehors du calendrier habituel de la Semaine de la mode de Milan, choisissant Dubaï comme scène pour son défilé.

Le défilé aura lieu le 11 juin.

En tant qu'entreprise qui a toujours eu une vision au-delà des frontières, nous sommes ravis d'apporter l'art du Made in Italy à Dubaï pour la première fois", a déclaré Gildo Zegna, président-directeur général du groupe Ermenegildo Zegna.

"Il ne s'agit pas seulement d'un défilé de mode, mais de renforcer la force de l'artisanat italien sur la scène internationale. Dubaï est aujourd'hui le centre du monde, un lieu où les cultures convergent, où les idées fleurissent et où l'avenir prend forme. Elle incarne l'énergie, la vision et l'innovation qui définissent le luxe moderne", a ajouté M. Zegna.

“Milan restera toujours notre maison, et notre partenariat avec la Camera della Moda est plus fort que jamais. Mais aujourd'hui, le luxe, c'est le mouvement, l'évolution et l'adoption de nouvelles perspectives. Dubaï est l'endroit idéal pour écrire le prochain chapitre de notre histoire”, affirme-t-il. 

Dans le cadre de l'événement, VILLA ZEGNA, le concept itinérant de la marque inspiré de la maison originale d'Ermenegildo Zegna, se rendra également à Dubaï.

Les éditions précédentes ont eu lieu à Shanghai et à New York.